[Satire à vue] Les indécollables du climat coincés dans le musée Porsche
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Ils se prétendent pro-climat. Face à l'étrangeté de l'intitulé, nous supposerons que ces activistes sont en faveur du temps qu'il fait. Soleil, pluie, gel : ils adhèrent. Partant de ce principe, ces curieux militants se collent les mains ici et là. Dans les musées, de préférence. Est-ce la climatisation qu'ils estiment mal réglée ? De rage, ils jettent de la nourriture sur les tableaux avant de faire corps avec le mur. Van Gogh reçut ainsi de la soupe à la tomate dont il fut tant privé de son vivant. Un tableau de Monet eut droit à une ration de purée de pommes de terre. Les menus sont variés. Le service irréprochable.
Dans leur volonté de perpétuer leurs actions ridicules, une poignée de climato-dérangés se mirent en tête d'aller coller leurs mimines sur le sol du musée Porsche situé à Wolfsburg, en Allemagne. Finissant par convenir que Van Gogh et Monet n'avaient joué aucun rôle dans le réchauffement climatique, les militants se rapprochaient du thème qui leur était cher. Voiture, pot d'échappement, émission de CO2, fin du monde... Eurêka ! Les têtes pensantes du mouvement avaient réussi cette association d'idées au cours d'une réunion de créativité. Il ne restait plus qu'à passer à l'action et, ainsi, interpeller le monde entier sur les dangers des voitures Porsche qui ne roulent plus.
I simply wanted to highlight the @Autostadt director’s hypocrisy in first saying that "they wanted to support our right to protest" and then carried out a series of actions to drain our physical endurance. More specifically:
1) At first @Autostadt showed a nice face. 4/ pic.twitter.com/SZ4BzOKCP0— gianluca grimalda (@GGrimalda) October 24, 2022
Nullement dérangé par ces hurluberlus rivés à terre aux abords des modèles exposés, monsieur le directeur du musée voit l'heure arrivée de fermer boutique. Avoir avoir salué les employés, il éteint lumière et chauffage, ferme les portes à double tour et rentre chez lui boire un bon vin chaud à la santé de ses gardiens de nuit bénévoles. Quarante-deux heures plus tard, toujours collés au plancher, les activistes (de moins en moins actifs) voient enfin revenir leur tortionnaire. La police est alertée. Entre-temps, le climat s'est amplement dégradé au sein de l'institution. Les désenglués enragent. « Ils ont refusé notre demande de nous fournir un bol pour uriner et déféquer de manière décente », clame l'un d'eux. Aucune dame pipi accréditée par la marque n'est venue assister les malheureux. Encore plus gonflé que les roues des bolides de sports devant lesquels il s'est volontairement scotché, le dénommé Gianluca Grimalda dénonce le comportement de la firme allemande. Des jean-foutre qui ne fournissent ni toilettes ni douche et encore moins de jacuzzi ! Seule une équipe médicale est parvenue à le détacher du sol. La quête de buzz médiatique a tourné au détriment des agitateurs. Dans son combat sans queue ni tête, le climato-tourmenté découvre que la provocation gratuite ne paye pas.
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Un vert manteau de mosquées
44 commentaires
Bravo ! J’en ris encore … On devrait traiter ces terroristes toujours de cette façon . Qu’ils se dém ……. pour se décoller !
Pas question de leur fournir quoi que ce soit pour leurs besoins élémentaires ( pipi , caca … ) , qu’ils se « fassent dessus » ! Ni nourriture bien sûr … Et qu’on les découvre le plus tard possible (Ah ! vous êtes là ? Depuis longtemps ? ) : ils réfléchiront avant de recommencer !
J’espère que la Police a imposé aux rats-collés le nettoyage de toute trace de leur squat.
J’ai adoré ! Mais après la rigolade, je ne peux m’empêcher de penser que si c’était arrivé en France, le Directeur serait mis en examen et obligé de leur payer des dommages et intérêts. Pauvre de nous ! Il n’y a qu’à voir la dernière histoire de viol ; le pseudo mineur aura du sursis et le père de la prison ferme. On parie ?
J’en pleure de rire! Un grand bravo au directeur du musée qui maîtrise bien le concept « d’arroseur arrosé ».
Quand aux problèmes d’hygiène mentionnés par ces militants, ils ne sont que la représentation de l’adage pédagogique « leur mettre le nez dans leur m… ».
Excellente idée de couper la lumière et le chauffage. J’attends avec gourmandise la prochaine vague de froid cet hiver. Ces énergumènes pourront ainsi profiter des bienfaits de la « sobriété énergétique » dont on nous saoule matin, midi et soir …
Le directeur est un génie.
Excellent mas avouez que ces pauvres bougres vous ont apporté de quoi les chambrer sur un plateau ! Merci pour le fou-rire…
Bravo à ce directeur.
Les « verts » ne méritent que dérision et humiliation. ILs sont les fers de lance de notre déclin.
Ils devraient être interdits, comme ils ont dû l’être après ce week-end comme je leur en souhaite tant.