[SATIRE À VUE] Pour lutter contre le harcèlement… un sifflet « repousse-relou »
Pour tenter de mettre fin aux agressions de jeunes femmes qui perturbent la bonne marche des affaires, les commerçants du quartier Canclaux de Nantes distribuent des sifflets dits « repousse-relou ».
À Nantes, le « vivre ensemble » devient musical. Inutile d'avoir suivi les cours du conservatoire pour jouer de ce sifflet baptisé « repousse-relou ». Une seule note sort de l'instrument. Toujours la même : « Au secours ! » Effrayé par cette alarme portable, le harceleur est supposé s'enfuir vers une autre Nantaise qui, à son tour, lui interprétera la mélodie du bonheur de vivre dans ce quartier de la ville. Les commerçants alentour font ce qu'ils peuvent pour encourager les jeunes filles à venir encore se promener dans ces allées d'inspiration « coupe-gorge ». Et les Nantaises de s'époumoner lors de leurs après-midi shopping. « Elles jouent du sifflet debout, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour la municipalité, ça veut dire beaucoup. » L'équipe du maire écolo Joanna Roland reprend en chœur ce tube de France Gall.
Quelques internautes font aimablement remarquer que le son strident de l'instrument pourrait, le cas échéant, faire redoubler l'insistance du gêneur, voire décupler son intolérance au refus. Les témoignages de l'efficacité de cette arme dissuasive ne se bousculent pas, sur les réseaux sociaux et lors des reportages sur le sujet. Les potentielles utilisatrices se contentent de tester l'appareil, puis de rire... Le plus enthousiaste est le bricoleur à chignon qui mit au point le sifflet. Fabrication via une imprimante 3D, forme de domino. 30 euros les 10, 100 sifflets pour 70 euros. Et tarif préférentiel pour les viols en réunion ? Le créneau fut pressenti par cet artisan d'allure antifa. Le poison et l'antidote sont en vente dans la même crémerie.
Bientôt le pipeau « refoule-racaille » ?
Bientôt, la concurrence sort le pipeau refoule-racaille. Entre les gêneurs et les passantes, le ton monte. Un militant LFI conçoit la flûte traversière « Va-t'en, vilain monsieur ». Les relous quittent la ville, face à ce déferlement de haine.
Il va sans dire que la presse locale se pâme devant l'invention. À la suite des propos de la présidente de l'association des commerçant du quartier Canclaux dénonçant une délinquance galopante, Ouest-France termine son article sur l'air des lampions : « Plus tendance, tu meurs ! », conclut le rédacteur. Et youpi ! En cette année 2025, la joie de la diversité se porte autour du cou. Éventuellement tenu par une chaînette en or que le jeune homme importun appréciera, l'objet est distribué gratuitement aux demandeuses par les commerçants. Handicapés par l'insécurité ambiante, ceux-ci se sont tournés vers leurs propres deniers pour financer l'opération. Pendant ce temps, la mairie compte les notes de musique. Dans le cadre de ses activités culturelles estivales, un concerts de sifflets en plein air réunira les virtuoses locales. Interprétation des plus grands succès de France Gall. Résiste n'est pas au programme.
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)
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3 commentaires
Elles l’utiliserons ( vidéos à l’appui) envers des dragueurs blancs un peu lourdingues qui tentent leur chance, et s’interdirons de le faire face à des racisés de peur de passer pour une vilaine.
Je les défie de souffler fort en présence d’un couteau ou d’une machette.
La remigration des délinquants étrangers devrait être la norme
Histoire à vous couper le sifflet.
Un moyen de pression cependant, histoire de rentabiliser le sifflet. aller jouer du sifflet devant la mairie jusqu’à ce que le ou la mairesse accepte de mettre des caméras, d’armer la police municipale et demande à Darmanin le justicier de sévir contre les « délinquants ».