[SATIRE A VUE] L’élue LFI raconte son enfance traumatisée par Jean-Marie Le Pen

©Louis de Torcy/BV
©Louis de Torcy/BV

Le témoignage de cette élue LFI a glacé l'assistance. Micro en main, Ersilia Soudais, députée de Seine-et-Marne, s'adresse, lundi, aux quelques militants venus protester contre la convocation d'un des leurs par la police. Le préambule de son laïus laisse augurer du pire. « Il est une évidence que le fascisme est une menace à éradiquer. » Le public applaudit. Ah, bravo ! La plupart des participants se doutaient qu'un péril planait sur la France. Il est confirmé.

 

 

Profitant de sa présence devant un public attentif, l'oratrice va confesser une enfance difficile, des cauchemars à n'en plus finir. La réunion tourne à la thérapie de groupe. Le tout noté sur un carnet par un psychologue passant par là. Tout débute dès le plus jeune âge : « Et moi, en tant que gamine de quatre ans, je l'avais compris. » À dada sur les épaules de son papa, le sujet voyait se dessiner l'ombre d'un Éric Zemmour à moustache. « En fait, la première expérience politique que j'ai eue, c'est quand j'étais enfant. » À quatre ans, Mozart jouait du clavicorde ; au même âge, Ersilia Soudais joue L'Internationale sur le piano de la maison. Une vocation est née.

Puis tout s'emballe à la suite de l'agression de son père par « l'État français ». Épisode dont nous ne saurions sourire. L'élue LFI poursuit : « Ça m'a tellement heurtée que l'enfant que j'étais en cauchemardait la nuit. Et évidemment, avec ma conscience d'enfant, c'était compliqué de me représenter ces gens. » La chute révèle l'obsession régnant au sein du cocon familial. « Moi, tout ce que je savais, c'est qu'il y avait Jean-Marie Le Pen. » Personne ne comprendra ce que le leader du FN vient faire dans cette histoire... L'homme semble avoir été positionné en tant que grand méchant loup définitif : « Donc, forcément, c'est l'image de Jean-Marie Le Pen que je voyais dans mes cauchemars et que je voyais littéralement au-dessus de mon lit. » Ou comment terroriser un enfant avec une fantasmagorie politique. « Imaginez la scène ! » demande-t-elle à ses auditeurs. Les militants se mouchent. Quelle jeunesse !

Étrangement, la députée ne dénonce pas la propagande précoce dont elle fut la victime. L'image de Jean-Luc Mélenchon projetée au plafond de sa chambre ne la guérit point de son traumatisme. Le formatage dès le berceau fut trop intense.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

39 commentaires

  1. Madame Ersilia Soudais est professeur de français (surtout syndicaliste dans l’Education nationale). Elle est irremplaçable dans son genre inédit : elle oublie qu’elle est certes élue, mais avec 57,96 % de suffrages non exprimés. Votons, plutôt que de rire ou se plaindre après les résultats publiés.

  2. Mais ils sont totalement débranchés ces députés ! Il leur faut consulter de toute urgence. Affabuler à ce point ! Elle a reçu un coup sur la tête à la naissance ? Ou bercée contre un mur … ? On lui secoue la tête et on entend un cliquetis ? Quelle culture dans la représentation des français !

  3. Entre les migrants fous qui déferlent et les gauchos perturbés, les psy ont leur avenir assuré  ! Beaucoup de ces malheureux ont été bercés trop près du mur à l’Internationale ; honte à leurs parents -responsables de ces traumatismes-, qui leur ont inoculé cette haine. Pauvre petite chose de 4 ans traumatisée à vie…et son auditoire est à son image.
    Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

  4. Sortez vos mouchoirs! Elle se rappelle de son enfance mais ne voit pas le présent? C’est un peu jeune pour un Alzheimer…

  5. Je suis d’accord de venir témoigner sur le viol, le formatage, l’anesthésie de mon esprit réalisés via les médias partisans de l’extrême gauche sous le patronage de Monsieur Jean-Luc Mélenchon.

  6. n’importe quoi ces clowns de LFI ne savent plus quoi inventer pour que les français ne votent pas pour le RN.
    Cela se voit qu’ils sont aux abois

  7. Ho pauvre enfant.
    Quelle jeunesse.
    J’espère qu’elle continue à se faire suivre!!
    Dois je rire ou pleurer après la lecture de l’article?

  8. Je pense qu’à l’instar d’un bon nombre de migrants qui commettent des «  faits divers » , Ersillia Soudais a de graves problèmes psychologiques D’ailleurs peut on être saine d’esprit quand on se présente à l’AN en une espèce de barboteuse ?

  9. Mais qu’est ce que c’est que ces imbécillités ???Pourquoi pas nous plonger dans un polar des éditions Harlequin, ou tenter de nous réconforter avec un roman à la rose de Delly ???

  10. OH, la pauvrette, vite un régiment de psys pour l’aider à surmonter son traumatisme. Quand je vois tant de sonnerie, les bras m’en tombent. Elle a osé.

  11. C’est son auditoire compatissant qui donne de l’importance à ses élucubrations de plein air, une comédie mélodramatique à trois francs-six sous.

  12. Après L’agité du bocal de Louis Ferdinand Céline (mais il s’agissait d’une critique sur Sartre), il y a maintenant L’agitée de la morale qui ne s’aperçoit même pas de la nullité de ses discours. Autre époque, autres mœurs.

  13. Elle aurait dû faire du cinéma. Moi c’est elle qui me donne des boutons par sa bétise ; mais je m’en remettrais.

  14. Et oui le niveau mental de LFI est bloqué sur 4 ans, ça explique pas mal de chose, l’innocence en moins…

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