[Satire à vue] Sandrine Rousseau ne rase plus gratis
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L'action se situe quelque part dans Paris. Sandrine Rousseau pose fièrement aux côtés d'une manifestante portant une pancarte sur laquelle est inscrit : « Pubis et forêt : arrêtons de tout raser. » L'engagement politique est fort. La militante écolo fait allusion à ces esthéticiennes qui opèrent à la tronçonneuse et à ces bûcherons virtuoses de la cire à épiler. Les arbres hurlent de douleur tandis que les clientes des instituts de beauté souffrent de ces méthodes brutales. Le scandale méritait d'être dénoncé. Le cliché publié sur Twitter provient peut-être de « la marche contre la vie chère et l'inaction climatique » ou d'un autre événement... peu importe. L'art de Sandrine Rousseau s'exerce au-delà de ces contingences bassement terrestres. Aujourd'hui engagée contre la dépoilisation des espaces pubiens, demain en faveur du slip kangourou pour tous, l'élue verra ses revendications classées au patrimoine mondial de la guignolade.
Bon j'avoue, elle est plus drôle que moi. pic.twitter.com/R1QWER3fWi
— Sardine Ruisseau (parodie) (@sandruisseau) October 16, 2022
Deux climato-agitées jettent de la soupe à la tomate sur le tableau de Van Gogh Les Tournesols à la National Gallery de Londres. Immédiatement, la député verte s'extasie : « L'action de ces jeunes avec de la soupe est hyper intéressante parce que très dérangeante. » Le personnel d'entretien du musée confirme. Le nettoyage de la vitre protégeant le chef-d’œuvre perturba le fonctionnement de l'établissement. Finesse de l'observation, rapidité de réaction... « La colère monte chez les jeunes contre l'inaction climatique. Et ils ont raison d'être en colère. Vraiment. Il n'y a pas de quoi rire ! » ajoutait-elle. À peine rentrée en son domicile, Sandrine Rousseau mettait à mijoter de pleines bassines de soupe à la tomate... Livre de cuisine en main ouvert à la page « recette contre l'inaction climatique », elle touillait et touillait encore la mixture qui allait mettre un coup d'arrêt au réchauffement d'origine anthropique. La victoire était à portée de cuillère en bois d'arbre mort.
Moquée à droite, incomprise à gauche, l'artiste connaît le sort des rétrovisionnaires en décalage avec leur époque. Le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse, insensible à la créativité de l'égérie écolo, dénonçait « un message affligeant. Ce sont les talibans qui détruisent les œuvres. »L'aspect hyper intéressant de deux pseudo-militantes collées à l’œuvre qu'elles viennent de souiller échappe aux progressistes les plus acharnés. L'élève dépasse les idéologues qui l'inclurent dans leurs rangs. Bientôt isolée, livrée à elle-même... tout peut arriver. Une carrière dans l'épilation ou scotchée sur le fronton d'un ministère ? La fonction décorative de Sandrine Rousseau semble actuellement sous-exploitée. Sa présence dans une manifestation, quelle qu'en soit la revendication, est un atout indéniable pour l'impact médiatique de l'événement. Rémunérée selon l'originalité de ses déclarations, la belle se verrait bientôt à la tête d'un empire. Encadrée à la National Gallery, la foule se presserait pour constater qu'elle existe vraiment. Yannick Jadot tient un joyau dont il semble ignorer la valeur.
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)
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23 commentaires
Soit lui payer un aller simple pour aller manifester avec les femmes iraniennes qui ne veulent de ce soit disant « voile qui embellis » … Soit lui couper « le sifflet » ET ne plus parler d’elle serait une première décision écologique d’ampleur pour sauver la planète ! ! ! …
C’est économique, les écolos n’ont pas besoin de détracteurs pour se ridiculiser, ils y arrivent tout seuls.
Chaque jour j’attend avec délectation quelle perle va nous sortir Mme Rousseau . Gageons qu’un jour elle va finir par bloquer le port de Marseille .
Peut on dire qu’elle est » bête à manger du foin »?
Le problème n’est pas sa bêtise, crasse. Le gros problème, c’est qu’elle la disperse de par son statut de professeur des universités. A propos : qui l’a nommée?