[SATIRE A VUE] R. U. : le « roi des hôtels pour migrants » se frotte les mains

@Commander, U.S. Naval Forces Europe-Africa/U.S. 6th Fleet/Wikimedia Commons
@Commander, U.S. Naval Forces Europe-Africa/U.S. 6th Fleet/Wikimedia Commons

Le Daily Mail rapporte les montants faramineux engrangés par Graham King, l'homme d'affaires qui s'est spécialisé dans l'hébergement des nouveaux arrivants. 

En Angleterre, le surnommé "roi des hôtels pour migrants" va voir sa fortune atteindre le milliard de livres sterling. Graham King se frotte les mains devant le contrat qu'il a signé avec le ministère de l'Intérieur. L'humanisme est une valeur sûre. Par ici, les bateaux chargés d'Afghans et d'Africains. De la côte, il veille à ce qu'aucun ne chavire. Grâce à ces arrivées massives, ses revenus ont augmenté de 400 millions de livres sterling en 2023.

La mouvance "antifa" lui assure un remplissage de ses établissements en toutes saisons. C'est un partenariat comme en rêvent les patrons de multinationales. En échange de ses services, le dindon de gauche ne demande aucun versement de dividendes. En France, la direction des hôtels "Formule1" réquisitionnés pour la même cause jalouse la réussite de l'Anglais. La concurrence est rude. Des experts en marketing suggèrent une campagne de publicité dans les rues de Kaboul. France, terre de confort. Petit déjeuner copieux.

Outre-Manche, l'homme d'affaire a diversifié son mode d'hébergement. Casernes désaffectées, appartements divers, tout ce qui porte toit crache de la livre sterling. Un geyser de bons sentiments converti en monnaie sonnante et trébuchante jaillit du business. Lorsqu'il milite pour l'accueil tous azimut, le député Insoumis sait qu'en remerciement de ses bons offices, il trouvera un emploi de serveur sur le yacht d'un magnat de l'hôtellerie migratoire, dès son mandat achevé. Le dur métier d'idiot utile a ses petites compensations.

Milliardaire et ingrat, l'homme n'aurait prévu aucune tournée de remerciements parmi les zadistes et autres antifas résolus à l'enrichir. A la surface de la baignoire dont le débordement inonde l'Angleterre, le vendeurs d'éponges flotte cigare aux lèvres. Pas un mot, pas un ticket repas pour les bénévoles de Calais qui lui assurent un flot continu de nouveaux arrivants. Son contrat avec le gouvernement anglais jusqu'en septembre 2029 lui épargne d'avoir à féliciter le petit personnel. Cet ancien patron de parcs à caravanes trouvera comment répondre à une demande toujours croissante. Baraques en tôles, tentes délabrées, caves humides... Et un repas servi par les Thénardier ! Chaud devant !

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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