[SATIRE A VUE] Médailles olympiques : le vernis d’Ursula a craqué

médaille olympique dégradée
capture X

La dégradation express de certaines médailles olympiques s'expliquerait par une norme européenne interdisant le type de vernis utilisé jusqu'ici par la Monnaie de Paris.

Que sont les médailles olympiques devenues ? Quelques jours après la fin des Jeux, des athlètes constataient que leurs trophées se dégradaient aussi vite que la peinture bleue de Philippe Katerine. Des photos circulaient, montrant le chanteur redevenu blanc comme neige et des médailles en piteux état. Elle « donne l’impression de revenir tout juste de la guerre », ironisait une championne de skateboard à propos de celle en bronze qu'elle exhibait sur les réseaux sociaux. Fin décembre, les nageurs Clément Secchi et Yohann Ndoye Brouard relançaient la polémique. Semblant sortie d'une fouille archéologique, l'objet était baptisé « peau de crocodile » par l'un des plaignants.

Panique au service après-vente de la Monnaie de Paris, qui frappa du sceau de l'olympisme ces galettes de métal. Le PDG Marc Schwartz exécute froidement trois responsables de production. « Les voilà, les chiens galeux qui ont saboté la fabrication ! Le vernis était défectueux, misérables ! »

Non loin du siège de la Monnaie de Paris, Ursula von der Leyen se cache derrière un pilier du Pont-Neuf. L'Union européenne, encore elle, s'en fut interdire l'utilisation du trioxyde de chrome que l'Institution utilisait depuis des lustres pour fabriquer son vernis. La nouvelle mixture mise au point quinze mois avant les Jeux olympiques s'avérait peu satisfaisante, mais le temps vint à manquer pour expérimenter d'autres formules. Tombée à l'eau, Ursula reçoit les palmes de la tracasserie normative.

En vue des Jeux olympiques du prochain millénaire, la Monnaie de Paris a fait appel aux services d'une entreprise lyonnaise spécialisée dans les processus industriels et les traitements de surface. Philippe Katerine a été confié à un laboratoire. Les recherches pour qu'il retrouve sa couleur originelle ont débuté sous le contrôle du professeur Thierry Breton.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

30 commentaires

  1. On tombe bien bas tout est devenu cocagne en notre beau pays Français réveillez si ce n’est pour vous que ce soit pour vos enfants , arrêtez d’être lâches.

  2. Le trioxyde de chrome, vous rendez vous compte ? Les écolos germaniques ont sauvé la vie des athlètes, à plus ou moins long terme !!! Les progrès techniques correspondent aux « supers esprits » d’aujourd’hui, c’est absolument merveilleux ! Alors, l’allure des médailles…

  3. Un exemple d’idiotie parmi les inepties de cette commission européenne qui les multiplie. Il serait temps de se libérer de ces désaxés qui sévissent à Bruxelles.

  4. Décidément on ne sait plus rien faire !!! Tout fiche le camp !! Et dire que la monnaie de Paris frappait de la monnaie pour un grand nombre de pays dans le monde !! Mais c’était avant !!

  5. ça me fait penser à l’Hermione, toujours en travaux à Bayonne, parce que sous prétexte d’écologie on n’a pas utilisé lors de sa remise en état les bons produits pour protéger le bois !!!!!!!!!!!! résultat : tout à refaire !!!!

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