[SATIRE A VUE] Raphaël Glucksmann demande le retour de la statue de la Liberté

Lors de la clôture du congrès de Place publique, Raphaël Glucksmann tente le buzz en demandant la restitution du chef-d'œuvre de Bartholdi.
« Donner, c'est donner ; reprendre, c'est voler. » Dans la cour de récréation de la gauche, Raphaël Glucksmann se rit de cet adage. La France a donné la statue de la Liberté aux États-Unis, il va demander aux Américains de la restituer. Pour son discours de clôture du congrès de Place publique, le coup d'éclat remporte un franc succès auprès de la marmaille venue acclamer son meneur : « Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans […] rendez-nous la statue de la Liberté ! » Des cris retentissent, la foule exulte. Dans la guerre contre la paix, tous les coups sont permis. Assez de tapes dans le dos, la France va demander à tout récupérer : la statue de Bartholdi, puis Mickey, qui fut inspiré d'un surmulot parisien, Sylvester Stallone, dont la grand-mère était française... Pas de quartier !
Une place de choix attend la dame qui éclaire le monde de son flambeau. Elle trônera devant les anciens studios de C8. Grandiose, monumentale, Raphaël Glucksmann à ses pieds. Tout petit. Minuscule. Devant un tel symbole, le gauchiste s'efface. De ses mains, il aura remonté le chef-d'œuvre tant bien que mal. La tête en bas, le bras tendu à l'horizontal. Peu importe la posture, pourvu qu'on ait l'ivresse des droits de l'homme.
Donald Trump privilégierait le parachutage sur France Inter
Le PS demande une notice, l'Élysée possède les tours de vis. Les bricoleurs de la liberté se tiennent prêts à accueillir le colis. Édouard Philippe revendique de l'immerger dans le port du Havre. Une statue de la Liberté sous-marine ferait la fierté de la ville. La tête hors de l'eau, les deux pieds dans la vase. Un signal pour les générations futures.
La question du transport de l'objet se pose désormais aux forces de gauche. Retour au bercail sur un navire insubmersible avec orchestre sur le pont ou Chronopost ? Le débat enflamme les apparatchiks de Place publique. Donald Trump privilégierait le parachutage sur France Inter. Installé non loin de sa réplique située aux abords du pont de Grenelle, l'original ferait bonne figure. Concernant le manque à gagner de la ville, Raphaël Glucksmann se montre conciliant. Une représentation géante de Léa Salamé viendra compenser la perte touristique occasionnée par le départ du cadeau offert par la France en 1886. Sur l'îlot new-yorkais, un phare dans la nuit tyrannique que traversent les USA sera le repère du yacht loué par Marion Cotillard. Une enclave du Boboland aux portes de l'Amérique. Omar Sy et Dany Boon en vestales placées de part et d'autre du monument. Il est des offrandes que l'on ne reprend pas.

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10 commentaires
Ah Jany Leroy vous m’avez encore bien fait rire avec ce poste. Il vaut mieux le prendre a la rigolade que de bouillonner dans sa tête.
et grace aux francais les usa n’ont pas le portrait du roi charles 3 sur leurs billets de banque ;
« Si les Ricains n étaient pas là
Vous seriez tous en Germanie
A parler de je-ne-sais-quoi
A saluer je ne sais qui
Un gars venu de Géorgie
Qui se foutait pas mal de toi
Est venu mourir en Normandie
Un matin où tu n y etais pas ».
Michel Sardou
C’est un concours pour sortir la plus grosse ânerie? TI a raison de taper fort car la concurrence est rude en ce moment…
On espère que Gluckman ne va pas demander la momie de Biden. Nous craignons le pire.
Merçi M. Leroy pour votre commentaire acerbe et néanmoins ironique de ce guignol qui n’a aucun sens du ridicule.
La porte-parole de la maison blanche , vient de s’exprimer.
Il est hors de question de rendre la statue .
Et a ajouté en direction de cette eurodéputé inconnu .sic
Que sans les USA , il parlerai allemand a-t-elle rajouté .
Ils sont pitoyables !
Pauvre petit homme: outre d’être du dernier grotesque, son seul programme politique c’est l’anti trumpisme? Des Français ont-ils vraiment cru qu’il allait faire « revivre » le PS? En fait, il s’est cru malin, le vent en poupe: toute la politique de la Macronie élargie en est restée à Biden. Comme si Trump n’existait pas.
Il fait le malin mais s associera avec Melenchon aux prochaines elections. J espere que les USA de Trump l expulseront a l entree de l aeroport JFK s il s y présente …..