[SATIRE À VUE] Vers des gardiens de prison issus du narcotrafic ?
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Sur le plateau de C dans l'air, Guillaume Daret, du service politique de France Télévisions, dévoile cette information qu'il tient d'un membre du cabinet de Bruno Retailleau : la mafia aux commandes du trafic de stupéfiants serait en train de gangrener l'institution pénitentiaire.
"À Beauvau ils sont stupéfaits par l’ampleur de ce qui se développe autour du trafic de drogue à savoir un système de corruption généralisé (...) Ces mafias par exemple envoient massivement des candidats sur les concours de gardiens de prison". @GuillaumeDaret@Caroline_Roux pic.twitter.com/xEnk8WnKHP
— C dans l'air (@Cdanslair) October 17, 2024
Surveillé par un collègue. Fouillé par une amie. Quel sort plus enviable peut-il être proposé à un maillon de la chaîne du trafic condamné à de la prison ferme ? Selon l'info de Guillaume Daret, les têtes pensantes feraient preuve de pragmatisme. Assez de drones porteurs de marchandises et de colis jetés par-dessus les murs d'enceinte. Du circuit court, suppression des intermédiaires. De son QG cellulaire, le boss donne ses directives via le personnel en uniforme qu'il a lui-même inscrit au concours d'accès à la fonction.
Une fois dans la place, l'assiduité du faux gardien lui fait prendre du galon. Maton en chef, puis directeur. Le plan de carrière séduit les plus humbles guetteurs. Après un séjour derrière la porte, le voilà devant. Les candidats implorent la plus grande fermeté face au juge d'application des peines. Le travail s'apprend sur le tas. L'apprenti gardien commence au bas de l'échelle… qu'il avait prévue pour s'évader.
L'émission diffuse un florilège des plus belles déclarations de ministres de l'Intérieur. De Castaner à Manuel Valls en passant par Cazeneuve et Darmanin, c'est un défilé d'hommes d'État résolus à terrasser la bête. Durant ce brassage de bonnes intentions, les trafiquants ont institutionnalisé le métier. Le groupuscule Mafia DZ de Marseille se fend d'un communiqué vidéo pour s'indigner d'une concurrence déloyale. Des tueurs à gages de plus en plus jeunes entachent la réputation des petits commerçants qu'ils tiennent sous contrôle. Le maire de la ville réagit. Il n'attend pas une loi mais des magistrats et des policiers en plus grand nombre. 42 morts sur toute la France durant les six premiers mois de 2024. Chiffre en augmentation de 32 % sur les trois dernières années. L'hécatombe témoigne de l'ampleur du fléau contre lequel Bruno Retailleau part en guerre.
« Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'achètent plus pour que ça ne se vende pas ». Coluche avait saisi le fond du problème. Le besoin maladif de n'être plus soi-même monte en exigence. Au cannabis ramollissant, le consommateur préfère désormais le trait de cocaïne qui le fait se prendre pour Superman. À demande forte, réseau de vente organisé. La pieuvre mafieuse chasse en terrain conquis par la dégénérescence que le mondialiste exhorte. Entre wokisme et retour au réel, les Français devront choisir.
37 commentaires
Sauf erreur, certains militaires Français professionnels musulmans refusaient d’aller combattre leurs coreligionnaires lorsque l’armée française était encore active en Afrique ? Ne serait-ce pas « un peu » le même poison mafieux qui infiltrerait les prisons?
Pour de l’argent que ne feraient ils pas ? le nombre de téléphonnes et la drogue etc..dans les prisons, ils arrivent comment ? et sur les docks à l’arrivée des containers, combien ferment les yeux ? La drogue arrive ausi sur les petits aéroports par des petits avionss de tourisme, la surveillance est elle à la hauteur ?Certaines personnes pour du fric et la vie facile tueraient père et mère pour y arriver !!Braves gens dormaient bien tous les milieux sont infiltrés même dans la police , !!!