Soja : les « réactionnaires complotistes » avaient donc raison ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a rendu son verdict : elle préconise désormais aux entreprises de restauration collective de ne pas servir de produits à base de soja à la cantine. Elle invite aussi les acteurs de l’agroalimentaire, dans un avis publié le 24 mars, à la sollicitation des ministères de l’Alimentation et de la Santé, à « revoir les techniques de production et de transformation du soja ».
La cause va vous surprendre (quoique peut-être pas tant que ça) : les produits à base de soja contiennent des isoflavones. Derrière ce nom barbare se cachent des hormones d’origine végétale, les phyto-œstrogènes, qui sont proches des hormones féminines et « peuvent donc interférer avec le fonctionnement hormonal physiologique et donc conduire à des effets indésirables pour le système reproducteur ».
Le docteur Aymeric Dopter, chef de l'unité d'évaluation des risques liés à la nutrition à l'ANSES, qui signe cette recommandation, prend immédiatement des précautions oratoires : « Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur le soja en tant qu’aliment, mais plutôt sur les teneurs en isoflavones que les produits au soja contiennent actuellement. » Comme disait Bernard à Popeye, dans Les Bronzés font du ski, « Te casse pas, va, on a compris ». On a d’autant mieux compris que, toujours selon l’ANSES, 76 % des enfants de 3 à 5 ans et 47 % des hommes de 18 ans qui consomment du soja dépassent la valeur toxicologique de référence.
La revanche de la côte de bœuf ?
Les écolos nous vendent, depuis bien longtemps déjà, la consommation de protéines de soja comme une alternative intelligente à nos modes de consommation « classiques », parmi lesquels, au sommet de la pyramide du crime, on trouve évidemment la côte de bœuf cuite au barbecue. En parallèle, les vilains complotistes, les sales fachos virilistes, se moquaient lourdement des « hommes-soja », ou « soyboys », qu’ils estimaient visiblement carencés en testostérone. Jusqu’ici, il y avait quelques études scientifiques, que le camp de la raison et de la Terre Mère repoussait du bout du pied. Il y avait aussi la simple observation de ces corps pâles et imberbes, maigres et flasques, respirant la tristesse et l’aboulie. Mais évidemment, il était interdit d’en tirer des conclusions. Désormais, de deux choses l’une : soit la science est devenue complotiste, soit la vérité est réactionnaire. En tous les cas, les faits sont là.
Que va-t-il se passer, maintenant ? Va-t-on assister à un spectaculaire retour de manivelle ? Va-t-on voir les militants écologistes se mettre à la viande rouge ? Ce serait amusant. On verra peut-être, dans un futur proche, de solides altermondialistes barbus en train de faire griller des morceaux de barbaque sur des pierres sèches, tandis que d’accortes militantes au longues tresses blondes ramasseront des baies pour préparer un roboratif dîner familial. Non loin, des enfants écolos, débarrassés de leurs biberons au bisphénol et de leur lait de plantes, rapporteraient du lait – du vrai lait - fraîchement prélevé où il doit l’être : au pis des vaches. Il y aurait une « convergence des luttes » entre le paysage esthétique de ces écolos d’un nouveau genre et celui des identitaires attachés à leurs racines. Alors ces militants « verts », jadis aveugles, auraient enfin découvert deux vérités profondes. Un : on ne peut pas aimer la nature si l’on ne se comporte pas conformément à ses lois. Deux : l’écologie, la vraie, est intrinsèquement une valeur de droite. Quant au soja : c'est chacun son goût et c'est vous qui voyez...

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42 commentaires
La seule chose qui reste aux Ecolos, c’est de brouter de l’herbe dans les pairies……encore qu’à cause des rejets de méthane, ils feraient mieux de jeûner !
Un peu plus tard ce sera aussi le tour du maïs tout comme les erreurs de l’éolien , des voitures électriques sans oublier le tout numérique , principalement la monnaie numérique qui confirmera la disparition de notre liberté , soumise alors au bon vouloir du pouvoir sous la dictature écologiste : le cancer du monde !
« les phyto-œstrogènes, qui sont proches des hormones féminines et « peuvent donc interférer avec le fonctionnement hormonal physiologique et donc conduire à des effets indésirables pour le système reproducteur ». »
C’est exact mais l’important est la dose!
Elles peuvent aussi interagir sur la thyroïde.
Mais tout dépend aussi de l’environnement alimentaire (et de la génétique!)
Demandez donc aux japonaises et aux chinoises, ce qu’elles en pensent.
Ces soit disant savants devraient se pencher sur les hormones que l’on absorbe avec l’eau du robinet et avec du poulet ou du veau aux hormones!
En tout cas, grâce au lait de Soja, j’ai sauvé l’un de mes enfants allergique au lait de mammifères (avec heureusement pas d’allergie croisée avec le lait de soja).
Personnellement végétarienne donc mangeant régulièrement des produits au soja (non OGM!), j’ai eu le plaisir de ne pas avoir de symptômes prè-ménopausiques et ai trouvé cela très bien devant les bouffées de chaleur de mes amies carnivores.
Autant je déplore l’agressivité de certains végans ou végétariens au sujet des carnivores, autant je déplore aussi l’inverse.
Carnivore, je n’ai pas plus que vous souffert de symptômes de la ménopause….donc…
L’écologie, une valeur ? Pourquoi pas la mécanique quantique ?
