[SATIRE À VUE] Ségolène va-t-elle être nommée Barnière à la place du Barnier ?
Après la démission de Michel Barnier, Ségolène Royal revient en force et annonce avoir écrit au Président pour tenir le rôle de Premier ministre.
La première fois était un galop d'essai. Pour cette seconde recherche de Premier ministre, Ségolène Royal revient dans la compétition, plus forte et mieux préparée. Infatigable, l'éclaireuse du Poitou a repris sa plume et rédigé d'une plus belle écriture sa demande pour Matignon. Un coursier spécialisé a couru jusqu'à l'Élysée où Emmanuel Macron désespérait de ne pas avoir encore reçu la candidature providentielle. Contre son cœur, il serra la précieuse missive. « Elle, enfin ! » La Première ministre promise mais jamais requise...
Stratégie à la Kamala Harris
D'une main tremblante, il décacheta l'enveloppe et découvrit la même déclaration que la fois précédente. Une femme de gauche rassembleuse, expérimentée, experte en tout. Un détail, toutefois, pouvait cette fois-ci le faire chavirer du côté PS de la force. La prétendante s'était inspirée de Kamala Harris, dont elle avait saisi la stratégie pour triompher sans peine. Dans son désir d'accéder à Matignon, dame Ségolène avait claironné à qui voulait bien l'entendre : « Et je le dois à toutes les femmes et les petites filles. » L'aspirante avait compris qu'elle devait ratisser plus large que son modèle américain. À l'heure où la lettre était lue par le Président, nul ne savait encore si les nourrissonnes étaient concernées par l'éventuelle accession de Ségolène Royal à Matignon mais, au cas où, les associations féministes étaient sur le qui-vive. À tout moment, une représentante de leur combat pouvait être nommée Barnière à la place du Barnier. Une femme pour les femmes et leurs descendantes. Ne restait plus, à Emmanuel Macron, qu'à trouver le pendant masculin de la postulante. Un vaillant centriste engagé « pour les hommes et les petits garçons » et l'affaire était bouclée.
Outre cet atout qui place sa lettre sur le dessus de la pile, la re-compétitrice prévient sur les dangers d'une seconde motion de censure. « C'est ça qui viendrait fragiliser le président de la République », s'inquiète-t-elle. Au sommet de son art, dans la force de l'âge, Emmanuel Macron serait ainsi décrédibilisé à l'international, impopulaire en son propre fief, accusé d'avoir aggravé la dette. Adieu, grandeur et ovation des foules. Une visionnaire de gauche se tient prête à lui épargner ce calvaire en rassemblant femmes et fillettes autour de Matignon. La compétition s'annonce serrée.
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)
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61 commentaires
Ça ne me dit vraiment rien mais je lui suis reconnaissant d’avoir été là seule à s’interroger à propos de l’Ukraine que l’on
parle toujours d’effort de guerre et pas de négociations et de paix.
Alors là celle la je la connais bien pour en parler. J’ai eu à faire une fois à cette femme dans le cadre de mon entreprise. Elle fermait les yeux sur le plagiat d’un de mes produits par une société subventionnée par ses soins, lorsqu’elle fut à la tête de sa région. Malgré mes courriers lui indiquant la forfaiture, elle n’est jamais intervenue pour rétablir la justice. Alors comment voulez vous que j’adhère aux promesses de cette femme rusée ?
À l’époque j’ai reçu sa réponse laconique, presque blessante à propos de mon préjudice en rejetant ouvertement ma plainte tout en niant la réalité des faits. Alors je sais qu’il ne faut pas parler de justice, ni de misère à cette femme qui n’est qu’une nantie des restes de la « gauche caviar » de Mitterrand. Elle se sert du malheur des uns et des autres à des fins de propagande électorale. Il faut fuir cette femme car elle n’a rien à voir avec les Français qui souffrent dont elle se prévaut dans ses discours politiques.
En fait elle me fait penser à un cheval de réforme aux aguets de la moindre opportunité électorale, se précipitant sur la « gamelle » -même pour le malheur de la France- comme elle le fut dans le malheur de feu mon entreprise…
Courage fuyons , surtout pas elle et pas plus que Castets d’ailleurs .
