[SATIRE À VUE] Ramadan : que ferions-nous sans œufs ?

Sur BFM TV, la vice-présidente de la Fédération des marchés de France, Maria da Silva, estime que l'une des causes de la raréfaction des œufs dans les grandes surface est la surconsommation de ce produit en période de ramadan. La meute gauchiste rapplique pour la traiter d'islamophobe.
C'est la ruée vers l'œuf. Les poules ne suivent plus les cadences infernales imposées par le consommateur. Ici et là, on constate des rayons vides dans les magasins. Une dame fait part de son désarroi à Ici Bourgogne-Franche-Comté : « Je ne vois rien du tout. Il n’y a plus d’œufs. » Omelettes annulées, mousses au chocolat ajournées, crises de foie reportées... Le secrétaire général du Syndicat français de producteurs d'œufs confirme la tendance à la pénurie : « Effectivement, des rayons sont clairement vides ou parfois parsemés. » Selon le quotidien La Provence, « en 2024, il s'est vendu 300 millions d'œufs de plus qu'en 2023 ».
La baisse du pouvoir d'achat des Français pourrait être la cause de la raréfaction du produit. Le coût de la viande amènerait le client à se reporter sur les œufs. Le professionnel du secteur, Thomas Barlett, annule le conditionnel : « Il y a eu un report de la consommation de la viande classique à l'œuf. »
Sur BFM, un journaliste a la mauvaise idée de mêler le ramadan à cette affaire de rupture de stock. Traditionnellement, les périodes de fêtes sont l'occasion d'une débauche de blancs montés en neige. Et là... patatras ! Enfer et damnation. Mais que vois-je ? C'est la fiesta du samedi soir au quotidien jusqu'au dimanche 30 mars. « Ça peut représenter une explication parmi d'autres ? », est-il demandé à la vice-présidente de la Fédération des marchés de France Maria da Silva.
Celle sur qui la foudre va tomber a l'idée regrettable de provoquer les cieux en répondant par l'affirmative à la question du journaliste : « Oui ça peut. » Elle peut le dire. Ça peut. Le dérapage islamophobe ne fait que commencer : « Au moment du ramadan, les gens consomment énormément d'œufs. Ils cuisinent, ils font leurs gâteaux... Il y a une grosse consommation d'œufs, actuellement. »
Selon le vieil adage « on ne fait pas d'omelette sans casser le moral de Mathilde Panot », celle-ci sort immédiatement du poulailler LFI pour caqueter à la cantonade : « L'islamophobie médiatique n'a décidément plus de limites. » À sa suite, une pléiade de beaux esprits dénoncent le même fléau, L'Humanité manque de s'étouffer. « Les musulmans ont bon dos », ajoute Mathilde Panot.
Partant de ces plaintes, force est de constater le conflit à venir entre les forces antiracistes et le site d'infos tunisien lapresse.tn. Battant le record d'islamophobie réalisé par BFM, celui-ci fait état d'une surconsommation d'œufs en période de ramadan. Un stock de 25 millions d'unités aurait été constitué en prévision de la fête musulmane. Au 17 mars, déjà plus de 17 millions avaient été vendus. Les militants de gauche sont atterrés. Les fêtes de Pâques arrivent à grands pas. Le trop-plein de cloches va faire les gros titres.
Après l’huile en 2022, les œufs en 2025.
Les musulmans ont bon dos.
L’islamophobie médiatique n’a décidément plus de limites. https://t.co/fpxjiqchUi
— Mathilde Panot (@MathildePanot) March 17, 2025

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5 commentaires
Oui il convient de marcher sur des oeufs pour éviter tout quiproquo .
M’enfin ! Qu’y a t’il de phobique dans le fait de constater qu’une pratique religieuse incite les fidèles à consommer plus de certains produits pendant une période spéciale ?
Ces pauvres LFI devraient eux se mettre au valium.
Les consommateurs de viande se sont reportés sur les œufs, source de protéines moins coûteuse que la viande. On va bien finir par nous pondre une taxe sur les œufs …
Je me demande ce qui indigne le plus les membres actifs de LFI du soupçon de salut nazi ou d’islamophobie, lequel tient la corde ?… ou peut-être sont-ils à égalité d’indignation pavlovienne ?!…
P.S. les rayons « œufs » des hypermarchés ne seraient-ils pas plutôt « clairsemés » que « parsemés » ( sic ) ?!…
A l’approche de Pâques, c’est l’époque de la chasse aux œufs. Chercher les œufs parsemés dans le supermarché, surtout quand ils se font rares, est bien plus ludique pour la clientèle que la barquette moche et grise habituelle. Mon explication est quelque peu bancale, je le reconnais.