Bientôt on découvrira enfin que l’éolien est une hérésie comme les voitures électriques !
Ils n’ont déjà pas inventé le fil à couper le beurre alors le jour ou ils auront compris que l’éolien et les véhicules électriques nuisent à l’écologie et sont une aberration il sera certainement trop tard.
Acadie : demandez aux oiseaux et vous aurez la réponse.
Vous poussez une porte ouverte… Cela fait des décennies que les revues bio et de conseils diététiques conseillent les consommateurs sur le soja, en raison de ses hormones végétales, précisément ! La mise en garde auprès des femmes souffrant d’un cancer a toujours été très claire. Par contre, elle est conseillée à la ménopause car elle éviterait bien des désagréments. Les japonaises, qui consomment régulièrement du soja, ne connaissent pas les troubles de la ménopause, contrairement aux occidentales. Et les peuples asiatiques, dans leur majorité, dont le soja est un aliment de base ne sont pas efféminés pour autant ! Je pense plutôt que ces accusations sont l’oeuvre des lobby agro-alimentaires ou pharmaceutiques qui mènent une lutte acharnée contre ce que mère nature nous donne au profit de leurs produits chimiques.
Pardon d’avoir commenté avant de lire votre commentaire, que j’approuve puisque j’ai commenté dans le même sens.
La culture du soja est la pire culture au niveau environnemental ! La majorité de la production provient de soja OGM, et quand elle ne l’est pas son indice de fréquence de traitements est très élevé ! Pour une culture protéagineuse, l’indice C/N n’est non plus pas terrible. En réalité ceux qui y gagnent avec cette production de soja c’est l’industrie agro-alimentaire d’outre-Atlantique et évidemment l’industrie phytopharmaceutique. Par ailleurs il serait bon de se remémorer de la crise du soja dans les années 70, à une époque où elle était destinée essentiellement a l’alimentation de bétail, Valéry Giscard d’Estaing avait développé la culture du colza en France, pour se substituer au soja d’alimentation animale. C’est d’ailleurs ainsi qu’est né la Sofiprotéol devenu le groupe Avril.
Le problème des phyto œstrogènes du soja, qu’il n’est d’ailleurs pas le seul à en contenir, toutes les légumineuse en contiennent, mais moins, c’est qu’il est administré dans les cantines dès l’âge tendre (à partir de 3 ans, voire 2½ans) et que son usage se poursuit pendant toute la scolarité. Le cumul doit être pris en compte, ce qu’a fait, une fois n’est pas coutume, l’ANSES. Tiens, au passage, l’Agence nationale de Sécurité sanitaire devrait avoir pour acronyme ANSS. On a préféré garder le premier E de Sécurité, devinez pourquoi. Le soja est le seul pourvoyeur de protéines végétales à contenir les 9 acides aminés essentiels (sur 20, quid des 11 autres?). Mais de même qu’AUCUNE autre protéine végétale, il ne peut satisfaire aux besoins en deux de ces acides aminés essentiels, la lysine et la méthionine. C’est le problème posé par une alimentation strictement végétalienne qui a conduit de nombreux enfants de par le monde à des accidents métaboliques majeurs, voire à la mort.
exact. Il vaut mieux être végétarien flexible, c’est à dire manger des œufs, que vegan à moins de se bourrer de compléments alimentaires, ce qui n’est pas le top.
Pour le lait de mammifères, attention = lui aussi contient des hormones si l’animal est traité avec. Et, de plus, il y a de plus en plus d’allergiques à ces laits. (allergie au lactose,certes, mais également aux protéines de lait de mammifères, hormis bien sûr le lait de la mère nourricière)
« une alimentation strictement végétalienne qui a conduit de nombreux enfants de par le monde à des accidents métaboliques majeurs, voire à la mort. »
Par contre laissez moi douter de cela.
Comme d’hab !! On piétine ce que l’on a adoré !!
Quand un mot un peu compliqué ou scientifique est donné au public, il est qualifié de « barbare ». Ce terme utilisé ainsi me fait chaque fois sourire….
Les écolos sont cohérents sans peut-être le savoir. Pour eux les enfants sont « polluants » et il faut éviter d’en faire pour le bien de la planète.
Ils ont trouvé un nouveau moyen de contraception: le soja, pourvu qu’il ne contienne pas d’OGM.
Après les ZFE, le soja, dure semaine pour les écolos. Ouf, le sens des réalités commencerait-il à revenir ?
En tant que pharmacien, je suis effaré du temps que l’ANSES a mis pour émettre cette recommandation: alors que nous étions abreuvé de longue date de mise en garde sur la teneur en phyto-oestrogènes des compléments alimentaires à base de soja ( pas pour les mêmes raisons , certes ! ), ces mêmes produits ne causaient paradoxalement aucun problème en alimentaire ! Certainement déjà la politique du » en même temps », chère à notre Jupiter essayant de nous rendre fous par accumulation d’injonctions contradictoires
Au contraire ça tombe bien au moment où beaucoup veulent changer de sexe et d’autres désirent ne pas avoir d’enfants.
Vous êtes trop optimiste ou trop naïf : manger du soja, voilà la solution pour lutter contre le masculinisme toxique. Tous ces bobos écolos vous s’en gaver !