[SATIRE À VUE] Le rat des villes et les LFI : ce n’est pas une fable

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Le 11 décembre, deux députés LFI tenaient un colloque à l'Assemblée nationale sur le thème du bon voisinage avec les animaux dits « liminaires ».

Si, à la mairie de Paris, le rat était devenu surmulot, chez LFI, le voilà nommé « liminaire ». Son compère le pigeon reste, pour le moment, ce simple volatile qui trône sur l'affiche du colloque qui se tient à l'Assemblée nationale. Moins populaire, le rat a été soigneusement écarté de la photo de famille aux côtés des deux organisateurs.

Dans la salle, il y a tout le gratin de la ratosphère, le haut du panier de la pigeonnade. Ersilia Soudais n'aurait raté sous aucun prétexte ce rendez-vous surréaliste. Conscients de ce problème qui paralyse la France, les participants vont devoir répondre à la question cruciale : « Les animaux liminaires : qui sont-ils et comment cohabiter avec eux ? » Louis Boyard ne sait pas. Il n'en a jamais mangé. Son ignorance scandalise les participants. Ce jour, les élus LFI ont un autre « vivre ensemble » sur le feu. Avec les animaux urbains tels le pigeon, la souris, le rat et l'écureuil, « une coexistence harmonieuse est envisageable », a déclaré la députée LFI Anne Stambach-Terrenoir, à l'origine de la séance.

De Nation à République en passant par les égouts

À la sortie, Ersilia Soudais roucoule de bonheur. Elle maîtrise les éléments de langage d'une des espèces qu'elle souhaite protéger. Parlant des animaux évoqués dans le colloque, elle lance : « Ça fait longtemps qu'ils se sont habitués à nous. Eh bien, c'est à nous, maintenant, de nous habituer à eux et à faire en sorte que l'on puisse enfin cohabiter pacifiquement. » Porteurs de pancartes « Touche pas à mon rat », tous défileront de Nation à République en passant par les canalisations. L'euthanasie du liminaire est trop cruelle. Les gauchistes ont un cœur. De celui qu'il convient d'arrêter lorsqu'ils peinent à lutter contre la maladie. Une proposition de loi « donnant-donnant » sera examinée au moment de la discussion sur la fin de vie des êtres humains. Un écureuil sauvé, un homme achevé.

Les risques sanitaires objectés par les habitants et divers responsables municipaux n'ont pas de prise sur la pulsion infantile qui anime les défenseurs de la cause. Ledit colloque était accompagné d'une exposition de dessins d'enfants représentant l'adoré surmulot. À force de niaiserie et de discours repoussoir, tel l'emploi malheureux du verbe « cohabiter », ces militants parviennent à faire oublier le faible volet pertinent de leur revendication : l'utilisation d'un maïs contraceptif qui viendrait limiter la prolifération des diverses espèces envahissantes.

« Je sauve les dindes et dindons LFI de l'enlisement animaliste. » Du perchoir de l'Assemblée, un député lance ce nouveau combat. Brigitte Bardot craint qu'il ne soit trop tard.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

21 commentaires

  1. Une occasion de plus, pour certains, certaine, de faire des parallèles entre ces animaux qualifiés de nuisibles et les loups… Pour information, toutes les études scientifiques reconnaissent aujourd’hui le rôle majeurs des grands prédateurs dans la nature, au profit de la biodiversité !

  2. Cette femme tres proche des musulmans et pas musulmane elle-meme devrait plutôt s’inquiéter des abattages rituels clandestins de moutons, ce qui la préoccupe le plus sont les ratons et les pigeons voir les moineaux et les écureuils.

  3. Il y a deux espèces de rats, le Ratus Ratus a longue queue et oreilles au carré, et le Ratus Norvegicus aux oreilles arrondies. C’est le premier, qui a pratiquement disparu, qui propageait la peste.

  4. A défaut de pouvoir correctement défendre « les gens » (comme dirait Jean-Luc), voici venu le dernier avatar (ne nous étonnons plus de rien !) de la démente zoolâtrie qui atteint notre monde et surtout les plus inspirés d’entre nous…Le monde sont fou, comme disait ma petite nièce !

  5. Comme disait ma grand-mère : « Vaut mieux entendre ça qu’être sourd ». Là, au niveau des idées politiques pour le bien commun et dans l’état où se trouve le pays, on est au niveau de la cave !

  6. « les corridas , spectacles de torture pratiquées par des humains atteints de sadisme… » quand on veut porter un sujet le mieux c’est de ne pas rester sur  » l’écume de la vague des ignorants » !

  7. Les rats, espèce envahissante venue d’Orient, ont disséminé la peste durant l’empire de Rome, à tel point qu’elle a failli causer la fin de l’humanité.
    Cet animal, réserve avérée de maladies est pourtant protégée aujourd’hui, un peu comme le loup porteur jadis de la rage, nuisible lui aussi pour l’humanité et qu’on est désormais obligé d’abattre .
    Autant d’absurdités qui s’additionnent aux autres et ruinent la France et provoqueront peut-être bientôt son déclin ?

  8. Faut-il en rire?? …. c’est plutôt à en pleurer..
    Puisqu’ils aiment tant les animaux , au point de protéger les rats porteurs de maladies , leur dire de faire interdire les corridas , spectacles de torture pratiquées par des humains atteints de sadisme…

    .

  9. Et elle arrive à dire tout son texte sans rire !
    La semaine prochaine nous la verrons chez elle avec une famille rat et un famille pigeon
    À ne pas manquer !

  10. Faut croire que les hôpitaux psychiatriques sont pleins, car s’il y a une place de libre, mon dieu, faite enfermer cette personne de suite. La société s’en portera beaucoup mieux. Et dire qu’une bonne partie de la population adhère à ce genre à ce genre de discours. Hallucinant!

  11. Par les rats, merci les Leptospiroses, et par les pigeons, bonjour les myagawanelloses, ces gens de LFI sont géniaux.

  12. La maltraitance animalier, bonne résolution qui ne doit pas s’arrêter aux rats et pigeons sujet de second ordre, alors occupons nous en priorité a l’abatage rituel pour être logique et complet.

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