[Sondage] Faudrait-il rétablir la peine de mort abolie par Robert Badinter ?

badinter

Robert Badinter vient de s'éteindre dans sa 96e année. L'avocat qui avait assisté à plusieurs exécutions capitales, devenu garde des Sceaux de François Mitterrand, présenta en 1981, devant l'Assemblée nationale, le projet de loi portant abolition de la peine de mort. Près de quarante ans après cette abolition, en 2020, un sondage Ipsos-Le Monde révélait que 55 % des Français étaient toujours favorables au retour de la peine de mort et, en avril 2023, 86 % des lecteurs de BV, interrogés sur cette question, répondaient par l'affirmative. Pour Jean-Louis Harouel, agrégé des facultés de droit, professeur émérite à l’université Paris II, interviewé par BV à la même époque, « la peine de mort a été enlevée à la souveraineté des citoyens ». Le rétablissement de la peine capitale semble en effet difficilement envisageable aujourd'hui en France (ratification du protocole n° 6 à la CEDH sur l’abolition en temps de paix en 1986, inscription dans la Constitution en 2007, ratification des protocoles de New York et de Vilnius en 2007). Cependant...

Ce sondage a été clôturé. Voici les résultats.

3621 lecteurs ont répondu au sondage.

3319   91 %   OUI

  244     7 %    NON

    58     2 %    Ne se prononce pas

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 17/02/2024 à 14:40.

Vos commentaires

127 commentaires

  1. Rétablir la peine de mort sera incontestablement long et difficile mais possible. Il existe une autre voie qui consiste à appliquer strictement la perpétuité. C’est à dire enlever aux pires criminels tout espoir de sortir de prison. Bien sûr les bien pensants islamo-gauchistes dont une bonne partie des magistrats pousseront des grands cris au nom de la dignité humaine, mais cette dignité dont ils se parent c’est celle des victimes dont ils n’ont rien à faire. Il faut mettre fin au dévoiement des esprits qui protége le crime et les criminels plutôt que les innocents. La paix sociale et la sécurité des français ne doit plus être une affaire de bisous ours.

  2. Non. Si dans l’esprit de certains français la peine de mort est à rétablir, nous le devons au laxisme de la justice. Les médias nous annoncent toujours des peines dissuasives issues des lois mais la justice en applique le dixième quand ce ne sont pas des travaux d’intérêt général que personne exécute. Dans la montée de la délinquance cette justice a deux responsabilités. La première, appliquer la loi au juste tolérable par les français afin qu’ils ne se révoltent pas. Ce qui conduit à une récidive, à une prolifération par enthousiasme au contact de la peine insignifiante. Pourquoi ne pas reproduire, le rapport profits /peine n’étant pas dissuasif ? C’est comme l’administration d’un médicament. Le médecin sait que son administration présente des effets secondaires mais les profits à en tirer sont bien supérieurs au mal produit. La deuxième responsabilité des juges dans la prolifération de la délinquance est humaine. Par leur laxisme, les juges n’incitent pas au redressement, à la prise de responsabilité du contrevenant. L’exemple actuel le plus frappant est le refus d’obtempérer. Le juge encourage par son laxisme ne permet pas au délinquant de prendre conscience de son irresponsabilité. Mais à la décharge du juge, il s’inscrit parfaitement dans l’air du temps, l’autoritarisme, l’autorité sont à bannir. La soumission à l’exemple du premier de cordée et de sa macronie est devenue devoir. Ce n’est pas demain que la France se sortira de ce bourbier.

  3. Rétablissement de la peine de mort JE SUIS POUR !
    Actuellement il n’y a aucune limite, cela ferait réfléchir avant de passer à l’acte.

  4. Je m’empresse de participer au sondage sur l’éventuel rétablissement de la Peine de Mort pour m’associer aux 91 % de vos lecteurs qui sont de cet avis . Maître Badinter est mort , « Paix à son âme » , mais vous ne me verrez pas à ses obsèques , soyez en certains ! Badinter représente aujourd’hui le portrait type de ce dont la France n’a pas besoin . Ainsi que le précise Monsieur Florac , ayez en mémoire que l’abolition de la Peine de Mort dans notre Pays , n’a pas été promulguée consécutivement à notre volonté , mais par le biais de l’Assemblée Nationale , de vos Députés donc , qui eux confortablement installés à l’abri quasi-permanent des Criminels de tous poils , peuvent à loisir philosopher sur la morale consistant , au bénéfice du doute , à préférer les entretenir à vie avec nos deniers , plutôt que de nous assurer collectivement et définitivement de ne plus être exposés à leurs fréquentes récidives . Maître Badinter a davantage œuvré à flatter son « égo » qu’à tenter de perfectionner la Société humaine , point commun attribuable à de nombreux « Soci-à-l’oS » de sa « trempe » ! Ceci écrit , à lui au moins , ne puis-je pas reprocher d’avoir défendu un « Salah Abdeslam »!

