[SATIRE A VUE] James Bond va-t-il passer à la moulinette mondialiste ?

Dans une interview, les producteurs du prochain James Bond laissent planer le suspense quant au profil de l'acteur qui incarnera le héros de Ian Fleming. Plusieurs noms sont évoqués, dont une majorité de personnalités de couleur.
À quoi ressemblera le prochain James Bond ? Wokisme oblige, le public s'attend au pire. Dans une interview, les deux producteurs livrent le fruit de leurs réflexions. Quelques traits de personnalités se dessinent. « Ce sera un homme... », précise l'un des décisionnaires. Excellente nouvelle. Chacun s'attendait à une femme, de préférence en surpoids. Il est à supposer que la DJ Barbara Butch aux côtés de Philippe Katerine lors de la cérémonie des Jeux olympiques n'était pas libre. Donc, un homme. On avance. Peut-être l'un des sept nains du dernier Blanche-Neige qui démissionna après avoir découvert que l'héroïne ne ressemblait pas au personnage de l'histoire originale ? Du côté des pessimistes, les paris vont bon train pour une drag-queen séduisant un implacable géant aux dents d'acier. James Blonde. My genre is flou.
« Il aura probablement la trentaine », ajoute l'un des producteurs. Ah ! Sans doute très laid. Les agentes secrètes restent de marbre devant son faciès ingrat. Une Sandrine Rousseau commande la mission depuis son QG souterrain de la place Stalingrad. Elle le poursuit sur les toits de Paris à la moindre incartade. Télérama attribue six étoiles à ce nouvel opus.
Donc, un homme d'une trentaine d'années, vilain, patriarcalement correct. Il ne tient pas la porte de l'hélicoptère lorsque sa partenaire s'apprête à sauter dans le vide. Pas de ces manières déplacées, en 2024 ! Il la laisse se débrouiller avec son parachute arc-en-ciel qui refuse de s'ouvrir. James est gay-friendly. Jamais il n'interviendrait dans le militantisme effréné de sa compagne du jour. Côté gadgets, 007 possède l'arme fatale. Caroline De Haas en personne. Elle élargit les trottoirs sous les pas de celui qui s'en va sauver le monde. Libération Exulte. Décoiffant, déshabillant, dérangeant !
Nous voyant imaginer mille turpitudes, les producteurs des prochaines aventures de l'espion consentent à livrer une dernière information. Les aficionados du héros ne s'attendaient pas à une surprise de cette importance : « Il ne sera pas forcément blanc », concède l'homme aux manettes du blockbuster. Ça, alors ! Quelle imagination ! Mais s'il n'est pas blanc, à quelle couleur faut-il s'attendre ? Un second suspense débute. Parmi les trois acteurs envisagés, deux sont d'allure métissée. Faut-il admettre que le directeur de casting va oser ce choix si novateur ? Un acteur de couleur pour incarner un héros imaginé blanc par son auteur ? Les cinéphiles ne s'attendaient pas à tant d'audace. « James Bond abonde ». Un tel titre laisserait présager du message de conformisme véhiculé par le film.

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35 commentaires
Imposer son idéologie ne me semble pas une bonne chose ni vraiment efficace. Je ne vois pas comment, par exemple dans une publicité, on peut inciter un client hétérosexuel à acheter une voiture quand elle est vantée dans un clip par des couples gays qui se roulent des pelles ou des lesbiennes qui se papouillent ? Comment ne pas identifier cette voiture comme une voiture pour homosexuels ? Pourquoi une publicité ne viserait-elle que les 1 ou 2 % de la population ? On marche sur la tête avec ce wokisme ! Un James Bond noir me semblerait incongru et insultant pour Ian Fleming et je n’irai surement pas voir ce film !
Et pourquoi pas un Bond Extra Terrestre ?
Du grand Jany Leroy.
Omar Bond 012 ? Mon nom est monde , Ray-monde .
A boycotter trop ridicule
Un James Bond woke, je peux déjà anticiper un échec financier, et donc industriel, majeur.
La seule et unique réponse contre les délires du wokisme est le boycott.
Ma liste d’entreprises bannies est longue mais elles sont quasiment toutes remplaçables.
Je préviens la marque à chaque fois que je trouve un « point médian » et les voir parfois disparaitre quelques mois plus tard me confirme que je ne suis pas le seul à m’opposer.
Le fric est l’arme des peuples en révolte contre la bien pensance gauchiste.
Aux USA, cette façon d’agir est redoutablement efficace.
Rejoignez le combat !
Un futur Oscar pour omar Sy ?
Un peu de rire dans toute cette tristesse. Je verrai bien des films ou Louis Armstrong, Nelson Mandela ou Kirikou seraient interprété par des blancs . Mais là on va me traiter de vieux réac fasciste et raciste.
Au moins là, c’est simple : n’achetez pas.
Qu’ils fassent un film d’espionnage avec un acteur de couleur, pas de souci.
Mais Ian Flemming a fait de Bond 007 un homme blanc donc on n’y touche pas ou on change le nom.
Un film sur la vie de Nelson Mandela avec un acteur blanc ? Possible ?
Si l’acteur est un non-blanc, contrairement aux textes de l’auteur, il suffit de laisser aux non-blancs le soin d’aller voir le film !
Avec les yanks une seule idéologie : le dollar.
Maintenant, ça devient : go woke, go broke.
Encore un film à boycotter…
Ça sent le navet et l’échec en salle !
Comment oser ne pas respecter le créateur de cet illustre personnage ?
Tout à fait . Il faut les toucher là où ça fait mal : l’argent
Ok, un James Bond noir supposons, mais ce ne serait pas de l’appropriation culturelle ça ? Donc, l’inverse devrait aussi exister, à quand un personnage de fiction africain interprété par un acteur de type caucasien ? Réciprocité oblige non ? Ah non j’oubliais là ça ne marche pas….
La vie de Gandhi ou de Nelson Mandela interprétée par Belmondo s’il était encore parmi nous ce serait delicieux non ?