[Satire à vue ] La chanteuse Izia promet les pires sévices à Emmanuel Macron

Izia Higelin

Préférez-vous du Macron réduit en chair à saucisse ou découpé en rondelles par une foule assoiffée de sang ? Entre deux bluettes rock and roll, la chanteuse Izia a laissé libre cours à ses pulsions révolutionnaires. La scène se passe aux « Nuits guitare » de Beaulieu-sur-mer (Alpes-Maritimes). En plein concert, la fille de Jacques Higelin entame soudain un monologue exalté. Parlant du président de la République, la voilà imaginant lui infliger les pires sévices... « Quelle coquin, celui-là, il s'est dit ce qui serait bien, ce que le peuple veut, ce dont le peuple a envie, c'est qu'on m'accroche à 20 mètres du sol, telle une piñata humaine géante, et qu'on soit tous ici présents munis d'énormes battes avec des clous au bout comme dans Clockwork Orange » (Orange mécanique).

Quelques Black Blocs débutant applaudissent chaleureusement le projet. « Une autre ! » Des spectateurs les invitent à se taire. Elle n'a pas terminé. L'artiste poursuit sa description de la scène de torture : « Et là, on le ferait descendre, mais avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont. Là, juste au-dessus de vous. » La vision de saint Macron descendant du ciel émerveille le public. « Et on aurait tous nos battes avec nos petits clous et dans un feu de bengale, de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre... mais gentiment. » Des esprits mal tournés qui n'ont pas saisi la gentillesse de l'intermède oratoire s'en vont signaler les propos de la chanteuse aux forces de l'ordre. Trop tard. Madame s'est retirée dans son boudoir. Un bus dévolu à ses déplacements d'une ville à l'autre. La loi ne les autorise pas à pénétrer en ce lieu consacré au repos de la guerrière.

« Je n'arrive pas à y croire... On se croirait à un meeting de La France insoumise », déclare monsieur le maire, après qu'on lui a rapporté l'incident. Roger Roux a perçu la vision politique de l'artiste. En duo avec Louis Boyard, ils seront les Stone et Charden de l'extrême gauche. Concerts dans les boucheries halal, tournée des abattoirs, grand choix de chansons pleines de tendresse. Macron haché menu, Élisabeth Borne en steak tartare. Nous n'osons imaginer le sort réservé à Marine Le Pen et Éric Zemmour. À l'énoncé de ces simples noms, les deux larrons s'effondrent sur scène. Le clou du spectacle.

L'anecdote témoigne de l'hystérie ambiante au sein de la nébuleuse Black Bloc-France insoumise. Le mélenchonniste est à cran, le cagoulé au bord de la crise nerfs. Couteau entre les dents, les députés insoumis bravent une interdiction de manifester. Leur électorat en redemande. Et voilà notre brave Mélenchon emporté par un courant qu'il ne peut plus remonter. Du rafting politique qui le mène tout droit vers la chute fatale. Remercions Izia d'avoir mis au jour les fantasmes du bobo rebelle. La démocratie vue par des coupeurs de tête.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

65 commentaires

  1. Il y avait une vraie poésie chez Jacques Higelin, pourtant Gavroche des temps modernes, il n’y a que vulgarité en envie de buzz dans sa descendance qui finit par …descendre tout en bas !

  2. On ne disait trop rien car c’est la fille de… / Cependant, maintenant qu’elle a franchit le rubicon de la violence et de la vulgarité, je l’ai toujours trouvé… assez vulgaire, justement !

  3. Heureux les pauvres en esprit, disait l’autre. Quelle chance nous avons d’avoir des « fils de » : les récentes émeutes raciales (mais non mais non, les races n’existent plus depuis Flamby, mais aucun autre mot ne me vient sous le clavier, snif) ont permis de faire la connaissance des fils de Ribery (ce grand intellectuel musulman), de Yannick Noah, de Jacques Higelin : quelles paroles autorisées ! Moi, perso, j’en redemande, par exemple sur ce que ces héritiers vont trouver à dire après l’assassinat d’un septuagénaire (trop blanc ?) par trois « petits anges »… (ah Mbappé, s’il existait pas faudrait l’inventer…).

  4. Mais non, vous n’avez rien compris. C’est une artiste, ce n’était que de l’art, pas un appel au lynchage! .

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