[Satire à vue] La mairie de Paris observe : le surmulot, sa vie, son œuvre…

La conseillère de Paris Douchka Mira Markovic préconise "l'étude des rats" plutôt que de "les tuer" pic.twitter.com/n6T53YmnP0
— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis) March 9, 2023
Marschall-Dupond se moque des recherches de la mairie comme de son premier parapluie. Des dizaines de rats rôdent chaque matin autour de ses poubelles. « Que faire ? Leur parler ? » Sa réflexion ironique glisse sur la conseillère comme un Vélib' sur un passage piéton. La conviction municipale est faite : « Pour mieux faire en sorte de les réguler, il faut mieux les connaître. »
À ce stade du débat, un premier constat s'impose. Depuis son installation à la tête de la capitale en 2014, Anne Hidalgo n'est pas parvenue à entrer en contact avec le moindre surmulot. Neuf ans à chercher à comprendre les va-et-vient, les us et coutumes, les fêtes locales. Sans aucun résultat. Il passe par ici, repasse par là, se faufile, s'échappe, réapparaît... Les Indiana Jones lancés sur le théâtre des opération se cassent les dents. Rien à faire. Depuis qu'il est surmulot, môssieur se rit de ses bienfaiteurs. La seule découverte issue de ces multiples enquêtes est enfin tombée sur le bureau d'Anne Hidalgo : le surmulot est ingrat. Insensible aux promotions, il persiste à protéger son univers et barre la route à toute personne de gauche en quête d'informations. Les Dupond et Dupont de BFM TV n'y pourront rien. La bête est fourbe, calculatrice... Insaisissable.
Mort aux rats, connaît pas. « Je pense qu'il faut réfléchir à des méthodes alternatives qui seront plus efficaces », lance la conseillère, en guise de conclusion. Anne Hidalgo jouera du flûtiau pour entraîner les rats vers la province. Marchant devant des hordes de surmulots, elle ira par les montagnes et les vallées délocaliser l'animal envahisseur. En bref, aucun rongeur ne survivra au fumeux discours du maire de Paris. La solution alternative vient de naître sur la plateau de BFM TV.
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44 commentaires
Le rat, ainsi que la souris, sont porteurs de la leptospirose, maladie potentiellement mortelle, transmise par l’urine fraichement émise du rongeurs ou par morsure. L’un de mes amis a ainsi été infecté en consommant une salade fruits issue d’une boîte de conserve sur le couvercle laquelle un rat avait uriné. Les rats abritent en outre nombre de bactéries résistant aux antibiotiques. La seule protection contre la leptospirose, est la vaccination annuelle, sans garantie de résultat probant et susceptible d’effets secondaires indésirables. Les égoutiers Parisiens sont ainsi à ma connaissance, les seules personnes vaccinés chaque année. Au dix-neuvième siècle, la dératisation reposait sur les chiens ratier. Il n’y a pratiquement plus de chiens, ratiers ou non à Paris. Quant aux chats.
Ce sont les Lyonnais et les Parisiens qui les béniront Madame Hidalgo et Monsieur Doucet de leur avoir laissé autant de rats pour leur éviter de mourir de faim comme leurs ancêtres en 1870, quand cette fois ils seront assiégés par nos gentlemen des banlieues en marche vers l’indépendance.
Peste ou cholera…Faire un peu d’histoire : c’est la puce qui tombait du rat qui faillit, à plusieurs reprises, exterminer les populations européennes, à l’aide de Yersinia pestis et c’est le grand incendie de Londres qui mit fin à la menace pour la ville. Peut-être ne sera-t-il pas nécessaire d’incendier Paris : espérons qu’en changer de maire suffira…
Et oui tous les fous ne sont pas enfermés. Cette pauvre dame est peut-être pour la propagation de la peste
Je propose une hypothèse d’étude pour cette élue passionnée par le règne animal, le surmulot serait un animal doté d’une grande curiosité qui l’incite à remonter à la surface pour observer une nouvelle espèce de Parisiens : l’écolo-dingo.
La conseillère de Paris fait référence au moyen âge pour justifier la présence des rats ou surmulots dans la capitale. C’est une visionnaire car Paris devient peu à peu une ville du moyen âge avec ses rats, ses brigands, ses écorcheurs et ses mendiants. Quel bond en arrière!!
L’idée en soi n’est pas idiote et même élémentaire. Néanmoins, en attendant de pouvoir trouver de nouvelles méthodes plus saines de gestion des rats, il eût été plus intelligent de poursuivre ce que l’on savait fonctionner que de risquer incompréhension et rejet de toute saine écologie.
Je soupçonne très fortement que l’invasion des rats est aussi une conséquence de la bétonisation? faisant disparaître les prédateurs naturels que sont les chats : combien de jardins privés qui abritaient les matous ont-ils disparu ? La seule ville de Versailles, pourtant réputée « verte » est devenue méconnaissable pour ceux qui y ont grandi il y a 50 ans.
Des chats ou même des ratiers ayant accès au local à poubelles et des poubelles fermées… et le tour devrait être joué.
Encore faudrait-il pour cela un RETOUR A L’HYGIENE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE, et là, ça n’est pas gagné !
Je propose d’agir avec les « surmulots » comme on le fait avec les migrants : les prélever de Paris pour les répartir dans des petites villes de province.
Oui car en province, nous les gueux, quand on voit un rat on le tue à la 22 LR ou on l’attrape avec une cage et : soit c’est la 22LR soit c’est la noyade. Nous sommes des rustres qui refusons d’être envahis par des êtres vivants non invités à partager nos repas
En attendant, ce sont les parisiens qu’ils chassent. Paris se vide, de moins en moins d’habitants (mais de plus en plus de HLM qui sont vite détériorées), de moins en moins d’entreprises, les crèches et les écoles se vident, les classes ferment, des lycées entiers ferment, les magasins ferment. Quand je vois des touristes sur mon chemin, j’ai honte du spectacle crasseux de cette ville des lumières en pleine extinction, en plein délitement.
Entre Macron à la tête de la France, Hidalgo à la tête de Paris et Caron à la tête de notre circonscription, nous sommes maudits.
M Jany Leroy, toujours aussi génial.
Merci pour votre article.
J’ai savouré.
(En traversant une rue sur l’Île de la Cité, je me suis trouvée devant un rat (pardon un surmulot) assis sur son train arrière, se nettoyant les moustaches, à 15h de l’après midi. Je n’ai pas pensé à l’interviewer! J’ai honte ;-) )
Dommage, c’était Ratatouille, vous auriez pu lui demander un autographe !
Anne Hidalgo n’est pas responsable, le seul responsable « c’est les rats » ; plusieurs orthographes sont possibles !
Ne pourrait-on reprendre exemple sur Staline, visionnaire, précurseur, maître incontesté et très respecté de toute cette gauche hors sol, pour ouvrir à nouveau et en quantité des hôpitaux psychiatriques, où tous ces intellectuels pourraient y trouver les soins qu’ils méritent et qu’ils réclament. Franchement, j’ai de la peine à voir dans quel état de détresse l’Etat les abandonne à leur triste sort.
Merci Mr J. Leroy. Une bonne détente. très grand plaisir à la lecture de cet article.
Les bobos et les rats. C’est comique jusqu’au jour où apparaîtront des pestes noires euh plutôt sombre ou je ne sais quelle couleur.
Tout comme les maires de Grenoble et de Lyon, Bordeaux etc, Hidalgo à été elue… que les électeurs s interrogent sur leur responsabilité dans cette affaire…