[SATIRE À VUE] Pleurons sur les fins de mois difficiles de Mathieu Kassovitz
2 minutes de lecture
Le gaz, l'électricité, l'essence... chez Mathieu Kassovitz, les factures s'accumulent. Sur le plateau de LCI, l'acteur fait part de ses difficultés financières : « Non, mais la France va mal. Moi, je gagne beaucoup d'argent, je n'arrive pas à m'en sortir, je ne sais pas du tout comment font les gens. » Sans doute invité en tant que soutien psychologique, Henri Guaino tente de rester impassible. Surtout, ne pas montrer son émotion face au cas social qui fait part de sa détresse. De la dignité, du professionnalisme. Il saura trouver les mots qui réconfortent. Il poursuit : « Le prix de l'électricité, le prix du gaz, c'est un délire. L'essence... tout est cher. »
« Avez-vous essayé la bougie ? » L'ex-ministre pourrait risquer cette question, mais il craint qu'elle ne soit inappropriée. Ce mode d'éclairage dans un appartement en lisière du bois de Vincennes ? Vous n'y pensez pas ! Le risque d'incendie est trop important. Allez réduire votre facture d'électricité dans ce contexte !
Un drame social à petit budget
« Pour l'essence, avez-vous essayé l'alcool de betterave ? » Henri Guaino imagine des solutions judicieuses. Si la rédaction de LCI dispose d'un alambic, il peut parvenir à extraire un ou deux litres et, ainsi, fournir la quantité de carburant nécessaire pour que Kassos rentre chez lui.
Quant au gaz... Pourquoi ne pas tirer un film de cette souffrance ? « La haine de la facture de gaz ». Un drame social avec Marina Foïs dans le rôle de la cuisinière. Faute de gaz, la pauvre femme ne parvient plus à nourrir les migrants qu'elle héberge. « Le CNC vous alloue un gros budget et vous pouvez ainsi chauffer votre appartement. » Les conseils pleuvent sur l'homme aux fins de mois difficiles, mais rien ne parvient à lui faire retrouver espoir en la gauche ou la droite. « Je ne pense pas que ce soit un problème français, je pense que c'est un problème international », conclut Mathieu Kassovitz.
Depuis cette confession émouvante, la situation de celui qui réside à la lisière du bois de Vincennes (10.000 euros le mètre carré) s'est encore détériorée. Le montant d'un voyage retour vers la Terre ne lui est plus accessible. Trop cher, trop loin. Les gens dont il parlait mesureront à sa place l'indécence de ses plaintes.
Thématiques :
Matthieu KassovitzPour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
28 commentaires
Il suffit de ne plus manger de pain avec les nouilles et le tour est joué ! Si on arrêtait avec l’exception culturelle française pour voir !
Peut-être aussi que les impôts et les prélèvements en tout genre que ses amis souhaitent encore et encore augmenter ne l’aide pas a sans sortir ? Dans ce pays ces toujours les plus nantis et les miens protégeaient socialement, que l’on entend le plus ou qui bloquent le pays.
Il y a des dépenses qui écornent le budget …voilà le souci..
Moi je pense qu’il faudrait arrêter de parler de tous ces artistes bobos déconnectés de la vie réelle.
J’aurais bien une solution a proposer a ce brave homme de gauche dans le besoin, pour réduire sont budget énergétique ! Se serait qu’il vote pour le programme d’un certain parti politique souhaitant baisser la TVA sur les énergies !
Les gens modestes qui votent à gauche trouveront sans doute un chaleureux réconfort dans ce constat fait par Kassovitz. Même ceux qui vivent grassement des subventions accordées au cinéma français ont des fins de mois moins aisées. Cette problématique que partagent les gens à l’aise financièrement avec ceux qui ne le sont pas du tout ne résoudra en rien les problèmes de ces derniers mais les aidera à comprendre qu’avoir plus d’argent n’est pas une solution face à l’inflation. Et c’est un artiste de gauche qui le dit…
Comme quoi on peut être un bon acteur sans avoir de cerveau
Comme quoi même chez les riches, les friqués il y a des Cassos. Qu’il aille dans les banlieues pour faire la manche. Excellent article.
Il n a jamais eu une actualité cinématographique intense un rythme de travail soutenu quelques films des commentaires sur des documentaires et des prises de paroles trompeuses car semblant révoltées mais pas trop. En fait je ne le perçois pas comme un bourreau du travail et loin de moi l idée de penser qu il est une feignasse vraiment je n oserais pas penser cela et je suis rassurée sur son sort, il doit bénéficier des aides généreuses allouées aux intermittents du spectacle même dans le cadre d une activité plus que limitée.
Un future ministre des finances du front populaire !ils ont besoin d’economistes de ce genre pour gerer le budget de la France !?
Quand j’aurai cinq minutes, je m’attarderai sur le sort de ce malheureux.
Je note méanmoins qu’il fait preuve de compassion (!) envers nous autres :
« je ne sais pas du tout comment font les gens. »
Eh bien nous on sait, mon bon monsieur. Et c’est tout bête. On se restreint. On calcule. On fait des coupes.
Et là, justement, on s’apprête à voter…
En lisant cet article j’ai failli pleurer… de rire !
Excellent article . Il peut être content de pouvoir encore se chauffer , tant de français laborieux n’en ont plus les moyens et certains ne font pas 3 repas par jour .
Je gagne beaucoup d’argent, je n’arrive pas à m’en sortir, ben je te donne un conseille, bois moins de champagne et mange moins de caviar et de homard et tu t’en sortira.
Excellent ! Bonne plume ! Je mets une kyrielle de pouces en l’air, de « j’aime » de « like » tant qu’on y est.
Mais est-ce utile de relayer les pleurnicheries indécentes des ces coucous professionnels de l’état ?
Quelle plume !
« Le premier argent que l’on gagne est celui que l’on ne dépense pas « .
Mesdames et Messieurs les futurs députés de demain , je vous demande d’écrire ceci mille fois avant d’oser vous présentez dimanche et dimanche prochain devant nous .
Vous en êtes incapables naturellement .