[Satire à vue] Le cri déchirant d’Anne Hidalgo envers Mbappé

La tension monte autour de la présence de Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain (PSG). L'Arabie saoudite lorgne sur le joueur. Avec ou cent patates ? Les Inconnus sont loin du compte. Le pays du Golfe aurait offert un contrat de 700 millions par an et 300 pour le club parisien. De quoi faire craquer le virtuose du ballon. Mais, coup de théâtre, celui-ci préférerait se diriger vers Madrid. À la mairie de Paris, Anne Hidalgo se ronge les sangs. Laisser partir une telle mascotte serait comme amputer la Ttour Eiffel de son troisième étage.

Anne Hidalgo, fan de foot ?

Interrogée par BFM, l'élue exprime son désarroi et conclut son propos par une question prêtant à confusion : « Évidemment que Kylian est un joueur extraordinaire et que j’aimerais le garder à Paris [...]. Donc la question, c’est plutôt : à quoi joue le PSG ? ». Alerté par cette interrogation majeure, Le Parisien reprend l'inquiétude d'Anne Hidalgo et titre : « Je ne comprends pas à quoi ils jouent. » Le lecteur non averti tombe des nues. De bon matin, sans préparation préalable, il croit un instant que le maire de Paris n'a pas été informé de la nature du sport pratiqué par le PSG. Mais après tout, peu importe. Qu'Anne Hidalgo se représente Mbappé en star du ping-pong ou du badminton ne change rien au problème qui la tourmente. Le champion est une icône dont Paris ne peut se priver. Sur ce point, le conseil municipal est unanime. À un an des Jeux olympiques, le bijou doit être conservé dans son écrin.

Mais quel est ce sport dans lequel brille ce diamant de 700 millions ? Un indice pour aider la candidate. 7,7 milliards. La dette de la ville affiche onze Mbappé au compteur. Une équipe au grand complet de... ? Oui, de football ! Et c'est une bonne réponse d'Anne Hidalgo qui remporte cette encyclopédie consacrée aux surmulots. 700 millions ne seraient qu'un petit écart rapporté au déficit municipal. La délivrance est à portée de main. Payable en trois fois sans frais, leasing ou location jusqu'aux JO, Paris peut se permettre de compter dans ses rangs le prestige d'un joueur de renommée mondiale.

De son côté, le président du PSG se veut plus détendu : « S’il ne veut pas signer un nouveau contrat, la porte est ouverte. Personne n’est plus grand que le club. » Derrière la porte grande ouverte, tapie dans l'ombre, Anna Hidalgo entonne « Ne me quitte pas... Moi, je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas... » (La sécheresse). Mbappé cédera-t-il à ce chant d'amour venu de l'une des sorties du Parc des Princes ? Paris est suspendu aux incantations de son édile.

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