[SATIRE A VUE] Viande à gogo sur les trottoirs d’un quartier de Vitry-sur Seine

@Teguhyudhatama/Unsplash
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Le Parisien fait état de boucheries à ciel ouvert au marché Manouchian de Vitry-sur-Seine.

Un nouveau concept de boucherie a vu le jou,r dans un quartier de Vitry-sur-Seine (94). La viande est proposée à la clientèle sans réfrigération, à même des planches ou la chaussée. Dans un Caddie™ sont entassés des poulets qui seraient, selon Le Parisien, d'une « couleur très douteuse ». À quelques pas de là, une camionnette renferme le stock pour le week-end. Ici, on ne fait pas de chichi autour des carcasses de moutons découpées à la hache. Un doigt coupé et voilà un pot-au-feu original qui régalera les convives.

Nulle trace, dans les environs, de quelque agent des services d'hygiène alimentaire. Ceux-ci sont occupés à prendre la température d'un frigo ou à mesurer la longueur des carottes d'un producteur bio. Ces derniers témoignent des contrôles pointilleux dont ils font l'objet.

Le long du foyer Manouchian règne l'exception culturelle. Les 120 résidents, essentiellement d'origine malienne, se régalent des produits que des revendeurs font cuire sur des barbecue de fortune. « Saveur de Caddie™ » est le label exigé par la clientèle. Dans des bassines en plastique, des carrés d'agneau se bonifient sous les fumées des moteurs de voiture que des mécaniciens amateurs font vrombir non loin de là. Une vignette Crit'Air apposée sur une merguez permet de la manger dans Paris intra-muros. Anne Hidalgo est intraitable sur ce point. La catégorie inscrite sur la pièce de viande détermine le moyen de locomotion pour se rendre aux urgences.

Le Parisien rapporte que le marché est ouvert en semaine, 24 heures sur 24, afin de proposer moults articles illégaux, cigarettes de contrebande ou bonbonnes de gaz hilarant. Les derniers à rire sont les riverains qui déplorent, entre autres nuisances, les débordements de déchets automobiles dans les rues voisines. Quelle ne fut pas leur joie lorsqu'ils apprirent que le maire communiste de la ville, Pierre Bell-Lloch, avait conscience de ces désagréments. Cette lucidité les comblait d'aise. « On sait qu’ils cherchent un terrain pour pouvoir s’installer. Le problème, c’est que, pour l'instant, on n’en a pas trouvé », déclare l'édile. L'importation de sable pour reconstituer le désert malien à Vitry-sur-Seine permettrait que l'activité au noir se perpétue sous le regard ému du maire. Une bonne cuisse de poulet verdâtre pour la partie restauration. Le « survivre ensemble » est en bonne voie.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

74 commentaires

  1. Voilà un nouveau trafic, on dirait que c’est comme chez eux de l’autre côté de la mer !…. Quand on sait que les Inspections sanitaires amendent lourdement un commerce, un bistrot, un restaurant ou des producteurs pour ne pas avoir suffisamment d’hygiène alors qu’un avertissement suffirait mais ces peuplades aux moeurs d’un autre temps, ont tous les droits, rien ne bouge, tout va très bien Mme la Marquise……du moment que Macron a dit “pas de vagues pour la paix social” mais d’ici peu, nous aurons un tsunami qui s’appellera la “peste” ou de graves épidémies vont réapparaître avec une grosse invasion de rats pour que ça se propage encore plus vite. Mais où trouvent-ils donc cette “bidoche” ? ils la dérobent chez les équarisseurs ? Cela dit, nous avons la preuve que notre pays est bien dans le tourbillon de la décadence.

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