Sébastien Delogu (LFI) jugé, ce mardi, pour « violences volontaires »

Il est reproché à l'élu, qui conteste les faits, d'avoir frappé un proviseur adjoint et une CPE lors d'un blocus.

Comparution, ce mardi 7 janvier, après deux renvois successifs, de Sébastien Delogu, député La France insoumise des Bouches-du-Rhône, devant le tribunal de Marseille pour des faits de « violences volontaires » lors d'un blocus contre la réforme des retraites. Il est reproché à l'élu, qui conteste les accusations de violences, d'avoir frappé le proviseur adjoint et la CPE du lycée Saint-Exupéry, dans le XVe arrondissement de Marseille.

Les faits remontent au 10 mars 2023, en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Au petit matin, des élèves organisent le blocus de l'établissement. Sébastien Delogu, écharpe tricolore sur l'épaule, est présent sur place et s'interpose avec les forces de l'ordre et la direction de l'école. C'est à ce moment-là que le député aurait, selon les accusations portées contre lui, donné des coups de pied contre le proviseur adjoint et la CPE. Deux plaintes ont été déposées et une enquête a été ouverte par le parquet pour « violence volontaire par personne chargée d’une mission de service public sur personnel travaillant dans un établissement d’enseignement scolaire, aux abords d’un établissement d’enseignement scolaire, ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) n’excédant pas huit jours ». De son côté, l'élu marseillais nie les faits. Selon lui, il se serait interposé pour protéger les élèves et assure avoir, lui aussi, été pris à partie « physiquement ».

Vos commentaires

10 commentaires

  1. Ce qui m’insupporte le plus c’est de voir ces énergumènes députés islamo gauchistes présents partout où ça foire ceints de leurs écharpes tricolores à croire qu’avec cela , ils peuvent tout se permettre , pour moi c’est une salissure de la nation .

  2. Je ne comprends pas pourquoi une plainte, pour violence de plus, n’entraîne pas la suspension immédiate. Si les élus du peuple ne servent même pas d’exemple, il ne faut plus s’étonner de la décomposition de la France.

  3. JM le Pen, pour une assez faible « agression » sur une femme député socialiste, avait reçu de la prison avec sursis et une peine d’inégibilité. Si c’est un fait avéré, voyons ce qui sera requis, puis prononcé.

  4. Cet « élu du peuple » se voit déjà maire de la 2ème ville de FRANCE ! … Il en sera un modèle bien caractéristique ! …

    • Il est possible que ses protégé lui ravissent la mairie de Marseille en préférant le modèle a l’imitation même réussi.

  5. il n’a pas osé dire qu’il ne savait pas que c’était le proviseur, et dire qu’il y a encore des personnes pour voter pour ce type de personnage, encore hier certains s’étonnaient que le premier personnage de la nouvelle Syrie ne serrait pas la main d’une femme, mais chez nous les députés LFI lors de votes ne serrent pas a main du plus jeune député de l’assemblée qui est RN, mais cela ne choque personne

  6. Il voulait rentrer dans l’établissement pour apprendre à lire et à compter et ces gens l’en ont empêché ?

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