Sauvetage héroïque dans l’Himalaya : la bravoure des forces françaises

© Vyacheslav Argenberg /via Wikimedia Commons
© Vyacheslav Argenberg /via Wikimedia Commons

Au début de ce mois d'octobre, un événement a fait la fierté de la France et de ses forces armées. Sur le toit du monde, au cœur des montagnes himalayennes, deux alpinistes, une Britannique et une Américaine, sont restées bloquées sur une falaise pendant plusieurs nuits. Leur situation semblait désespérée, mais grâce au courage et à la détermination de trois militaires français, leur vie a pu être sauvée.

Bloquées à flanc de montagne

Ce mercredi 2 octobre, les deux femmes tentent de gravir le mont Chaukhamba, au cœur de l'Himalaya. Alors qu’elles escaladent une falaise, une partie s’effondre, provoquant un éboulement. Des pierres dévalent la pente, emportant avec elles une partie du matériel essentiel des alpinistes : « un sac contenant la plupart de l’équipement de sécurité, ainsi que la tente, le réchaud, […] les crampons et les piolets ». Dans l’incapacité de redescendre, les deux alpinistes restent bloquées à 6.400 mètres d’altitude. Pendant plusieurs nuits, elles affrontent la faim, la soif, le manque de sommeil, des tempêtes de neige ainsi que des températures glaciales, atteignant -15 degrés. Désespérées, gelées et fatiguées, elles envoient de nombreux appels au secours et des SOS.

L'intervention des secours

Le jeudi 4 octobre, trois militaires français du Groupe militaire de haute montagne (GMHM) de Chamonix réussissent enfin à capter les appels à l’aide des alpinistes. Impossible, pour les autorités locales, d'envoyer un hélicoptère pour les secourir. Alors, le lieutenant-colonel Jacques-Olivier, le sergent Vivien et le chasseur Clovis décident d’agir vite. « On imaginait le pire », confiera l’un d'eux, craignant de devoir récupérer des corps plutôt que des survivantes.

Après deux jours de marche éprouvante et une journée d'escalade, les trois militaires finalement repèrent les alpinistes en détresse et communiquent avec elles grâce à des signaux lumineux. Après les avoir réconfortées, le groupe s'engage dans une descente périlleuse, vers le camp de base à travers la neige, le froid et les crevasses mortelles.

Les crampons doivent être partagés, obligeant certains sauveteurs à descendre la montagne avec un seul crampon. Le lendemain, l’armée indienne parvient à intervenir par hélicoptère pour évacuer les deux alpinistes. Une fin heureuse et héroïque.

Eric de Mascureau
Eric de Mascureau
Chroniqueur à BV, licence d'histoire-patrimoine, master d'histoire de l'art

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Honneur et merci à nos trois militaires français pour leur bravoure et leur sens du devoir malgré les dangers à traverser !

  2. Très Fiers de nos Militaires qui « EUX » valorisent la France contrairement de LFI et de son responsable MELENCHON, comme des macronistes et de MACRON lui même (pourtant IRONIE chef de nos Armées quelle indécence !!! ).
    Si le gouvernement MACRON-LE MAIRE fût Courageux comme « EUX » la France serait Honorée et Respectée …

  3. J’espère que les deux alpinistes ont une bonne assurance qui participera financièrement aux frais de sauvetage…

  4. Fier de nos soldats. J’aurais aimé que nos médias mainstream fassent l’éloge de ces sauveteurs de l’impossilble, mais ça ne rentre pas dans leur logiciel!! Félicitations au Groupe Militaire de Haute Montagne, l’expertise des troupes de montagne.

  5. Avant d’être militaire ce sont des hommes !
    Des hommes compétents qui ont porté secours comme des marins l’auraient faits dans leur domaine…
    Bravo à ces trois hommes qui ont rempli leur devoir d’homme qui n’étaient pas là en tant que militaires mais en tant que passionnés…

    • Il n’empêche que la rigueur militaire de leur formation d’excellence leur a été enseignée techniquement et humainement à Chamonix qui se situe à un niveau différent du Club Méditerranée…..

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