[SATIRE A VUE] Sandrine Rousseau replonge dans la « phobiemania »
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Le député LFI interpellé alors qu'il était en possession de drogue de synthèse trouve un soutien de poids. Sandrine Rousseau monte au créneau pour qu'il poursuive son activité au sein de l'Assemblée nationale.
Sandrine Rousseau s'est montrée inflexible. Le député LFI pris en flagrant délit pour détention d'une drogue de synthèse doit continuer sa noble mission sur les bancs de l'Assemblée : « Il faut changer notre regard sur les consommateurs de drogue », affirme-t-elle. Andy Kerbrat a reconnu les faits et déclaré qu'il allait suivre un protocole de soins. Sa collègue sera là pour en suivre l'évolution. S'il propose d'engager Pierre Palmade pour le poste d'assistant parlementaire, la méthode sera à revoir. L'artiste avait consommé ce même « 3-MMC » lors de son accident. Par un soupirail du plafond de l'Assemblée, elle examinera à la jumelle les faits et gestes des dealers. À ceux qui s'approchent, elle brandira un numéro de Valeurs actuelles. Le mal est à chercher du côté de « l'extrême droite », qui a révélé l'information avant même qu'Andy Kerbrat ne soit sorti du commissariat. Pas le temps de bien positionner le mis en cause en victime. Les médias se sont enflammés à la première étincelle. Ce sont des éléments de langage, ni faits ni à faire, qu'il fallut ensuite débiter devant les micros de la Sainte Trinité des chaînes d'info.
L'ensemble de l'Hémicycle s'est également mobilisé pour suivre le cas de l'un des leurs. Quelques jours avant son flagrant délit, Andy Kerbrat était signataire d'une pétition « Urgence chemsex » visant à lutter contre la consommation de produits de synthèse, dits « festifs », dont il était porteur lors de son arrestation.
Au sortir d'une réunion extraordinaire consacrée au sujet, Louis Boyard a livré son diagnostic. Si Kerbrat se met à vanter les bienfaits des produits stupéfiants, LFI considérera qu'il est sorti d'affaire. Sandrine Rousseau se joindra au mouvement et exposera ce concept inédit de « toxicophobie » qui commence à poindre, à gauche. Un LGBTOTO-XICO nous guette. Les collectionneurs de phobies jubilent, le spécialiste en économie de TF1, François Lenglet, prévient du danger. Les « phobie-maniaques » inondent le marché de répulsions nouvelles. Les cours menacent de s'effondrer. C'est à des phobies démonétisées qu'il faut s'attendre. De la fabrication bâclée, du « Made in Taïwan » sans valeur. Sandrine Rousseau doit ralentir les cadences et revenir à un artisanat local. De la phobie élevée en plein air, du fait main longuement travaillé. Pas ce déferlement qui menace l'industrie de la stigmatisation. La leader du secteur n'a pas encore réagi à ce conseil éclairé.
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42 commentaires
On est dans la démence : « l’extrême droite » est critiquée dans sa révélation de faits que l’auteur lui-même admet avoir commis ! La logique du raisonnement de Mme Rousseau m’échappe totalement. En fait la logique est le cadet de ses soucis. Pauvre France livrée à des « représentants » de ce niveau de bassesse jamais égalé.
Le marché de la drogue n’existe que parce qu’il y a une demande. Il faut donc punir les consommateurs par une peine d’enfermement automatique d’enfermement en centre spécialisé d’une durée adaptée au sevrage complet du consommateur et assortie d’une obligation de travaux pour payer la cure.
Il ne doit pas démissioner mais être démis !
Ces pastèques écolos sont affigeants.
De sa part fallait il s’attendre à autre chose, non bien sûr elle est constante dans la médiocrité.