« Si le ridicule tuait, il tuerait plus que le Covid. » En tant que survivant, Emmanuel Macron livre son diagnostic

Il y a des élus qui ne font rien qu'à embêter Emmanuel Macron. Ça rouspète et ça grogne dans les mairies de Lille, Paris, Dijon, Besançon et Nice et Cannes. Une épidémie de « oui mais » qui grignote le territoire... La gestion de la crise sanitaire est remise en question par quelques mauvais esprits, élus on ne sait comment. La lenteur de la campagne vaccinale, Anne Hidalgo qui veut confiner la capitale puis qui ne veut plus... Mais qui pourrait re-vouloir ! Les nerfs du Président sont à cran. Au bord du claquage, il aurait déclaré, lors du Conseil de défense du 3 mars : « Si le ridicule tuait, il tuerait plus que le Covid », relate BFM TV.

Tout allait si bien jusqu'ici. Un ministre a dit à son confesseur de BFM TV : « On a très bien travaillé avec les élus locaux depuis trois ans, mais là, il y a beaucoup de critiques de la part des élus locaux depuis quelques semaines. » La machine se grippe. Panne sèche de « oui oui ». Aucune station-service à l'horizon. « Quand t'es dans le désert, la la la lère ... Macroniens, Macroniennes, nous y sommes. »

Pour se mettre au niveau de la « ridiculite » ambiante, Emmanuel Macron dispose d'une arme redoutable : le retour en première ligne de Sibeth Ndiaye. L'arme nucléaire qui ferait passer les membres de l'équipe Hidalgo pour d'aimables amateurs. Un moyen, peut-être, de calmer le jeu. Autour de l'agacé, on s'affaire. « Souvenez-vous. Sibeth... C'était le bon temps, non ? »

À nouveau porte-parole, en une déclaration, elle pourrait affirmer que le vaccin ne sert à rien et qu'on ne sait même pas comment planter l'aiguille. Une manœuvre de diversion qui laisserait bouche bée les élus contestataires. La mairie de Paris anéantie par tant de professionnalisme. Un lâcher de Jérôme Salomon venant annoncer, chaque soir, le nombre de personnes qui n'ont pas été vaccinées couperait court également à toutes réflexions désobligeantes... L'Élysée peut contre-attaquer à tout moment.

Comme un avant-goût de la puissance de feu sur le terrain du ridicule, le projet d'un musée-mémorial consacré aux victimes du terrorisme présenté comme un acte de résistance pourrait amener les contestataires à capituler sans discussion. On ne lutte pas contre un adversaire de cette dimension.