[Sondage] La Corse doit-elle accéder à l’autonomie ?

Jeudi 28 septembre, Emmanuel Macron était en Corse à l'occasion du 80e anniversaire de sa libération. Le 4 octobre 1943, après un mois de combats, l'Île de Beauté devenait le premier territoire français libéré de l'occupation allemande. À cette occasion, le chef de l'État a prononcé un discours devant l'Assemblée de Corse dans lequel il a abordé la question du statut de la Corse en proposant « l'autonomie dans la République », rejetant l'idée d'un statu quo qui serait, selon lui, « notre échec à tous ». Déconstruction de la France, pour reprendre le titre de l'article de Marc Eynaud, ou prise en compte d'une spécificité corse ? Alors…
À ce sujet — Corse : Macron, déconstructeur de la France
Ce sondage a été clôturé. Voici les résultats.
1545 lecteurs ont participé au sondage.
244 16 % OUI
1257 81 % NON
44 3 % Ne se prononcent pas
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58 commentaires
La Corse est déjà autonome car Paris ne gouverne absolument pas la Corse. L’autonomie de la Corse est un de ces faux problèmes qui occupent nos « élites » et leur évitent de s’intéresser aux vrais problèmes, ceux interdits idéologiquement.
Pourquoi pas l’indépendance qui permettrait à cette région de vivre en pleine autarcie, mais c’est plus « contraignant » que l’autonomie…
Encore faut-il savoir de quelle autonomie parle-t-on? De façon générale, c’est une idée à laquelle je n’était pas favorable mais je veux bien évoluer sur ce point si on est clair sur l’autonomie proposée. Mais, quoi qu’il en soit, aujourd’hui, vu la direction que prend la France, si j’étais corse je serais favorable à une sortie (indépendance) de la France et de l’UE et à une entrée dans les BRICS. Tout autre solution maintiendra, au final, la Corse, comme la France, dans une relation de soumission à l’UE et donc aux USA et n’empêchera pas le totalitarisme du Bien.
Il serait mieux inspiré de s’occuper de l’immigration, le sujet est plus pressant. Mais il est vrai que chez lui
Détricoter a toujours été plus facile que tricoter, la seule différence c’est qu’une fois détricoté, tout refaire prend beaucoup mais beaucoup de temps. Le rôle d’un président n’est pas d’opter systématiquement pour le plus facile.
Remarquons tout les pays d’expressions Françaises sans parler de ceux qui rendent l’anglais la langue national de leur pays alors la Corse suit la tendance promus par la Macronie un autre problème. Alors qu’il aurait été si simple de faire une politique inverse en adéquation avec l’opinion majoritaire de ces peuples. Mais nos grands hommes qui gouvernent le monde ont une volonté différente rien qu’a voir actuellement un nation plus que millénaire qui doit disparaitre comme l’Arménie englobé par l’Azerbaïdjan qui doit s’unifier culturellement avec le renouveau empire ottoman par frontières communes où encore le problème Palestinien qui deviens qu’une péripétie de l’histoire alors que les palestiniens ne sont pas chassé de Palestine mais que les Arméniens eux le sont. Quant on peux remarquer que le Kosovo territoire Serbe fut progressivement peuplé majoritairement par les Albanais (92%) alors qu’ils ont donc par la suite chassé les Serbe de chez et que les états unis on de fait bombardés la Serbie par l’Otan (3000 victimes au minimum) pour l’Arménie l’immobilisme, pourtant… .Alors l’autonomie Basque, Bretagne une question de temps.
Il y a déjà longtemps j’ai lu que la mafia voulait l’indépendance ou l’autonomie afin de transformer la Corse en une espèce de las Vegas, qui sait ?
La mafia ne connaît pas les frontières. Et j’aurais tendance à penser que les mafias prospèrent à Bruxelles comme à Monaco. Arrêtons avec ces fantasmes, arme désespérée des jacobins
C’est une des grandes lubie de Macron de balancer des idées sans les argumenter pour faire écran de fumée à ses échecs. Ça fait 255 ans que la Corse est Française et que les intérêts financiers et stratégiques entre l’ile et le continent sont évidents. C’est le genre de truc qu’il doit rêver de foutre en l »air.
Commençons par l’autonomie de la France !
Excellente remarque !
