[Satire à vue] Sandrine Rousseau passe en mode bouilloire

La planète ne se réchauffe pas assez vite. De son poste d'observation situé à l'ombre d'un smartphone, Sandrine Rousseau trépigne. À Paris, il fait chaud, mais sans plus. Que font les émanations de CO2, à quoi servent ces moteurs diesel si aucun record de température n'est battu ? L'été s'écoulait bêtement sans aucun message castastrophiste de BFM lorsque, soudain, une image satellite s'affiche sur l'écran de l'appareil. Elle émane de l'Observatoire européen de la sécheresse Copernicus. L'Espagne apparaît grillée à point. Du rouge merguez de toutes parts, et même du noir en certains points du pays. Après un bref coup d’œil aux correspondances couleurs/température, la lanceuse d'alerte pousse un cri qui fait sursauter les riverains. Aaaaarrgh ! Il fait 60 °C en Espagne ! À moi, Twitter, que j'annonce la terrible nouvelle aux foules endormies !
Il fait 60 degrés en Espagne.
60 degrés.— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) July 13, 2023
Rousseau-climato-sceptiques : un à zéro. Sa victoire et la chaleur sont écrasantes. Il faut alerter les non-connectés. Au volant de sa voiture électrique, la gagnante ameute le quartier à coups de Klaxon™. « 60 degrés en Espagne ! Qu'on se le dise ! Oyez, braves gens, la fin du monde est proche ! Je l'avais dit ! » De retour à son domicile, l'infortunée écolo découvre des tweets contradictoires. Quelques climato-compétents affirment qu'il s'agit de la température du sol. Le phénomène s'est déjà produit plusieurs fois. En réalité, le mercure ne dépasse pas 45 °C.
Il manque des éléments importants de contexte. Cette mesure, prise par satellite, donne une information de la température de la surface du sol. Elle peut être de 15-20°C supérieure à l'air suivant le type de sol et sa couleur. Il n'a jamais fait 60°C en Espagne ! Insensé ! https://t.co/Hk4OJwOyf2
— Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) (@SergeZaka) July 13, 2023
Les chantres du réchauffement implorent l'incendiaire de supprimer ce tweet qui discrédite leurs allégations. Les monceaux de fleurs et les suppliques n'y font rien. Sandrine Rousseau tient son 60. Elle ne le lâchera sous aucun prétexte. Mieux : elle a effectué un rapide calcul. Comte tenu de l'âge de la présentatrice météo divisé par le nombre de barbecues présents sur le territoire espagnol, le résultat est implacable. Un second tweet confirme le précédent.
Il fait donc bien 60 degrés.
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) July 14, 2023
S'acclimater aux réalités scientifiques ou ne pas s'acclimater ? Sur la planète Mars où elle réside, Sandrine Rousseau s'interroge. Vont-ils continuer à nier la catastrophe du dérèglement climatique alors qu'une température de 90 °C a été observée dans la friteuse d'un restaurant de Barcelone ? Et ces -23 °C dans un congélateur de Strasbourg ? En plein mois de juillet ! Qu'importent les remarques désobligeantes, le travail de lanceuse d'alerte doit être accompli. Il est ingrat mais nécessaire. Rouge de confusion tirant sur le noir, Sandrine Rousseau publie sa photo en date du 14 juillet. Solidarité avec l'Espagne !
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26 commentaires
J’ai mesuré un angle droit : 90° ! Elle le sait ça Sandrine ? Et l’angle plat , comme son cerveau , est 180° !… Une bagatelle ! Mon frigo , à 6° et mon congélo à – 18° … Tout ça sous le même toit ! …. Cette femme est une caricature de l’écologie .
D’accord avec JC Genty: elle n’existe que si on parle d’elle.
Ah, Sandrine…Voilà un sujet de choix si nous avions encore des humoristes dignes de ce nom !
ce matin, il fait 12° en Bretagne. Brrrr ! C’est pour quand, le réchauffement climatique promise par la Rousseau ? Encore une promesse électorale !!………. qui n’intéresse que ceux qui y croient !
C’est dans son cerveau qu’il fait 60° la pauvre
Il fait même 333° absolus en degrés Kelvin, et ne parlons pas des températures de sol; lors des éruptions volcaniques. Avec le traitement d’image, on peut mettre en évidence des phénomènes cataclysmiques : souvenons-nus du trou de la couche d’ozone, connu depuis 1940, mais qu’on a su rendre catastrophique au profit des brevets Américains sur les fluides frigorigènes.
Le pire c’est que certaines personnes adhérent à ces propos.
Attention ouvrez le cerveau de Sandrine Rousseau la cocotte va exploser. Dire que des gens absorbent autant de bêtises venant de ses elucubrations c’est navrant.
Dans mon élan haletant, affolé à lire l’article ; moi qui suis à Rhodes où nous avons passé un samedi à 41° ; j’avais mal lu, ou en diagonale, et « message castastrophiste » devint « massage » lui aussi catastrophique mais du cerveau de la Rousseau.
Puis, qu’apprends-je, elle conduit ?
Un danger en cachant un autre, décidément Sandrine est dangereuse.
Pour rester dans les ustensiles de cuisine, j’aurais plutôt dit cruche que bouilloire…
S’il fait 60° en Espagne, le cervelet de Sandrine Rousseau, lui, doit griller à 240°dans son crâne faisant office de four à chaleur non ventilée. Au fait, pour information à notre Sandrine nationale : la Provence dans laquelle j’ai la chance de vivre est, elle, en état d’enfer sur terre puisque l’on pourrait faire cuire des œufs au plat sur le capot des voitures avoisinant les 90°. L’apocalypse n’est plus loin, elle est là ! D’ailleurs, je suis mort et je ne le sais pas encore ….
C’est l’hiver dans l’hémisphère sud et il a neigé en Afrique du Sud pour la 1ère fois depuis 10 ans, et il a fait moins 80 au pôle sud, un record. D’ailleurs nos beaux médias insistent lourdement sur ces bouffées de chaleur avec leurs cartes barbouillées de rouge ou de brun pour des températures qui donnaient lieu à des couleurs plus pâles il y a seulement quelques années.
On bat les records de la vallée de la mort en Espagne. Sacrée Sandrine.
Et dire qu’elle était prof et vice présidente de l’université de Lille…
Ca situe effectivement le niveau des universités en France …
En effet !!! Evitez Lille pour vos enfants/petits-enfants..
plus plus.
J’apprécie fort les chroniques de M. Leroy, surtout son style. Un tout petit bé-mol, cependant. Je souhaiterais que cette pauvre Sandrine soit un peu moins sous les « feux de la rampe ». En effet, cette caricature pitoyable et dérisoire ne mérite pas toute l’attention que lui porte Boulevard Voltaire. Même si cela relève encore et toujours la médiocrité crasse se « notre » personnel politique. Vous en remerciant par avance.
Vous avez raison, mais avouez qu’avec elle, la tentation est trop forte…
Sandrine soit un peu moins sous les « feux de la rampe »
Mais cela est sa façon d’exister ! Un peu comme une ancienne ambassadrice des pôles ! Je pense que vous avez deviné ?