Selon Pablo Pillaud-Vivien, on ne peut voter RN que pour « des raisons racistes »

Capture d'écran X
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Impossible d’y échapper. En quelques années, l’inénarrable Pablo Pillaud-Vivien est devenu l’une des figures montantes du PAF. Certains plateaux se l’arrachent, voyant manifestement en lui une indispensable caution jeune et woke. Mardi 18 juin, c’est sur celui de RTL qu’il a, une nouvelle fois, démontré la profondeur de sa pensée. « Je ne pense pas qu'un électeur du RN le soit parce que le RN va abroger la réforme des retraites, je pense qu'il l'est pour des raisons racistes », a ainsi finement analysé le rédacteur en chef de la revue Regards.

 

 

Diffamante pour plus de 30 % du corps électoral, cette sortie est surtout parfaitement stupide. Pablo Pillaud-Vivien gagnerait à se renseigner un minimum avant de dire des énormités. Depuis les élections européennes, les reportages se sont multipliés dans la presse afin de mieux comprendre le succès électoral de Jordan Bardella. Il en ressort ce qu’un esprit moyennement développé pouvait deviner par lui-même : les raisons du vote RN sont multiples. Désespoir, colère, manque de pouvoir d'achat, déconnexion d’élites méprisantes, insécurité endémique, 49.3 à répétition… c’est l’accumulation des problèmes qui pousse tant d’électeurs à soutenir le premier parti d’opposition. Et s’il ne fallait en retenir qu’un, il ne s’agirait pas forcément de l’immigration. D’après les recherches du sociologue et politiste Félicien Faury, cité par France Culture, c’est l’aspect économique qui prime. Celui qui vient de publier au Seuil Des électeurs ordinaires - Enquête sur la normalisation de l’extrême droite révèle ainsi que le vote Le Pen se fonde principalement sur les « inégalités de classe subies par une grande partie des électeurs du parti ». De quoi renvoyer le petit Pablo à ses chères études.

 

 

L’arnaque « antiraciste »

 

Évidemment, la question identitaire compte aussi, dans le vote RN. Bien entendu, cet électorat est opposé à l’immigration de peuplement et à l’islamisation de la France. Mais qu’y a-t-il de « raciste » à vouloir défendre sa culture et assurer la continuité historique de son propre pays ? Pablo Pillaud-Vivien estime-t-il sérieusement que les 20 % d'enseignants qui ont voté Bardella sont d’affreux fachos ? Il s’agit simplement d’une catégorie socio-professionnelle chargée par le gouvernement de gérer la « diversité » - comme le sont également les policiers, les infirmières, etc. - et qui ouvre peu à peu les yeux sur la triste réalité.

 

En vérité, le terme « racisme » a été vidé de son sens premier et détourné dans le but de culpabiliser quiconque ayant le malheur de constater l’explosion du communautarisme et la multiplication des zones colonisées par des mœurs étrangères. La haine raciale, la vraie, se trouve de l’autre côté de l’échiquier politique. Elle est là où on explique qu’il y a un « privilège blanc », là où on estime que les membres des minorités ethniques sont des victimes ontologiques, là où on nie l’existence des violences visant spécifiquement les autochtones, là où on soutient ouvertement des milices antisémites et génocidaires. Mais contre ces vrais racistes, la jeunesse woke n’aura pas le moindre mot de condamnation. Pire : elle vote pour eux.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

73 commentaires

  1. L’esprit de ce jeune petit bourgeois des beaux quartiers parisiens n’est qu’un ramassis de lieux communs de gauche, voire d’Extrême gauche, lorsqu’il se lâche, en se disant qu’il sort de sa zone de sécurité et qu’il est sacrement courageux, de slogans récoltés dans les banderoles des gueulards qui défilent régulièrement dans les rues de France, et des mots d’ordre de ses Maîtres a qui il doit sa légitimité et sa gamelle, comme petit roquet-idiot utile de la pensée commune politiquement correcte. Ce ne sont que les mots des autres qui passent par son organe vocal, rien d’original, rien de construit, rien de personnel. Qu’il serait bon de le confronter a de vrais journalistes, tels que ceux qui passent sur CNews ou TV Liberté pour en mesurer l’indigence. Bien sur, cantonné qu’il est au sein du même réseau médiatique, son incurie est protégée par le chœur des mauviettes du même acabit qui l’entoure. Ce petit jeune homme n’est pas la vacuité, c’est le vide intégral, la nullité intellectuelle qui revendique son manque d’intelligence sous couvert d’une rhétorique creuse constituée uniquement de mots valises.

  2. C’est qui ce gamin qui n’a aucune expérience la vie? Bref d’après son « grand » savoir si des personnes votent RN c’est qu’ils sont racistes, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Il me semble que ce gamin devrait aller voir un ophtalmologiste.

  3. « Je ne pense pas qu’un électeur du RN le soit parce que le RN va abroger la réforme des retraites, je pense qu’il l’est pour des raisons racistes »… La phrase est beaucoup, beaucoup trop longue. Les quatre premiers mots suffisent.

  4. Au final la seule solution dans ce pauvre pays sera à l’image de la Corée de créer deux états avec ligne de démarcation. D’un coté les bolcheviques islamistes et antisémites de l’autre les amoureux de la France, de la liberté et de l’ordre.

  5. Pour un type qui a fait Sciences Po il me semble quand même un peu juste et en plus il n’est pas si jeune que ça, encore un type qui trouve son salut dans la politique, il est vrai qu’il ferait pâle figure dans un cabinet de conseils ou dans une entreprise, j’étais loin de penser qu’il avait quelque étude que ce soit

  6. Malgré une apparence de gentil grand frère, ce jeune homme est un haineux, cela se voit direct sur son visage selon l’interlocuteur, d’ailleurs je pense que c’est Apolline de Malherbe qui le forme.
    Ce grotesque individu passe son temps à catégoriser des individus et donner son soutien sans réserves selon une couleur ou une origine et ce sont les autres qui sont racistes ?

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