[Satire à vue] La tragédienne Mathilde Panot ne serre pas la main du vil Bardella

Mathilde Panot
De son stylo virevoltant, le journaliste de BFM Maxime Switek mène le débat sur la réforme des retraites. En tout animateur de chaîne d'info sommeille un Herbert von Karajan contrarié, une vocation refoulée de diriger un débat politique comme on dirige le philharmonique de Berlin. Tambour battant. Cheveux au vent. Pus fort à gauche, encore plus fort, doucement sur la droite, et boum ! la grosse caisse de Mathilde Panot, ah ! le doux violon d'Olivier Véran, pianissimo Bardella. La formation de la soirée se compose de ce simple trio. De la musique de chambre pour futurs pensionnaires de maisons de retraite.

Le concert va bon train mais un détail chiffonne le chef d'orchestre. Lors de son arrivée, l'instrumentiste de La France insoumise a refusé de serrer la main de Jordan Bardella. La dame s'est drapée dans sa dignité de résistante aux fanfares populistes. Son compagnon de conservatoire, le jeune Louis Boyard, a montré la voie à la tribune de l'Assemblée. Pas une seule fausse note face à l'ennemi de droite, pas une seule compromission. Une poignée de main acceptée et c'est la porte ouverte à des étreintes plus... Le militant LFI n'ose imaginer où le mènerait cette relation furtive. Non, le puriste de gauche ne cède pas à cette invitation amicalement louche. De louche il ne serre point. De pince non plus. Un Bardella peut dissimuler dans sa paume un quelconque poison violent, une aiguille, un oursin... Mort subite assurée, « intelligence avec l'ennemi » marqué au fer rouge sur la carte du parti, plutôt remourir que subir cet outrage ! (Des cours d'art dramatique ponctuent la formation du jeune cadre Insoumis.)

« Mais pourquoi ? », demande Maxime Switek. Pourquoi Mathilde a-t-elle refusé de serrer la main de Jordan ? Le temps est venu de comprendre cette fin de non-recevoir. Est-ce une brouille passagère, un accrochage sur le parking de BFM, une blague de mauvais goût dans les couloirs ? Le journaliste ne mesure pas l'ampleur du mélodrame interprété ce soir par son invitée. La réponse résonne dans l'amphithéâtre de la chaîne d'info : « Parce que je considère que le Rassemblement national ne sera jamais un parti comme les autres. » Diantre ! Mon royaume pour des moufles ! Avant que son interlocutrice n'enchaîne sur une tirade inspirée du la tragédie grecque, Jordan Bardella demande : « Vous avez serré la main d'Olivier Véran ? » Non. À part sa droite sur l'avenue menant au studio, elle n'a rien serré, ce soir. Et encore ! Elle prit bien soin de se maintenir le plus loin possible du bord de la route. Des automobilistes de gauche auraient pu se méprendre sur l'intégrité de son engagement.

 

Jordan Bardella s'inquiète : « Ah d'accord. Donc, vous ne serrez la main à personne ? » Embarras de la manophobe : « Je, je... Non, j'ai dit bonjour. je vous ai dit bonjour aussi. » De loin, sans masque ni protection d'aucune sorte. La cascade n'est même pas soulignée par l'ensemble des invités. Vexée, l'intrépide Insoumise est repartie sans dire au revoir.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

51 commentaires

  1. Un adage provençal dit que  » l’on n’est jamais salit que par le cul de la poêle  » et dans le cas des gauchos, Dieu que cul sait que le cul de la poêle est vraiment sale !

  2. Est ce bien grave tout cela ? je serais tentée de dire non le debat politique n est pas exempt d imbécilités loin s en faut… on en a encore là la preuve pannot n en est pas à son coup d essai à nous de ne pas tomber dans le panneau…. Ce n’ est vraiment pas grave d autres faits actuels le sont bien plus hélas

  3. La gauche est depuis toujours, l’opposition conrôlée du capital, avec ses niches juteuses, la bienveillance des médias, la propagande qui la déifit, quand la droite est l’ennemie des 2…. La gauche coûte en emplois de complaisance pour ses nervis plus que l’Immigration….Le Bon Peuple ayant commencé à comprendre et votant de plus en plus à droite, on comprend l’agacement de Panot…Mes niches, mes niches, au secours !

  4. Un honneur pour Bardella de ne pas avoir à serrer la main de ces minables . Cette petite dame oublie le résultat des élections et que le vent tourne pour elle et ses potes . Au final elle a pris la fuite tellement elle ne savait plus quelle attitude adoptée cela reflète bien son niveau .

  5. Est-ce qu’elle ait craint que ce « poison » se distille dans ses pores et qu’elle en perde la virulence de ses propos , ou tout simplement qu’ un contact charnel ne lui fasse perdre la raison (qui sait avec ces « démolisseuses » du mâle français blanc hétéro ? ) . Plus sérieusement comment peut-on ensuite tenir un débat devant les français avec des décérébrées de ce type.

  6. Les guillotineuses, un jour, regretteront leurs propos et leurs actions. Ces nupes sont tellement nuls qu’ils ont besoin de choquer pour exister. Ils sont comme les verts : fatiguants et n’apportent rien. Ils ne défendent que leur gamelle en permanence.

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