[SATIRE A VUE] Ministre de l’Écologie ou représentant des « Soulèvements de la Mer » ? 

Capture d’écran (5598)

C'est une sommité intergalactique que Sonia Mabrouk recevait sur CNews. Christophe Béchu, cheveux enduits de gel fixant, semble tout droit sorti du filet d'un pêcheur mécontent. Ne nous fions pas aux apparences. Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France va révéler le véritable intitulé du poste qu'il occupe. Un peu de patience, l'entretien ne fait que commencer.

La journaliste souhaite connaître le résultat de l'interdiction qui fut faite à 450 bateaux de plus de 8 mètres de sortir des ports du golfe de Gascogne entre le 22 janvier et le 20 février. La mise au repos de leur technique de pêche qualifiée de problématique par diverses associations environnementales a-t-elle permis de sauver dauphins et dauphines ? La sole, le merlan et le maquereau que France Nature Environnement estimait en « mauvais état » en ont-ils profité pour se reproduire frénétiquement et ainsi repeupler les fonds marins ? « Vous avez un mois. Pas un jour de plus. » La mission définie par le ministère ne supportait aucun relâchement dans la recherche de l'âme sœur. Les espèces concernées en furent bien conscientes.

Celles-ci apprendront au cours de l'émission que l'État allait, une fois de plus, piocher dans les poches du contribuable pour compenser le manque à gagner de la filière. Un banc de maquereaux sauvé grâce à la classe moyenne mise sur le sable. Les marées mondialistes vont et viennent au rythme des quinquennats lunaires.

Cramponnée à son micro, Sonia Mabrouk compte enfin savoir si le gel de l'activité et des cheveux de son invité a porté ses fruits auprès de la faune en voie de raréfaction. Les pêcheurs affirment qu'il n'en est rien, le ministre attend de connaître le résultat des observations et le pronostic de son coiffeur. Positifs quant à l'efficacité de l'opération, les Français consommeront du poisson venu à la nage d'océans lointains. Mais foin de tergiversation autour d'un supposé redémarrage de la vie sous-marine après seulement un mois d'expérimentation. Le chômage forcé des pêcheurs ayant résulté de la saisie du Conseil d'État par les ONG écologistes, la question qui fâche arrive, tel un pavé dans la mare. Christophe Béchu est-il « le ministre des pêcheurs ou des ONG qui ont empêché les pêcheurs de pêcher » ? En un mot, est-il le représentant d'un mouvement que l'on pourrait nommer « Les Soulèvements de la Mer » ?

Ni l'un ni l'autre. L'homme précise son titre : « Je suis, si j'ose dire, le ministre de la planète. » Omettant de préciser de laquelle il s'agit, le responsable d'expliquer, à juste titre, les répercussions des atteintes au vivant sur l'équilibre de la planète dont il a la charge. Pendant ce temps, les poissons d'océan bordant des pays n'imposant ni restriction ni sacrifice nagent en direction de Rungis. Pêche et agriculture, même gestion suicidaire.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

40 commentaires

  1. Encore un illumine folklorique macronien, appelé a sévir pendant 3 p´tits tours et puis s´en va…tous ces gens la sont des chauffeurs de salles, apres bonnets rouge, gilets jaune, le personnel hospitalier, la Police, la reforme retraite, les agriculteurs, les pêcheurs, les Francais qui financent l Ukraine..Etc il faudra pas s’étonner que les salles se lèvent pour jeter au moins pire des tomates.

  2. Pourquoi ces ONG ne saisissent elles pas ce fameux conseil d’état pour mettre le gouvernement Macron en jachère durant 3 ans ?

  3. On découvre tous les jours qu’un ministre est pire que l’autre et lui , en l’occurrence c’est une perle et digne de la secte .

  4. S’il est comme il le prétend le « ministre de la planète » alors suggérons lui de faire assumer la compensation financière du manque à gagner pour nos pêcheurs à l’ONU. Là il démontrerait alors son titre. Les contribuables Français sont les seuls à être pressés comme les citrons dont on préfèrerait arroser les poissons (en référence à Bobby La Pointe).

  5. comme son patron il a pris le melon, « ministre de la planète » ce garçon est en lévitation, en résumé les bateaux de 8 mètres n’avaient pas le droit de pêcher, mais le super chalutier malouin lui qui pêche 400 tonnes jour et peut stocker 7000 tonnes lui a eu droit de pêcher, et celui là ne fait pas de détail, il racle tous les fonds et ne tri pas les espèces, puis il va vider aux pays bas, pour retour par camion en France où le produit de sa pêche est transformé en surimi, allez bonnes gens vous pouvez vous gaver de broyat de poissons aromatisés, bonne chance à tous.

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