[Satire à vue] La pensée d’Omar Sy, ce puzzle auquel il manque une pièce
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De Los Angeles, le sage Sy nous parle. Omar l'avoue dans un livre de discussion qui lui est consacré : il passe de mauvais moments. Le nuage de haine qui plane sur la France étend son ombre jusqu'aux collines d'Hollywood. On n'est plus tranquille nulle part.
L'acteur est bien tombé. Le précédent ouvrage de Nathalie Vigoureux traitait l'affaire du gang des barbares. À cette spécialiste, il va pouvoir confier ses inquiétudes : cette terrible haine qui monte et qui monte... Viens, on se parle. Le titre de l'ouvrage est une invitation à raconter à la dame tout ce qui gâche la vie d'un homme plébiscité par les Français. Alors, voilà : « Quand je pense à la France, je me dis que c’est un mauvais moment à passer. » Omar poursuit en laissant apparaître une lueur d'espoir : « Ceux qui nous empêchent d’avancer sont ceux qui veulent conserver leur monde dépassé, ils sont en train de vieillir, ils sont à l’agonie… » Ouf ! nous serons bientôt tirés d'affaire. Selon le baromètre OpinionWay, 41 % des 24-34 ans comptent voter Bardella. Un dernier sursaut de gâtisme avant les funérailles. Tel le saumon agonisant après la ponte, le jeune électeur de droite s'éteint après avoir déposé son bulletin dans l'urne. Rien n'interdit de se rassurer en regardant un documentaire animalier.
Caressé dans le sens du poil
À cette haine assombrissante du quotidien de l'acteur s'ajoute, hélas, le bruit qu'elle fait : « La haine qu’on entend, ce sont les derniers râles de ceux qui appartiennent à une autre époque. » Le décalage horaire chronique dont il semble souffrir ne pourrait être guéri que par un livre intitulé Viens, on va regarder. En février 2024, un sondage réalisé par IPSOS indique que 39 % de 18-24 ans se sentent proches de la liste du RN et 24 % de la liste Reconquête, soit, respectivement, 3 % et 4 % au-dessus de la moyenne nationale. Jamais médecin n'avait vu des « presque morts » en aussi bonne santé. Les râles entendus ne proviendraient-ils pas des victimes qui font régulièrement les frais du vivre ensemble ?
Outre cette analyse alignée sur le prêt-à-penser ambiant, on apprend qu'Omar Sy a quitté la France pour y avoir été trop adulé. « On me caressait dans le sens du poil, tout le monde me disait oui pour tout, j'aurais pu sombrer. Parfois, je ne voulais plus entendre tout ça, c'était trop. Ça sentait le piège. Prendre l'air, c'était la solution. » À l'excès de haine qui sévirait en nos contrées succède une fuite pour trop-plein d'amour. C'est à n'y plus rien comprendre. « Omar, pose tout ça sur la table, on va trier. » Le puzzle intellectuel proposé par les Éditions Albin Michel agrémentera les soirées des Français de tous bords. Déconseillé aux seniors de 18 à 24 ans.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 27/04/2024 à 0:28.
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)
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64 commentaires
Et la Ville de Trappes vient de rebaptiser son cinéma Jean Renoir , désormais cinéma Omar Sy.
Ce puzzle ne va pas agrémenter mes soirées car je ne l’achèterai pas . Exit Omar Sy pour lou . Je ne regarde plus ses films non plus . Je dois reconnaître honnêtement que je ne les ai jamais regardé de toutes façons même avant de le savoir aussi mesquin et de mauvaise foi .
Quel ,pauvre type qui collectionne les navets
Omar penseur ? On se pince
Il peux rester ou il est , il ne me manque absolument pas a tout les points de vue.
Le seul amour de Sy s’appelle Dollar.
a fait se ses enfants non des citoyens Français mais américains !!
Omar Sy se sent tellement Français qu’il s’est définitivement installé à Los Angeles, certainement pour cause d’impôts !!
Omar Sy se sent tellement Français qu’il se permet de nous donner des leçons de morale !!
Le moribond que je suis a encore les yeux bien ouverts contrairement à lui, aveugle depuis qu’il est « célèbre !!
Et le moribond que je suis ne lui dit pas tout le bien qu’il pense de ce môssieur !!
« Ce puzzle auquel il manque une pièce », un boulon certainement…
Il doit tout à la France il devrait se mettre a genoux devant elle et la remercier tous les jours sans oublier d ou il vient et sans oublier ce qu il aurait endure sans la grâce qu elle lui a offert, il est bien ingrat , que serait il sans elle et sans les français qu il se complaît a critiquer pour satisfaire les bien-pensants
Mon pauvre monsieur qui ne sait plus quoi inventer pour exister ou remonter dans les sondages .Je doute fort que son livre interresse grand monde et qu’il reste ou il est .
Le gars qui n’a plus JAMAIS adressé la parole à son complice Fred et vite est parti. Aux USA …. Adios never see you guy !!!
Alors, ralentissant le pas
On fit la route à la papa
Car, braillant contre les ancêtres
La troupe fraîche des cadets
Au carrefour nous attendait
Pour nous envoyer à Bicêtre
Tous ces gâteux, ces avachis
Ces pauvres sépulcres blanchis
Chancelant dans leur carapace
On les a vus, c’était hier
Qui descendaient jeunes et fiers
Le boulevard du temps qui passe
(Extrait de Boulevard du Temps qui passe – Georges Brassens)
Quand ceux qui sont à l’agonie ne seront plus là, car c’est un processus normal de la vie, et que leur monde disparaitra avec eux, faute d’avoir été perpétué par les jeunes générations, monsieur Sy regrettera peut-être l’ancien monde où les « agonisants » payaient des impôts pour financer la CAF, le RSA, finançaient les coûteux plans banlieues, payaient l’AME et l’hébergement des sans-papiers, etc. Il ne restera plus à monsieur Sy qu’à se tourner vers ses semblables pour leur demander de payer la facture. Je ne suis pas certain que monsieur Sy trouve là une oreille très attentive. Mais revenez donc en France dans quelques années, monsieur Sy, on se parlera … du bon vieux temps des « agonisants ».
Il s’est surtout barré aux states pour ne pas payer ses impôts en France ! Sarko pour une fois ne s’est pas trompé: « l’homme africain n’est pas entré dans l’histoire »
En résonnance avec le titre de son « livre », je pourrais être tenté de lui répondre en écho plusieurs phrases mais je vais lui en dire qu’une seule ! … « Pars et qu’on ne t’entende plus jamais ! … »
«