Oh que j’aime votre commentaire !
Et comment !
Je reviens d’un séjour en Corse et ceci pour la 4° fois, je n’ai pas vu de « spécificité » corse. Les gens sont comme les autres, ils parlent français, ils sont très croyant, il mangent de la charcuterie et boivent du vin, ils s’habillent comme nous. Alors SVP arrêtez de nous parler de spécificité corses, ce sont des français qui repoussent toute immigration notamment africaine et qui défendent leur territoire comme devrait le faire les autres français dits du continent.
L’insularité a sans doute préservé en grande partie les corses de la contamination de nos valeurs essentielles. Nous devrions être fiers de ces compatriotes, plutôt que de leur faire miroiter une « autonomie » irréalisable de manière sensée…
Tout à fait
Une Corse indépendante ne servirait que l’ambition personnelle de « petits chefs » locaux, au détriment du peuple.
Etre maire, c’est souvent une ambition personnelle. Et plus tu montes dans la hiérarchie politique plus tu laisses tes scrupules au vestiaire. Alors que si tu restes à portée de fusil d’un Corse, tu seras moins tenté découter les tentations corruptrices des promoteurs, des tour-opérateurs, des loueurs de bateau qui aiment bien cette Corse cartepostalisée où l’on parle français, où les gens sont très croyants, mangent de la charcuterie (importée de Sardaigne : y’a trop de touristes mais plus assez de cochons noirs là-bas), picolent (et pas que du vin de messe), je me demande même s’ils n’auraient pas deux pieds et deux mains comme nous ! Bref, ce pays qui a fourni tant d’ajudants-chef à la Coloniale ne peut être que français, Monsieur.
Pourquoi l’autonomie et pas l’indépendance ? Il faut assumer ses choix dans la vie.
Il paraît que la France est une et indivisible. Elle ne l’a pas toujours démontré en abandonnant, en offrant comme trophée de guerre l’Alsace à l’Allemagne. Et, cerise sur le gâteau, cette même France dont le président s’aplatit encore et encore devant l’Algérie, se met à genou pour demander pardon à ce pays où la France à investit des milliards de francs, n’a jamais demandé pardon à l’Alsace.
S’il y a une région où se justifierait l’autonomie, c’est bien l’Alsace, cette Alsace que Hollande, le saboteur des familles, a rallié à la région grand est sur un simple coup de tête… peut-être en réfléchissant lors d’une de ses virées nocturnes en scooter ?
La grande spécificité de la corse c’est d’être une ile. Pour le reste, elle à déjà quelques avantages par rapport à la France continentale. Vouloir le beure et l’argent du beurre, n’est pas une spécificité corse mais eux aussi le veulent. A vouloir continuer à « travailler » comme au 19eme siècle et vivre comme au 21eme, il y à quelque chose qui ne va pas. Alors puisqu’on veut donner l’indépendance aux iles lointaines, pourquoi pas à celle ci, mais sans aides de la France, ce serait trop facile, ça pourrait faire rapidement comme les iles autour de Mayotte.
La Corse a déjà des avantages sur la fiscalité et bien d’autres. Pas d’autonomie, mais pour leur indépendance oui. Seulement pas comme l’Algérie, un traité de dupe, toujours dans le même sens, les avantages, pour eux, et nous tous les inconvénients. A la retraite si la CORSE l’accepte, les retraités Corses et les continentaux pourront s’installer en Corses, s’ils le désirent, mais sur leur retraite, ils seront imposés en FRANCE dixit la loi Américaine. Tous les fonctionnaires travaillant en Corse seront repris par la Nation Corse, sera décompté le temps qu’ils auront travaillé pour la France, et au prorata temporis la retraite FRANÇAISE leur sera versée avec toujours l’impôt sur le revenu déduit. C’est donnant-donnant, et arrêtons la gabegie du pillage de nos ressources. L’autonomie est un choix, qui en subissent les répercussions, la liberté n’est pas gratuite.
Je suis Corse et surtout je suis Français et j’en suis fier. Que l’on aménage certaines règles pour tenir compte de ses spécificités et en particulier de son insularité, oui, mais cela ne justifie aucunement une autonomie qui serait source de dérives inadmissibles et d’ambitions personnelles injustifiées.
C’est le bon sens même. Merci, ami.