  5. L’espèce n’étant pas en danger, la suppression de quelques irrécupérables me semblerait effectivement adéquate et préventive !

  6. La peine de mort n’est pas, et n’a jamais été, dissuasive.
    La peine de mort, quand elle existait en France, était rarement appliquée.
    La peine de mort, dans son organisation, est un crime de sang froid.
    La peine de mort a été abolie sans vraies peines de substitution (la prison à vie n’existe pas)
    La peine de mort est surtout un constat d’échec de la Société, puis de la Justice…

    • Vous vous trompez ,cela peut mener à la dissuasion ,meme chez les fous qui ne sont pas radicalisés .
      Les fous connaissent en général leurs limites à ne pas dépasser .

  7. La peine de mort était une peine ultime et définitive qui interdisait toute récidive. Elle n’a été remplacée par rien. C’est la honte absolue des démocraties que de ne plus chercher à protéger leurs peuples.

  8. L’abolition aurait du être faite via un référendum, mais hélas, peu de nos très chers politiques ont ce courage et quand, par hasard, il est négatif, on truque le résultat, comme Mr Sarkozy en 2005 par exemple. En Suisse, qui n’est pas un pays fasciste ou communiste il est utilisé et personne n’y trouve rien à redire.

  9. Si on le veut c’est possible.
    Quand il s’agit d’un assassin, qu’il ne peut pas y avoir d’erreur, la première chose à considérer est le danger .
    La protection des français est prioritaire. De plus, en flag , les policiers doivent avoir le droit d’abattre sur le champ ,un assassin, un individu qui constitue un danger , terroriste ou pas.

  10. Je ne vais pas pleurer cet homme car ce que nous vivons aujourd’hui est le produit de cette bande de bons à rien qui depuis cinquante ans nous gouvernent. Rétablissons rapidement la peine d emort

  11. Je suis contre la peine de mort mais pour la prison à perpétuité ! Ce qu’il n’a pas fait ! Et ne parlons pas de Taubira, elle a été une véritable catastrophe !

    • La perpétuité coute combien à la société. Vous ne croyez pas que cet argent serait plus utile à la recherche ?

  12. Qui peut croire qu’une peine de prison peut changer un individu ? À contrario dé socialisé, il n’en devient que plus féroce, on abat un animal enragé, alors que peut-on espérer en le gardant entre 4 murs, murs passoires puisque souvent temporaires, sauf pour la victime. Reste l’application, Sanson est mort en même temps que l’abolition, et de toute façon il resterait encore la grâce Présidentielle et avec un président comme le notre on imagine la réponse. Dans un autre temps nous avions le bagne et avant les galères, ce n’était pas mal non plus !

  13. Totalement contre
    En revanche je vote pour une peine corporelle ou une marque tatouée sur la joue pour tous délinquants récidivistes je vote pour une liste affichée des noms et des travaux forcés.
    Bref pour de la rigueur ..mais pas la mort programmée avec parfois des erreurs judiciaires.

  14. J’ai répondu non à la question de savoir s’il fallait rétablir la peine de mort.
    Et ce, pour une seule et unique raison que, sauf erreur de ma part, Badinter n’a pas évoqué ni invoqué lors de son discours à l’Assemblée en 81.
    En bon gauchiste, Badinter a invoqué des idées telles que la peine de mort n’est pas digne d’un pays civilisé, n’est pas morale, que l’abolir va dans le sens du progrès et de l’Histoire, et patati et patata. Bref de la doxa gauchiste infusée dans de la moraline à deux balles.
    De plus on peut comprendre qu’en tant qu’avocat ayant, de par sa fonction, dû assister à plusieurs executions, il n’en ait pas gardé un souvenir enjoué…
    Mais, de mon point de vue, il existe des criminels qui méritent largement la peine capitale. Les gardiens de camps nazis ou les chefs SS ont eu droit à des cravates de chanvres très largement méritées pour l’ensemble de leur oeuvre…
    Et c’est là que j’en arrive à mon non à votre sondage. Que ce soit les dirigeants nazis ou le petit tortionnaire de bas étage dans un camp, on savait de sources absolument certaines qu’ils étaient coupables, en particulier en raison du nombre considérable de témoignages de leurs victimes.
    En matière criminelle « classique » il n’est pas toujours aisé pour l’accusation d’apporter des preuves convaincantes à 100%, même si l’on est convaincu à 99.99% de la culpabilité d’un individu. La perpétuité réelle (pas celle de Badinter et des socialos) permet de rectifier une possible erreur judiciaire. Erreur judiciaire d’autant plus possible que le système judiciaire Français est médiéval dans ses procédures et dans son incompréhension pathologique de la science.
    Les lecteurs de BV reconnaitront de bonne foi qu’il est extrêmement difficile de réparer une erreur judiciaire lorsque l’on a le corps d’un prévenu d’un côté et sa tête dans un panier.

  15. À remarquer que la peine de mort est abondamment appliquée par les islamistes, alors pourquoi des Français n’auraient-ils pas le droit de l’appliquer ?

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois