Simple sursis pour les auteurs des agressions sexuelles sur Shaïna
Alors que le procureur avait requis de la prison ferme, les jeunes hommes, coupables, s’en sortent avec du sursis.
À l’été 2019, la mort de Shaïna, jeune adolescente de Creil (Oise), avait déclenché une vague d’indignation. Poignardée puis brûlée par son petit ami, l’adolescente de 15 ans avait subi, deux ans plus tôt, une violente agression sexuelle, commise par trois garçons de son quartier. Ce 1er juin se tenait le procès en appel des trois agresseurs devant le tribunal d’Amiens. Mais alors que le procureur avait requis de la prison ferme, les jeunes hommes, reconnus coupables, s’en sortent avec du sursis.
Du sursis pour une vie brisée
Le 31 août 2017, la vie de Shaïna bascule. Son petit ami de l’époque, menaçant de diffuser une photo d’elle dénudée, lui donne rendez-vous dans un hôpital désaffecté. Avec deux amis, il traîne la jeune fille dans un recoin. Les trois hommes l’agressent sexuellement, l’insultent et diffusent la vidéo sur les réseaux sociaux. En état de choc, Shaïna, aidée de sa famille, décide de porter plainte. Devenue la « fille facile » du quartier, elle subira alors de nombreuses insultes, menaces et même violences. Devant le tribunal d’Amiens, son ancien petit ami, condamné à douze mois de prison avec sursis en première instance, écope en appel de deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Son nom sera par ailleurs inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Un jugement bien en deçà des recommandations du procureur, qui demandait deux ans de prison, dont un an seulement avec sursis. Ses complices sont, quant à eux, condamnés à un an de prison avec sursis probatoire pendant trois ans, contre huit mois avec sursis lors du premier jugement. Un quatrième prévenu, jugé pour une autre agression sexuelle - commise une semaine avant le 31 août mais dont Shaïna ne parlera jamais par honte – et qui avait été relaxé en première instance, écope cette fois-ci de six mois avec sursis.
À l’annonce du verdict, la famille de Shaïna s’est dite soulagée de voir les peines des accusés alourdies. Mais son frère, qui se réjouit de voir « la parole de Shaïna réhabilitée », continue de regretter que les agresseurs de sa sœur restent toujours « libres comme l’air ». Un point de vue partagé par de nombreux Français. Sur son compte Twitter, Julien Odoul, député du Rassemblement national, s’indigne : « En France, en 2023, on peut violer une jeune fille de 13 ans et ne pas aller en prison. Le sursis ne sera jamais une sanction réparatrice, c’est un brevet d’immunité et un permis de récidiver. » Et l'avocat RN Gilbert Collard d’ajouter, en commentaire des condamnations : « Quelle horreur incompréhensible, cette justice ! »
Laxisme judiciaire
Le jugement très clément dont ont bénéficié les agresseurs de Shaïna vient s’ajouter à la longue liste des manifestations du laxisme judiciaire français. La veille de ce procès, le motard qui a percuté et blessé grièvement un enfant de 8 ans à Beauvais a ainsi été libéré sous contrôle judiciaire. Une décision incompréhensible pour Jordan Bardella, président du Rassemblement national, qui écrit : « La libération de l’auteur des faits est insupportable. Toute lutte contre les rodéos sauvages sera vaine si subsiste ce laxisme judiciaire, qui délivre chaque jour de tels permis de récidiver. » Début mai, encore, un jeune homme de 18 ans, reconnu coupable du viol sur une fillette de trois ans, a échappé à la prison ferme. Un laxisme que Marin Sauvajon, violemment agressé et laissé pour mort à Lyon en 2016, a bien failli subir. En avril 2019, son agresseur, déjà condamné à plusieurs reprises par le passé, et qui avait écopé dans cette affaire de sept ans et demi de prison ferme, obtenait une remise en liberté conditionnelle. Face à la vague d’indignation, le juge d’appel avait finalement annulé cette décision.
Viols, agressions, violences… À chaque fois, la réponse pénale ne semble pas à la mesure des faits reprochés. Ce laxisme judiciaire pousse de plus en plus de Français à se faire justice eux-mêmes.
Clémence de Longraye
Journaliste à BV
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Qu’est-ce qui enferme les femmes en France aujourd’hui ? C’est l’insécurité
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42 commentaires
Que ce soit pour Mohammed Haouas ou les agresseurs de la petite Shaïna, de plus en plus la justice française est une merveille d’intégration renversée. Elle s’adapte à la loi de la religion des auteurs d’agressions sur des femmes, laquelle religion ne reconnaît pas le féminicide.
Vous avez tout à fait raison. Un droit non écrit commence à s’imposer dans nos tribunaux. Et l’assemblée nationale est bafouée.
Pour Quatennes , les féministes sont montées au créneau ! Mais silence radio pour les violences commises par un musulman !
« Début mai encore, un jeune homme de 18 ans, reconnu coupable du viol sur une fillette de trois ans »
Si les mots ont encore un sens appelons un chat un chat et le « jeune homme » en question un violeur, un délinquant, un voyou, un gibier de potence mais certainement pas un « jeune homme »…
Pour nommer ces espèces en sur abondance dans notre pays, il serait plus convenable d’appeler ça des PREDATEURS. Le seul point commun qu’ils ont avec le genre humain, c’est la ressemblance…… Violer et assassiner son semblable ne peut faire partie de la catégorie des « HUMAINS ».
Mais où sont donc passées les féministes ? Idem dans l’affaire du rugbyman ayant tabassé sa femme et dont les images abominables circulent sur les réseaux sociaux ? Qu’est ce qui explique ces jugements avec des condamnations complètement disproportionnés avec les actes de barbarie commis ? Les agresseurs ne sont pas des mâles blancs et la Rousseau se fait discrète …. N’oublions pas que dans l’affaire Trogneux les agresseurs sont déjà en détention préventive et il n’y a pas eu de meurtre de gamine !
Je comprends qu’au bout d’un moment certains Français pètent les plombs .Honteux !!
Anne ma chère Anne, ne vois tu rien venir ? …
L’aurore va devenir un clair-obscur à force de refuser la réalité
« L’angélisme » est le plus mauvais des avocats car il facilite toute sorte de radicalisation … Actuellement, c’est la décivilisation de la FRANCE ! …
Dire « qu’au bout d’un moment, tu comprends que certains français pètent les plombs » … en dit long sur la léthargie qui s’est emparée des français ! …
Quand une famille de coucous politicards sera concernée directement comme les parents de Lindsay par exemple, il en sera autrement ! …
BONNE « fête des mères » ? ! …
A ce stade ce n’est plus du laxisme, mais une volonté délibéré de saper les fondements de la démocratie de ce pays en inversant ses valeurs
Bien vu.
La justice nous condamnerait-elle à nous occuper des agresseurs des nôtres et ainsi être condamnable lourdement ?
En lisant ce genre d’article, une envie me prend : et si je votais Le Pen à la prochaine présidentielle ? Elle n’est pas compétente, son programme économique est nul, tous les problèmes ne seront pas réglés mais au moins, j’aurais participé au grand coup de pied dans la fourmilière.
Sortons les sortants !
Voilà bien une opinion surprenante !
Elle n’est pas compétente ? Qu’est ce qui vous permet de l’affirmer ?
Son programme économique est nul ? Parce que depuis 40 ans, vous avez pu observer un programme économique qui a donné des résultats ?
Je vous invite très vivement à suivre votre envie : votez LE PEN !
Elle ne pourra jamais rien faire de pire que ce que les guignols, les truands, les fainéants, les ambitieux qui ont monopolisé le pouvoir et confisqué la démocratie depuis 40 ans ont fait.
Très sincèrement.
Vous croyez que Macron est compétent ??? On disait de lui que c’était un » Mozart » de l’économie en fait ce » Mozart » c’est un requiem qu’il compose pour la France, en plus, affublé de Bulot Le Maire , l’expert qui nous avait affirmé haut et fort qu’en six semaines grâce aux sanctions de l’UE , M. Poutine serait à genoux ! On voit le résultat ….
il n’y a qu’un mot HONTE à cette justice, si ça continue les victimes vont faire justice elles mêmes !!
Ne jamais oublier que pour ces esprits primaire, sursis équivaut à relaxe. Dans le système judiciaire français, le seul coupable, le seul qui n’a jamais de deuxième, de troisième, ….de trentième chance c’est la victime. Honte aux juges.
Il ne faut plus se gêner, les violeurs, allez-y en toute sécurité.
Eh oui ! Les féministes montrent là leur vrai visage. Viols avec récidives sur mineurs et les auteurs ont droit à du sursis sans que mesdames Haas, Rousseau, Tonnelier et consœurs ne lèvent le petit doigt. Elle est belle leur croisades contre les violences faites aux femmes !
Cet État qui refuse de punir ne rend plus justice aux citoyens. Ce n’est plus du laxisme, c’est de la complicité avec les truands, les délinquants. Ils ne s’en prennent qu’à ceux qui menacent leur pouvoir politique, quand ils sont à droite.
J’ai souvent l’impression que les juges n’ont ni femme ni enfant, pour toujours encourager la violence, la délinquance.
C’est parce qu’ils en ont qu’ils sont si lâches .Ils ont peur pour eux .
Bon sang ! Quand est-ce qu’on juge ces juges ? Complices de viols ! Complices de meurtres ! La coupe déborde !
A présent, menacer quel qu’un de mort n’est plus puni, voir un max, un rappel à la loi. Pour une bonne insertion dans notre société c’est, bien sure être délinquant car les victimes où leur proche c’est la double peine. Dans le cas d’une condamnation avec sursis, voir même à la limite un an ferme donc libre, c’est un passeport très convoité.
Scandaleux ! encore et encore… « Nos » bons juges de l’ENM Bordeaux ont-ils souscrit, pour gage de leur carrieêêres, des actions dans l’exploitation sordide des gamines ?