Sciences Po Bordeaux ferme ses portes à Jordan Bardella mais les ouvre grandes à Anasse Kazib
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Le 10 février dernier, quelques dizaines d’antifas sauvaient la démocratie, merci à eux ! S’insurgeant contre la venue du méchant Jordan Bardella à Sciences Po Bordeaux, ils faisaient plier l’administration et annuler la conférence. Cette obstruction, relayée dans les médias, a fait grand bruit. Bien plus discrètement, deux mois auparavant, le candidat trotskiste Anasse Kazib (qui considère que le NPA est « un peu trop à droite ») donnait un meeting… dans l’enceinte du même IEP de Bordeaux, dans l’amphithéâtre Montesquieu. Sans la moindre anicroche. Le cas est malheureusement loin d’être isolé dans les Sciences Po, devenus des réserves de wokistes en tous genres.
Le patron de Valeurs actuelles Geoffroy Lejeune, la journaliste du Figaro Eugénie Bastié et bien d’autres ont vu leurs conférences interdites ou annulées, ces derniers mois. Contrairement aux informations de Marianne, Éric Zemmour n’aurait pas renoncé à intervenir à Paris, en janvier, pour des raisons de sécurité : selon son entourage, il n’aurait tout simplement jamais été invité ! Même l’essayiste politique à succès, avant qu’il ne lance sa candidature à l’Élysée, n’a jamais pu franchir les portes de Sciences Po : la seule invitation reçue d’une association d’élèves de Sciences Po Paris a été annulée par la direction de l’école ! De l’autre côté de l’échiquier politique, les personnalités de gauche ont tapis rouge pour chacune de leurs interventions : Jean-Luc Mélenchon est intervenu sans la moindre anicroche, le 13 octobre 2021, à l’IEP de Saint-Germain-en Laye, François Hollande était invité avec les honneurs, le 8 décembre 2021, à l’IEP de Lille, et Tariq Ramadan, invité le 24 mars 2016 à Sciences Po Paris, avant sa mise en examen, n’a trouvé lui non plus face à lui aucune résistance.
L’affaire Bardella a tout de même fait bouger l’administration de Sciences Po Bordeaux : elle a pris la décision d’annuler l’ensemble des conférences politiques prévues avant les élections, rendant ainsi la monnaie de leur pièce aux trouble-fête. Scandale pour nos chevaliers du bien, qui ont aussitôt crié à la censure, dénonçant sur leur page Facebook « Révolution permanente Bordeaux » « une attaque antidémocratique honteuse ».
Tartuffe, serait-on tenté de dire à ceux dont l’ouverture d'esprit n’est large que pour leurs propres idées. Mais au fond, rien d’étonnant : à l’évidence, les étudiants ne font que prolonger l’enseignement qu’ils reçoivent. Les cours d’histoire, de sociologie, de sciences politiques actuellement délivrés dans les IEP sont notoirement marqués à gauche. À ce programme classique viennent s’ajouter de nouveaux cours sur le « concept de genre », obligatoires pour tous les étudiants dans certains Sciences Po, tandis que Sciences Po Paris a inauguré, cette année, un séminaire de sociologie de la race, comme le note Le Figaro.
Un cours sur le genre a pris sa place dans le tronc commun disponible sur le site de Sciences Po Saint-Germain-en Laye. Difficile de s’étonner, ensuite, que les intervenants invités à déconstruire l’idéologie dominante ne soient pas accueillis par des ovations. Sciences Po continue à former des esprits ouverts à... l'extrême gauche. Comme le disait Georges Courteline, « s’il fallait tolérer des autres tout ce que l’on se permet à soi-même, la vie ne serait plus tenable » !
Alix Léonard-Bélair
Journaliste
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38 commentaires
Quand des étudiants organisent et facilitent le « grand remplacement ». Ils ne viendront plus nous dire qu’il n’existe pas.
Pour avoir entendu ce geste sire dans les GG sur RMC, je ne vois pas bien ce que kasib peut apporter aux élèves, il s exprimé mal,n a qu un seul point de vue, q engraisser lui sous prétexte de politique… Vous n avez jamais fait attention à un petit détail ? Presque tous les responsables syndicaux sont maghrébins… Bizarre non?
ça y est c’est comme le gouvernement la censure fonctionne
Après tout, depuis longtemps les français, par leur vote, valide cette emprise gauchiste. Ils auront la société qu’il mérite ; celle qui s’avance au nom du Bien mais qui demain les asservira.
Liberté, Egalité, devraient être effacés de tous les Frontons de la République, pour ne pas continuer à vivre dans cette hypocrisie suprême…Pour la Gauche l’Egalité ce n’est que si l’on pense comme eux…Les Sciences Po, encore des Territoires perdus de la République, si l’on peut encore l’appeler ainsi !
« […] De l’autre côté de l’échiquier politique, les personnalités de gauche ont tapis rouge pour chacune de leurs interventions […] »
Vous êtes excellente.
pauvre FRANCE……j’ai HONTE d’être né dans ce pays , MOI qui suis un français de souche depuis le XVIème siècle , que mes ancêtres ont traversés les révolutions , les guerres avec le drapeau bleu, blanc ,rouge et qui sont morts pour le défendre…..je suis outré , démoralisé
Il na faudra recruter les ‘ diplômés’ des IEP qu’avec beaucoup de circonspection
une fois de plus les islamo gauchiste font la loi suppression des financements de ce nid de vipère !
Si vous voulez que les futures têtes pensantes de notre pays, soient toutes islamo gauchistes, votez Macron, ou abstenez vous.
C’est ce que nous appelons la Démocratie dont nos élites de tout poil se gargarisent à longueur de temps. Sciences Po lave plus rose que l’ENA devrait être le slogan de cette école.
Heureusement que Marion Maréchal a créé son école!
Nous pourrons grâce à ceux qu’elle forme actuellement rester en phase avec le reste du monde qui s’exprime avec précision et reste capable de comprendre autre chose de construit et riche que les borborigmes (écrits ou oraux) des gauchistes bornés par l’ignorance qui sortiront des IEP « à la française woke »!
Y aura t il des chefs d’entreprises assez ignares pour embaucher ces têtes remplies de vide sidéral ? c’est le meilleur moyen pour couler l’entreprise.
Voilà comment sont formés nos futurs politiciens! Qui aurait pu penser ça possible en France???
Notre université est simplement pourrie. Pourrie, depuis 1968, par le gauchisme et maintenant son avorton, le wokisme. Tellement pourrie, qu’elle est irréformable. Il faut assécher les subventions à ces institutions afin de les étouffer, et parallèlement, promouvoir la création d’écoles non politisées et gangrenée par cette idéologie mortifère.
C’est un vaste programme. Comment promouvoir , maintenant, des écoles non politisées alors que le ver est dans le fruit : de nombreux enseignants sont déjà pourris ?