[SATIRE À VUE] Mixité : la mairie de Strasbourg équipe des élèves de GPS !
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La mairie de Strasbourg souhaite une meilleure répartition de l’espace entre les filles et les garçons dans les cours de récréation de la ville. Elle a étudié l'emprise respective des garçons et des filles sur la cour de récré grâce à des vêtements équipés de GPS.
Entre Lyon et Strasbourg, la compétition woke fait rage. En ligne de mire : les cours d'école. Grégory Doucet s'étant mis en tête de les dégenrer, les élus de Strasbourg ne pouvaient rester à la traîne. Ils sont autant capables que ceux de Lyon de doucher l'enthousiasme des jeunes élèves avides de jeux de ballon. Mais avant cet avènement de la morosité en milieu scolaire, il leur faut lancer une vaste étude visant à confondre les responsables de ce charivari d'un autre âge. Dans une école, 125 élèves du primaire viennent ainsi d'être équipés de vêtements incluant un GPS. Le flagrant délit pour occupation abusive du territoire par les garçons sera constaté. Allez, hop ! Pas de discussion. Moins 3 points sur le permis de s'amuser.
La conséquence de cette surveillance est déjà décidée en haut lieu. Une élue de la ville avoue l'objectif de la végétalisation des cours d'école en 2026 : « Cela permet de changer les habitudes des élèves, qui pratiquent essentiellement des sports plutôt masculins comme le foot ou le basket. ». Le ballon est l'ennemi du wokiste. Tout ce qui roule et rebondit doit être chassé de l'univers scolaire. Globes terrestres gonflables jetés par la fenêtre. On ne sait jamais...
Féminiser ou déviriliser?
Depuis son arrivée à la mairie, l'angoisse tenaille l'équipe de Jeanne Barseghian. L'élue en charge des égalités de genre fait part au JDD de son effroi face à l'ampleur de la catastrophe : « 80 % de l’espace d’une cour de récréation est occupé par seulement 20 % des enfants, et majoritairement des garçons. ». La mairie renonce à attacher les garçons à un arbre. Grâce aux quelques centaines de milliers d'euros dépensés pour l'opération, les élus vont découvrir ce que tout être pensant peut constater d'un simple coup d'œil. Le surréalisme local est à double face. Grégory Doucet déclare forfait. Strasbourg prend la tête de l'absurdité en milieu scolaire. La féminisation des cours d'école à marche forcée est, dorénavant, l'apanage de la capitale alsacienne. L'élue se défend, toutefois, de toute atteinte au genre des footballeurs contrariés : « Nous n'avons pas pour ambition de déviriliser les cours de récréation ni de régler les conséquences de plusieurs siècles de patriarcat. » « Mais c'est un bon début », serions-nous tentés d'ajouter.
Sur X, un internaute fait observer que l'organisation de jeux mixtes par les enseignants (telle la balle aux prisonniers) pourrait obtenir des résultats similaires à ceux recherchés par les mandarins du genre. Le malheureux ne semble pas savoir que le bon sens peu onéreux n'est pas du ressort de l'illuminé progressiste. Se contenter de regarder est trop simple. À un concert de Mylène Farmer, le bobo sort son « foulomètre » pour savoir s'il y a du monde.
L'une des activités ludiques à venir portera le nom de « roue à jeux inclusifs ». Un OVNI qui présente le mérite d'amuser essentiellement ceux qui ont décidé de l'infliger aux enfants. Au terme de cette étude loufoque, les gilets connectés seront là pour témoigner de l'intérêt de tous et toutes pour cette roue que l'on espère carrée. Le ballon inclusif sera à l'image du cerveau de ses commanditaires. Non sphérique et très lourd.
Sous prétexte de l'anonymat des cobayes choisis, il n'y eut pas recours à autorisation parentale. Chassez le naturel communiste, il revient par l'écolo.
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Un commentaire
Et si les enfants avaient l’idée d’échanger les blousons ou de les laisser accrochés au porte manteau. C’est ce que je suggérerais à mes petits enfants si ils étaient dans une école à Strasbourg.