[Satire à vue] Roussel et Philippot détruisent le barbecue de Sandrine Rousseau
2 minutes de lecture
Le Français ayant utilisé son barbecue tout l'été se trouva fort dépourvu lorsque Sandrine Rousseau fut venue. Avec son charbon de bois et ses grillades, il avait fait étalage de sa virilité. La viande rouge, la chasse, la nostalgie des cavernes... À ses côtés, madame n'osait broncher. On n'arrête pas un aoûtien en proie à ses pulsions carnassières.
La fin des vacances venait mettre un terme aux démonstrations de force de l'estivant Cro-Magnon. Sur les haut-parleurs de la soirée méchoui, la redresseuse de torts écolo accusait : « Il faut changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité. » L'épouse le savait. Pour faire le malin, son mari avait refusé de faire griller des pousses de soja... Joli personnage ! « Cette viande rouge renvoie à tout une masculinité autour de la viande », insistait-elle. La gent féminine avait compris. À l'avenir, leurs partenaires s'occuperaient du barbecue simplement vêtus d'une robe à fleurs et d'escarpins fantaisie. Assez de virilisme tapageur, assez de merguez à la symbolique odieuse... Le dossier « barbecue » semblait enfin réglé.
Que nenni. « La nourriture des hommes émet 41 % de plus de gaz à effet de serre que celle des femmes. » Sandrine Rousseau remettait le couvert. Le cassoulet n'était pas en cause, mais la préférence de l'homme pour l'alimentation carnée. Ces irréductibles viandards réchauffeurs de planète et de charbon de bois participaient de la montée des températures. Le complot devait être dénoncé.
Au micro d'Europe 1, Fabien Roussel, communiste et glouton de service, réagit aux propos de l'herbivore à lunettes. Il n'est pas d'humeur à se laisser déconstruire : « On mange en fonction de ce que l'on a dans le porte-monnaie et pas de ce que l'on a dans sa culotte ou dans son slip. » La fin de l'abondance annoncée par qui nous savons ne prête pas à philosopher devant la cuisinière à gaz. Florian Philippot tape également du poing sur la table : « On a à la tête du pays un fou furieux qui veut nous couper le chauffage cet hiver et nous entraîner dans une guerre, mais non. On débat... de viande au barbecue ! »
La distraction estivale paraissant terminée, dans les foyers chacun se relaie devant le téléviseur pour guetter le prochain sketch de Sandrine Rousseau. Les chrysanthèmes, la dinde, les sapins morts, les citrouilles d'Halloween. Le calendrier est chargé. L'automne abonde en événements réchauffeurs, l'hiver les multiplie... Nous ne sommes pas sortis de l'auberge rouge.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
42 commentaires
Quel bonheur de lire un texte plein d’humour et sarcastique à souhait! Un très grand merci, M. Leroy!
Oui, cet article est le reflet parfait de ce qui nous gouverne actuellement.
oh, oui ! je suis plié en deux à la lecture de cet article. Merci Jany LEROY
J adore l expression « herbivore à lunettes » je l imagine tel un lapin en train de brouter le gazon
J’adore. Merci cela fait du bien le matin un tel article. Oui, on est chez les fous furieux.
Les élèves de la » professeuse » Rousseau ne doivent pas s’ennuyer en cours; ils ont droit, tous les jours (de classe) à un cours magistral de conneries.
Elle est quand même perchée Sandy, et drôlement haut. Au départ elle doit probablement avoir un don, elle a tellement bien travaillé que ses représentations atteignent désormais des sommets. Chapeau l’artiste.
Je me demande si quelqu’un a pensé à mesurer les émissions de gaz à effet de serre des emetteurs de « conneries », en particuliers celles de Sardine Ruisseau. Ça doit être edifiant !
Elle est tombée par terre c’est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau c’est la faute à Sandy Rousseau.
Ces gens sont dangereux et parler de ces bêtises à longueur de temps permet de ne pas aborder les vrais sujets !
Mardi 30 août je tombe sur » on refait e monde » (RTL) animé par Eric Brunet. Thème: la viande au barbecue avec R. Bachelot, une EElV et un autre. On connait le discours sectaire de EELV mais celle qui m’a sidéré c’est la Bachelot qui nous a servi une diatribe anti masculinité , je résume : « les mecs s’amusent au barbecue ou à bricoler et les femmes se coltinent les tâches ménagères ». Insupportable, l’incapable Bachelot qui ne sait que distribuer des leçons de morale depuis 20 ans . En attendant, en France, les services publics sont à sec, le pays ne produit plus rien à part de la dette, les tensions civilisationnelles s’exacerbent, on est soumis au USA pour notre ruine…et les médias, incapables d’une critique sur Macron ou d’ouvrir leurs antennes aux vrais opposants, font des débats wokiste et culpabilisants. A lire de Yannick Jaffré : »Paris-Moscou, allez simple contre le féminisme ».
Si dame Sandrine n’existait pas, il ne faudrait surtout pas l’inventer.
Ah, l’Auberge Rouge ! Ce roman d’horreur sur le sort des clients du passeur de la Rance au XVII° siècle a-t’il été lu par madame Rousseau dont le nom rappelle trop celui du destructeur de la civilisation européenne ? Cette femme a assujetti son mari aux taches dites subalternes . Du coup il a oublié de lui faire des enfants .
Très drôle le passage sur le cassoulet.
Elle fait partie de « l’instruction » nationale? Heureusement qu’elle ne professe plus.
Mais pendant combien de temps elle a du abrutir ses élèves de bétisses, de fadaises et de crasses.
Quelle éducation pour nos compratriotes.
Il ne faut plus parler d’elle dans les médias. Elle finira par se taire . Et ce sera une très bonne chose pour notre
pays.
Bien d’accord : il faut l’ignorer et cesser de lui faire de la publicité !
C’est bien ce que je pense, c’est le siècle des fous furieux.
Oui ça resume bien la situatio’.
Affligent face à l’envahissement des egorgeurs de moutons on se focalise sur les grillardins dû dimanche. Les pousses de soja sont génératrices de carences cérébrales.
M. Leroy,
je lis souvent vos papiers avec délectation appréciant leur justesse teintés d’un humour ravageur.
Pourtant, je vous demande instamment d’éviter de parler de cette pitoyable marionnette qui ne fait plus rire,
étant consternante de bêtise crasse. Avec tous mes remerciements.