Le regretté (pour beaucoup) Coluche disait : « c’est pas plus grave que si c’était pire ». Avec Monsieur Macron on peut s’attendre à tout….sachant qu’en général c’est le pire qu’il nous sort du chapeau. Alors Madame Royal…ce ne serait qu’un faux pas de plus. Avec ces gens-là apprenons à être fatalistes….en attendant de devenir franchement révoltés de tant d’inconséquence mortifère.
Ségolène ? Je la vois très bien couple avec Manu ! Attention pas d’ambiguïté, quoique, un couple au sens institutionnel, un Président et un premier ministre, une Brigitte d’Etat en quelque sorte, l’un impulsant l’autre exécutant. Un calendrier incertain de l’Avent ou de l’après, peu importe, un feuillet enlevé pour décider qui est premier chaque jour, le second l’étant de facto, dixit M de La Palice, et tout cela en vertu du bon vieux principe antérieur à la Cinquème que plus l’on est de fous et plus l’on rigole. Et cerise sur le gâteau plus de questionnement sur la première dame, ni sur le partage des tâches, avec un accent circonflexe, of course !
Les français ne mérite nt pas ça! nous avons beau être incultes, sans éducations, et sans respects pour nos politiques( là, nous savons pourquoi…) nous ne méritons pas le retour de la madone du Poitou… Si par malheur cela arrive, je fais le serment de ne plus jamais voter! C’est cela le raz le bol pour nos politicards!
On l’a sortie par le pôle, elle revient par l’équateur. Extraordinaire Ségolène, il est vrai que tout ce qui est républicain, dans ce pays, est inféreur à ce qui est royal. Voyez l’expression « c’est royal ». Cela écrit, Madame le futur Premier Ministre Royal ne serait pas le plus mauvais choix du président.
Ségolène a-t-elle un besoin si pressant de pognon pour briguer la solde de « première ministre » de deux mois, voire moins à Matignon ? Car si, par un heureux hasard (pour elle ..) elle était choisie par Macron, comme Barnier, elle ne tiendrait pas la corde plus de deux mois
Ce serait une turpitude de Macron même s’il nous y a habitué !
Depuis l’annonce d’une possible censure on l’a voyait sur les plateaux de télé…elle y tient à « sauver la France »
Ségolène, ce serait tomber bien bas. A coup sur elle retiendrait François Hollande comme ministre de la famille ?
on n’est pas a ça prés !!! ils n’ont que peu de fierté ces gens pour se croire indispensable a la vie publique, après leurs expériences magistrales qu’ils nous font vivre?
A peu près sûr
Elle prétend qque les femmes sont oubliées dans la course à Matignon. C’est elle qui « oublie » Lucie Castets et Marine Le Pen.
Il y a de couples qui méritent qu’on se penche sur eux. En politique, ils font lit commun, l’oreiller est leur confident, l’écho de leur union dépasse leur alcôve. Que serait Tintin sans Milou, le capitaine Haddock sans son sparadrap, Dupont sans Dupond ?
Et quand le couple se casse, chacun de son côté continue à croire en lui. La Hollandie est un fromage sans trou, il barate maintenant de haut en bas. La Ségolènie est l’ambassadrice éternelle des espérances jamais trahies. Quelle chance nous avons, citoyens, La mer est belle, les macroneux s’envolent comme une nuée de pigeons, Noël est le plus beau printemps de l’hiver.
Tout à fait Honoré !
Ayons pitié pour ses cordes vocales : elle a beau s’époumoner, elle reste dans le désert… Belle constance, en tout état de cause…et j’aime bien le « sous Elisabeth Borne » de « je le dois à toutes les femmes et les petites filles »…
Quitte à avoir un (e) premier ministre fantoche autant en avoir un (e) qui nous fasse marrer.
En effet, quand un politique me fait bien rire, il est un peu pardonné pour son incompétence.
J’ai capté hier qu’une commissaire européenne qui vient d’être nominée voit le marché brésilien avec ses 200 millions d’habitants comme étant le double du nôtre avec ses 450 millions !
Sauf que ses résultats n’ont jamais été risibles
Oui c’est pas faux.
passés sous silence les tribulations diverses et innombrables (route solaire, véhicule de prestige rénové et scotché au sous-sol, investissements à perte, etc.., le déficit de la Région que son Ex aurait remboursé en arrivant à l’Élysée, etc… notre Ségolène sera toujours ROYALE en Absurdie !