[Satire à vue] Tombés du camion : 6e film pro-migrant en deux ans ! 

Avec "Tombés du camion", l'appel à empathie est monté d'un cran.
migrants

Le dernier-né de la production cinématographique française va une fois de plus tirer les larmes des directeurs de salles. Face aux fauteuils inoccupés, la caissière et son employeur ressentiront ce pincement au cœur qui suit la sortie d'un film pro-migrant.

En deux ans, les gestionnaires de multiplexes ont déjà eu l'occasion de sortir cinq fois leur mouchoir. Février 2022, leur chagrin débute avec Ils sont vivants. 46.322 entrées. Au mois d'août de la même année, la déprime se poursuit avec Le Prix du passage, 10.217 entrées. Ici même, Julien Tellier recensait une moyenne de onze spectateurs par salle. Mais peu importe le bide tant qu'on a l'ivresse de la bien-pensance. En octobre 2022, un promoteur d'Africains sans papiers remet le couvert. Avec Les Engagés, les diffuseurs comptent sur leurs doigts les spectateurs. 40.321. Le compte n'y est pas.

Croyant la punition terminée, le personnel de la Gaumont et autres UGC reprend confiance. C'était mal connaître l'entêtement des professionnels de la propagande immigrationniste. Dès les premiers jours de 2023, le film Les Survivants s'abat sur les écrans. 81.678 entrées. C'est un quart de demi-triomphe. Dans le hall, les ventes de pop-corn écoresponsables explosent. Après une accalmie de douze mois, les hostilités reprennent en 2024 avec la livraison du film La Tête froide. Un réfugié sauvé des griffes de la police des frontières. De la neige et des larmes... La froidure. 31.421 aventuriers assistent au drame.

Dans les steppes arides des salles de cinéma projetant les spots publicitaires pour l'immigration tous azimuts, le temps était venu de trouver un remède à la désertification.  Avec Tombés du camion, l'appel à empathie est monté d'un cran. Le migrant n'est plus un grand gaillard de 29 ans, sans doute mineur et isolé. Non, c'est encore plus grave. Il est tout petit. C'est un enfant venu d'Afghanistan qui s'était dissimulé dans un carton rangé à bord d'un camion. Pour la circonstance, Patrick Timsit s'est laissé pousser une barbe de vieux loup de mer. Sur le rafiot que son papa avait utilisé pour passer des résistants durant la dernière guerre, il va vaincre la tempête et emmener le pauvre petit Afghan vers l'Angleterre où, n'en doutons pas, sa famille et le général de Gaulle l'attendent.

Pour cette 6e tentative de rassemblement des foules autour d'un plaidoyer pro-migrants, les scénaristes ont sorti l'artillerie lourde. Parallèle avec l'héroïsme des résistants à l'occupation allemande, sauvetage d'un enfant... Si, avec cette mayonnaise de bons sentiments mondialistes, le public persiste à bouder l'ouvrage, c'est à n'y rien comprendre. Les puristes reprocheront aux instigateurs du mélodrame que l'enfant soit en bonne santé. Aveugle et atteint d'un mal incurable, il eût forcé la compassion des plus allergiques à l'invasion migratoire. Dans Tombés du camion 2, Zorro se joint à Patrick Timsit pour transborder trois millions de Maliens vers l'île d'Ouessant où Jean Moulin les attend. Déjà trois militants de l'ONG SOS Méditerranée piaffent d'impatience de connaître la suite de cette série dans laquelle ils sont présentés en héros. Distribution gratuite d'adhésions aux partis d'extrême gauche à la sortie... Le plan marketing du cinéma français a remonté le moral des directeurs de salles.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

48 commentaires

  1. Quand on songe que. Cheyenne Caron s’est vue refuser des subventions pour son film sur le père Hamel …trop subversif ,on comprend que notre pays tourne à l’envers.

  2. Tout comme le Monde ou Libé qui n’ont pas besoin de lecteurs pour gagner leurs vie, ces « réalisateurs » n’ont pas besoin de spectateurs : C’est le contribuable qui régale !

  3. Le cinéma français n’est-il pas à l’image des rigolos qui composent le parterre de la remise des Césars, un entre-soi gauchiste et immigrationiste (pléonasme) ? La preuve encore pour cette énième distribution de concrétions de conneries par les pleurs déclenchées au nom des victimes, que dis-je, du génocide de Gaza et qu’aucune compassion n’a été effleurée concernant plus de 1200 morts atroces et autant de blessés perpétrés par des terroristes barbares et sanguinaires du hamas en Israël le7 octobre dernier. Ce qui me navre dans ce désastre « culturel » c’est qu’un nombre très important de ces « artistes » sont de confession juive et qu’ils se sont tous ou presque tus. Alors les navets sortis sur l’immigration continuera encore et encore à inonder des salles vides et la cérémonie des césars continuera à nous faire pleurer …. de tristesse. Enfin, plutôt faire pleurer ceux qui ont eu le courage de regarder la dernière et odieuse édition.

    • effectivement pour moi cette expressoin s’applique aux marchandises revendues à la sauvette , et sûremen,t pas tombées seules du camion !

  4. Et combien ces réalisateurs bidons ont-ils touché de subventions et avances sur recette pour tourner leurs navets qui, les chiffres sont là pour le dire, n’intéressent personne ?

  5. Bien évidemment ces chefs d’œuvre payés grâce à nos impôts et à l’exception culturelle française qui taxe les films ÉTRANGERS….

  6.  » ce pincement au cœur qui suit la sortie d’un film pro-migrant. »
    Une fois de plus, une fois de trop, vous nous infligez ce vocable de migrant qui n’est que la tentative, réussie, de bannir le seul terme qui s’impose : celui de clandestin. Mais celui-ci, choquant les chastes yeux des belles conscience de gauche et des humanistes en peau de lapin, il convenait de lui substituer un terme susceptible d’évoquer les gentils oiseaux migrateurs et leurs sympathiques transhumances.(Migrant est inconnu au grand Robert ). Et tous nos braves journalistes dûment endoctrinés qui ne connaissent pas la phrase de Lénine  » changez le mot, ils avaleront la chose  » de déposer leur obole sémantique dans le drapeau tendu des Droits de l’Homme sub sahariens. Les moutons de Panurge ne connaissent pas, en effet, la limitation des naissances !

    • Le film “Nos Frangins”- réalisé en partenariat avec SOS Racisme, la LICRA, Amnesty International, la LDH, le MRAP – fait un flop.

      Rachid Bouchareb connaît bien l’histoire de Malik Oussekine dont SOS racisme fit son étendard : « Je suis parti avec ce mouvement de SOS racisme, et l’espoir qu’on allait changer la société car on y croyait beaucoup », indique-t-il dans le dossier de presse du film (SOS racisme en est partenaire, aux côtés de la Licra, de la LDH, d’Amnesty International et du Mrap)..

      Flop pour Nos Frangins avec 42 537 entrées en 1ère semaine
      Sorti dans 243 salles, le film affiche une faible moyenne de 175 spectateurs/écran
      Budget : 5,8M€

    • Et dans les séries TV .
      Voici la « clause diversité » stipulée sur tous les contrats de France Télévision pour un téléfilm de fiction.
      Le soviétisme multiculturaliste.
      — Eugénie Bastié

    • Traité dans les pubs et très visible dans les rues. Toujours heureuse de retrouver mon village après une journée en ville. Pourvu que ça dure, me direz-vous !

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