[Satire à vue] L’entreprise woke aime à se tirer une balle dans le pied

WOKE

La fièvre woke gagne les entreprises. La cote de popularité de Disney, passée de 77 % à 33 %, a témoigné de l'efficacité du phénomène. Le prince charmant et son mari ont fêté l’événement. La cause LGBT avançait à grands pas en arrière.

Épatée par ce désaveu, une banque se lance dans l'aventure woke. Candidate à l'auto-sabordage, le célèbre établissement bancaire britannique Halifax a demandé à ses employés de faire figurer leur pronom de genre « ressenti » sur le badge ornant leurs poitrines incertaines. Le client doit savoir de quel bois se chauffe le préposé au plan épargne logement. S'il dort en chien de fusil, avec qui, comment, pourquoi. D'apparence « lui », il est peut-être « elle » en son for intérieur payé en trois fois sans frais.

Tollé des titulaires de compte. L'effet Disney ne se fait pas attendre. Les messages de protestation affluent, l'argent s'enfuit vers d'autres coffres, des cartes de crédit sont annulées. Plutôt que rassurer ses ouailles, la direction se drape dans son ample couverture bancaire non genrée. « Oh là, madame ! Oh là, monsieur ! Oh là, trans ! Nous ne sommes pas ceux que vous croivez ». Et de répondre en toutes lettres à ces arriérés : « Si vous n’êtes pas d’accord avec nos valeurs, vous pouvez fermer votre compte. » La banque woke le fait savoir haut et fort : ses valeurs ont changé de définition. La monnaie sonnante et trébuchante n'est plus rien. Les transactions se règlent en bons sentiments. Seuls resteront les individus modèles, les êtres parfaits qui ont intégré la religion progressiste. Ceux qui ont les moyens de payer en billets doux. Et au diable les bénéfices ! « Dussions-nous périr dans la tempête. » Le financier se fait Don Quichotte. La fibre du bien le dévore de l'intérieur.

Sans attendre, la société éditrice de jeux Mattel™ emboîte le pas de cette armée de jolis6pensants. La direction frémit, la direction se meurt d'amour pour l'inclusif. 400 termes jugés offensants sont chassés du Scrabble™. Sandrine Rousseau achète deux boîtes. Elle jouera seule et triomphera de la pression masculine. Sans surprise, une pluie de réactions négatives s'abat sur les instigateurs de cette décision. L'abonné à Disney, également client de Halifax et joueur de Scrabble™? a compris qu'ils avaient déjà perdu la partie.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Le Monde appartient désormais aux « déconstruits », doutant de leur propre identité…
    Les Entreprises s’y mettent ? A nous de faire le Tri !
    Mais le « Consommateur » est tellement aveugle, que ça risque de marcher…

  2. Quel monde pitoyable où il fait soit disant bon de penser « woke ». Arrêtons, ça ne concerne qu’une partie des bobos et des milieux « artistiques » La grande majorité des citoyens ne se laissent pas prendre à ce délire d' »intellectuels » en souffrance
    Il faut boycotter les entreprises complices et faire pression sur le gouvernement pour qu’il combatte cette « théorie » destructrice

  3. Enfin une bonne nouvelle !
    Voici donc une solution qui semble efficace, gratuite et à la portée de chacun : le boycotte de ces structures qui veulent nous détruire intellectuellement…

  4. La folie communicative de certains individus mal dans leur peau et leur cerveau n’a pas que des adeptes et c’est heureux car la société, déjà grandement décadente, ne donnerait naissance qu’à des robots sans âme, dont le seul intérêt serait leur désir sexuel dépravé. Que des sociétés importantes se laissent alller à ce mode de vie pervers, sans aucun sens moral, laisse entrevoir le manque de bon sens de leurs dirigeants et la disparition de ces établissements ne peut être positif pour la société

  5. Il est heureux de voir que certains prennent conscience de l’abrutissement totalitaire des « déficients » américains et de leur impact gravissime sur les populations. Rien d’américain pour ma famille.

  6. « Sandrine Rousseau achète deux boîtes. Elle jouera seule… »
    Vous presumez bien lestement, en employant le féminin, que Sandrine Rousseau est une femme.
    Qui vous dit qu’à l’instant où vous écrivez ces lignes Sandrine Rousseau ne se sent pas homme, écureuil ou machine à coudre?
    Le plus pratique n’est-il pas de parler de « la chose » quand évoque ce qui peut être, indifféremment ou au gré de ses fantaisies, un individu, un animal, un objet ou une masse de matière?

  7. J’ai commencé à boycotter toutes les entreprises woke dans la mesure du possible ainsi que les produits américains (coca cola, Nike etc….)

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