Seuls 16 % des Français sont prêts à se baigner dans la Seine
Selon un sondage, seuls 16 % des Français sont prêts à se baigner dans la Seine, contre 2 % des lecteurs de BV
Un sondage du CSA, publié le 19 juillet 2024, montre les intentions des Français quant à une baignade dans la Seine. Les avis divergent selon l’échelle géographique, le sexe, l’âge, la profession et la couleur politique. 16 %, c’est, ainsi, la part des personnes prêtes à se baigner dans la Seine à Paris. Au niveau national, le chiffre reste stable. En prenant l’Île-de-France, ce nombre diminue à 14 %. Le lieu n’a donc pas vraiment d’incidence. Les Français, peu importe leur lieu de résidence, se montrent frileux à l'idée de piquer une tête dans la Seine. En revanche, entre les hommes et les femmes, il existe un écart de neuf points, puisque 20 % des hommes sont défavorables, contre 11 % pour les femmes. En termes d’âge, près de 20 % des 65 ans et plus et des 25-34 ans se disent motivés, contre seulement 12 % pour les 18-24 ans. Et d'un point de vue socioprofessionnel, ce sont les CSP+ qui ont le plus envie de piquer une tête (23 %), contre 12 % pour les CSP- et les inactifs.
Enfin, en regardant avec le prisme des sensibilités politiques, la majorité présidentielle apparaît relativement friande, avec 28 % de réponses positives - 26 % pour les sympathisants Renaissance. Quant à la gauche, telle que qualifiée par le Conseil d’État, si 27 % sont prêts à se baigner, c’est le PS qui fait la course en tête, avec 31 %, talonné par les Verts, à 30 %. La France insoumise décroche totalement, avec seulement 15 %. La droite est plus timorée, avec 19 %. Ce sont les Républicains qui sont les plus décidés, avec 20 %. L’« extrême droite », selon les arbitres de la sémantique, est « petit joueur », avec seulement 5 % de motivés. Le RN est à 6 %.
En définitive, les femmes retraitées CSP+ du PS ou des Écolos sont les plus motivées. À l’inverse, les hommes jeunes de la génération Z, inactifs et patriotes sont les plus récalcitrants. Surtout s’ils sont lecteurs de Boulevard Voltaire ! En effet, selon le dernier sondage réalisé par BV, 98 % des lecteurs refusent d'aller piquer une tête dans la Seine.
À ce sujet — Le RN est d’extrême droite : si ça les amuse !
La qualité de la Seine évaluée selon certains critères
La mairie de Paris a rendu les résultats des relevés d’analyse de la Seine le 28 juin. Et le bilan était négatif, avec une pollution jugée au-delà des normes pour que s’y déroulent des épreuves olympiques. La faute à des conditions météorologiques défavorables : les précipitations ont duré jusqu’en juin. C’est le niveau de précipitations qui induit directement sur le traitement de l’eau, selon Nicolas*, un expert des eaux usées rencontré par BV. Ce n’est pas l’eau de la Seine qui est traitée mais l’eau qui vient s'y écouler. Entre le réseau des eaux usées et la Seine, des dispositifs comme le bassin d’Austerlitz, dans le XIIIe, visent à recueillir cette eau et la pluie pour rendre le fleuve baignable de manière pérenne, explique-t-il. « Si le volume du réservoir est suffisant, on ne décharge pas en Seine, sinon on finit par décharger. Au bout du compte, des Escherichia coli [bactérie fécale] vont de l’autre côté et ça ce n’est pas bon », signale Nicolas.
« C’est simple, soit il y a le Escherichia coli dans la Seine et on ne se baigne pas, soit il n’y en a pas et on se baigne. C’est le préfet qui décide », affirme l’expert. Et, justement, le préfet de région Marc Guillaume avait prévenu que le fleuve ne serait pas baignable début juillet à cause du débit du fleuve. L’expert présente son scénario : « On devrait avoir du beau temps en été, donc petit à petit, le niveau de la Seine devrait baisser, les dispositifs de traitement vont devenir efficaces et on peut espérer que les Jeux olympiques se passent comme il faut. » Justement, la météo se montre favorable depuis juillet. Après sa baignade, Amélie Oudéa-Castéra a d'ailleurs assuré que « 75 % de la pollution bactériologique de la Seine aura été éliminée avant les Jeux, ce qui était exactement l'objectif qu'on s'était fixé ».
Un argument qui peine toujours à convaincre, comme le montrent les résultats des différents sondages. Tout le monde ne semble pas avoir envie de faire quelques brasses dans une eau habitée par des prédateurs, dans un fleuve devenu un cimetière de carcasses de vélos et de déchets électroniques.
*Le prénom a été modifié
Gabriel Decroix
Étudiant journaliste
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33 commentaires
Comme quoi les 16% d’imbéciles se baigneront dans une eau où les matières fécales et les eaux « sales » viennent s’écouler , comme elles sont diluées « on » préfère ne pas en parler . Bonne baignade aux Parigots !
Etant un nageur, il y a un problème dans la Seine comme dans tout fleuve, ce sont les courents qui vont totalement fausser les résultats des compétitions, nager à contre courent est difficile et dangereux même pour un nageur aguérri.
Comment ces politiciens peuvent ils imposer arbitrairement à des centaines d’athlètes de pratiquer leur discipline dans un bouillons de culture, leur égo est assurément sur dimensionné, ils sont atteint de parisianisme aigu !
Je ne me tremperai jamais dans la Seine opaque qui passe (à quelques 100km de sa source) au bout de mon jardin, poules d’eau, ragondins et quelques bestioles indécelables incluses ; Moi qui suis habituée aux clairs ruisseaux de montagne. Alors, je n’ose imaginer le bouillon de culture quelques millions de cacas plus en aval !
Moi aussi je suis prête à y aller mais à la source pas à Paris .
Pour pouvoir se baigner dans la Seine à Paris, il faut déjà pouvoir s’y rendre en arborant la vignette Crit’air adéquate.
Les ploucs n’étant pas les bienvenus dans la capitale gérée par la gauche caviar, je préfère me baigner à l’étang du puits au beau milieu de la Sologne !
Je veux bien me baigner dans la Seine, mais a 10 km de sa source.
Bien plus propre.
Dans les années 1950 les gens se baignaient dans la Marne en région parisienne
Et nous, dans la Saône, à hauteur de Chalon..
Les 16 % de Macronistes vont se dissoudre dans la Seine , enfin une bonne nouvelle .
1,4 milliard d’euros juste pour ça… C’est un peu cher le plongeon. On est capable de faire payer aux français l’usage de l’autoroute au km, faisons de même avec l’argent des CSP + de gauche en leur apposant une contribution sur l’usage de la Seine à chaque brasse. Parce que ça suive le sentiment que c’est toujours les mêmes qui paient pour les lubies des parisiens.
J’ai répondu non au sondage, mais pour 10% d’un milliard quatre je plonge et même si j’ai une chiasse pendant 2 jours. Trêve de plaisanterie, j’espère que les athletes ne seront pas malade même si je ne regarderai pas les JO.
Et si le régime impose un pass pour aller au restau avec la condition de se baigner dans la Seine, le résultat du sondage sera sans doute autour de 66% prêts à aller s’y baigner. On connait la grande capacité des français à résister à une suppression de restau.
Concernant les 2% lecteurs de BV , on y retrouve le couple Menard
? Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Je suppose que c’est de l’humour, mais bien trop haut pour moi.
100% du président actuel de la république a l’intention de se baigner dans la Seine….ce fleuve n’est plus à ça prêt
16 % de bobos à aller faire trempette, peut-être même le gouvernement complet ? Oui ! oui ! allez-y !
Pour un milliard quatre, à Paris, je pique une tête!
Oui, mais il faut être en bonne santé pour profiter de ce milliard !
Avec une bonne combinaison de plongée, ça peut le faire ! Hi, hi !i