Sébastien Delogu veut légaliser le cannabis et confier sa vente aux dealers !
Ceci n’est pas un poisson d’avril. Afin de « lutter contre le blanchiment d’argent », Sébastien Delogu, député LFI de Marseille, propose de légaliser le cannabis. C’est à peu près aussi intelligent que de vouloir lutter contre la hausse des cambriolages en proposant d’abolir la propriété privée... Très soucieux du bien-être des dealers de drogue, il suggère de les réinsérer en leur confiant la vente des narcotiques qui leur a valu d’être emprisonnés. « Si ces personnes-là ont vendu et ont été pénalisées à cause de cela et sont entrées en prison, on leur laisse la possibilité de venir et d’ouvrir un commerce, déclare l'élu, dans un entretien diffusé sur la plate-forme de streaming Twitch. Cela évite, en fait, de les renfermer et de les laisser peut-être aller devoir vendre une autre drogue… » Brillant.
https://twitter.com/radouan_kourak/status/1873741656958361775
La proposition a été fraîchement accueillie par le ministre de l’Intérieur, très investi dans la lutte contre le narcotrafic. « Les députés insoumis continuent dans leurs délires pro-drogues, a réagi Bruno Retailleau, sur X. Dans le monde idéal de Monsieur Delogu, le dealer est un fonctionnaire honorable. Dans le mien, il a perdu son logement social, il n’a plus le droit de paraître dans le quartier où il dealait, il n’a plus d’allocations et il est en prison. »
Les internautes n’ont pas été plus tendres, avec Sébastien Delogu et sa proposition saugrenue, vivement moquée sur les réseaux. « Tout à fait ! Confions également les crèches et écoles aux pédophiles, une officine pharmaceutique à Pélicot, les armureries aux terroristes… en voilà une idée qu’elle est bonne ! », a ainsi commenté un utilisateur de X. « Parfait pour recycler Boyard et Kerbrat », a renchéri un autre. « Très logique ! Il plaide pour son électorat de prédilection », a analysé un dernier. Pas faux.
Un habitué des polémiques
Les frasques du député LFI sont si nombreuses que certains le soupçonnent de les multiplier à dessein, dans une stratégie du bad buzz permanent qui a fait, notamment, la notoriété d’une Sandrine Rousseau. Deux jours avant cette énième polémique, Sébastien Delogu s’était déjà illustré grâce à une autre vidéo dans laquelle on le voyait s’adonner au jeu de force du marteau et de l’enclume dans une salle de jeux, avant de s’exclamer, face caméra : « Les fachos, c’est quand vous voulez. »
En septembre dernier, il avait suscité la consternation en avouant ne pas savoir qui était le maréchal Pétain. « Je ne sais pas qui est Pétain. J'ai entendu parler de lui. Je sais qu'apparemment, c'est un raciste, avait-il fièrement déclaré, sur l’antenne de Sud Radio. Je connais pas tellement l'Histoire. J'apprends. »
https://twitter.com/SurmulotsNews/status/1834183330868129848
Devant l’effarement général, son entourage avait plaidé l'ironie. Même Radio France, d’ordinaire très bienveillant avec l’extrême gauche, avait été contraint de reconnaître à demi-mot une certaine impéritie : « En creusant davantage dans ses autres déclarations, il apparaît que l’histoire n’est pas son domaine de prédilection et que ses propos sur le Proche-Orient, un sujet cher à LFI, sont pour le moins "gloubiboulgesques". » C’est en effet le moins que l’on puisse dire.
La vieille lubie de la légalisation
Sur la question de la légalisation du cannabis, Sébastien Delogu ne fait que reprendre une vieille rengaine de la gauche. Ses acolytes usent, certes, de mots mieux choisis mais défendent, peu ou prou, la même idée : puisque nous n’avons pas réussi à éradiquer le trafic de cannabis, autant le légaliser. Et tant pis pour les familles brisées par l’addiction, pour les centaines de morts causées chaque année sur la route par des conducteurs sous l’empire de stupéfiants. Tant pis, aussi, pour ces pays qui ont légalisé le cannabis et s’en mordent les doigts. C’est le cas du Canada, souvent donné en exemple par les pro-drogues, où les hospitalisations liées à la consommation de cannabis ont explosé après la légalisation entrée en vigueur en 2018.
Légaliser le cannabis ? Une mauvaise idée. La preuve par le Canada - Par Jean Costentin#Légalisationducannabis #Canada
Au Canada, depuis la légalisation du cannabis, les hospitalisations liées à sa consommation ont été multipliées par deuxhttps://t.co/821AJqm9dU— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) November 22, 2023
À court d’arguments sérieux, la gauche évoque souvent l’inefficacité de la « surenchère répressive » de la France face aux trafiquants. La sévérité « ultra » de notre système judiciaire n’ayant pas porté ses fruits, il serait temps de changer d’approche… Sauf que les peines de prison prononcées à l’encontre des dealers sont bien souvent ridicules. La « surenchère répressive » n’existe pas. Rien que sur le mois de décembre 2024, les quelques verdicts relatés dans la presse témoignent d’une sévérité toute relative : 4 ans de prison pour deux Roumains qui transportaient 1,4 tonne de cannabis dans leur camion ; 2 ans de prison ferme pour Lamine D., cerveau d'un large réseau de trafic de drogues à Dreux ; de six mois à un an de prison ferme pour trois « jeunes » qui avaient vendu pour 220.000 euros de marchandise à Montbéliard…
Plutôt que d’appeler à leur réinsertion professionnelle, il s’agirait peut-être, au contraire, d’enfin punir les trafiquants à hauteur de leurs méfaits et expulser tous ceux qui peuvent l’être à l’issue de leur peine.
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Un vert manteau de mosquées
85 commentaires
Comment peut on proposer des bêtises pareilles??
Il veut faire du buzz ou il pense vraiment ce qu’il dit?
Dans les 2 cas cet homme me fait frémir de peur et d’horreur en l’immaginant au pouvoir !
Je lui propose sagement de retourner au primaire pour apprendre à lire et au collège pour réviser son histoire!
Une bonne résolution pour 2025
On a bien confié l’Elysee à un banquier avide et amateur dans le mauvais sens du terme.
Ça fait peur
Qu’elle crédibité pour notre FRANCE….HONTE
Pourquoi tant de publicité à ces idiots de NFP…
Très bon article ! Et bien vu de rappeler que le « tout répressif » n’a en réalité jamais été appliqué ! A croire que les gouvernants sont contents de laisser prospérer un fléau qui zombifie la population, pour mieux la contrôler peut-être ?
Au passage, des solutions existent à l’étranger : voir l’exemple du Salvador de Bukele (prison réelle et massive pour les narco) et de Ryad (peine capitale). Quand on veut, on peut !
Evidemment, il convient aussi de faire de la prévention : redonner une aspiration verticale au peuple, qu’il cherche les joies authentiques dans les arts, la culture, le sport, les relations humaines, la vie spirituelle… plutôt que dans des paradis artificiels qui mènent à la destruction du corps, de l’esprit, et de la société.
il faut aussi se demander qui sont les consommateurs ? peut être que dans nos hommes politiques y en a t il qui sont clients ?