[Sondage] La défaite est-elle une chance pour le RN ?

© Jordan Florentin
© Jordan Florentin

Arrivé en tête au premier tour des élections législatives, au second tour, le Rassemblement national s'est heurté au « front républicain », alors qu'on le présentait comme étant aux portes du pouvoir, il y a à peine une dizaine de jours. Avec 125 députés, il constitue le groupe le plus important à l'Assemblée nationale et pourra bénéficier du soutien des 17 députés ciottistes, mais cette contre-performance est présentée, par beaucoup, comme une défaite. Vraiment ? Alors que « personne ne l'a emporté », selon les mots d'Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français, que le RN, malgré tout, reste la formation politique qui a emporté le plus de voix au second tour, que l'extrême gauche menace de faire parler la rue si le président de la République ne se plie pas à ses injonctions...

Ce sondage a été clôturé. Voici les résultats.

2284 lecteurs ont participé au sondage.

1955   86 %   OUI

  222   10 %   NON

  107     4 %   Ne se prononce pas

Pour consulter les résultats du sondage précédent (Faut-il interdire les désistements aux législatives ?), cliquer ici.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 20/07/2024 à 16:22.

Vos commentaires

79 commentaires

  1. lorsque les Français auront supporté les erreurs et les conneries du front populaire le peuple se tournera vers le RN et ses alliés pour les prochaines élections 2027

  2. Marine Le Pen et Jordan Bardella doivent comprendre que le RN ne gagnera jamais seul ! Le RN doit accepter de s’ouvrir à d’autres forces politiques ( Reconquête, DLF , Patriotes, LR , etc )

  3. Il vaut mieux être vaincu et libre de ses mouvements et agissements que vainqueur et être prisonnier de ses mouvements et agissements… C’est mon avis….

    • Il y a une très belle (et très drôle) chanson de Serge Lama pour célébrer cette façon de voir les choses …..

  4. C’est un mal pour un bien, cela laisse le temps à la gauche de montrer toute sa nocivité. Et puis ça met macron dans l’embarras. C’est bien aussi, non ?

  5. Je crains en effet que derrière la formidable augmentation des électeurs du RN, le résultat de ces élections n’ait montré que, confrontés au choix de la droite ou de la gauche, les centristes choisissent la gauche.

  6. Petite ou grande, une défaite n’est jamais une chance. Surtout quand cette défaite succède à d’autres défaites. Car derrière une défaite il y a toujours des causes. Et les causes de la défaite du RN ne sont pas exclusivement attribuables à ses adversaires politiques.

  7. On peut se poser la question parce que RN a surtout montré son amateurisme, son impréparation et son incompétence parce qu’il avait un boulevard devant lui malgré la coalition formée contre lui. Le mauvais casting et les gens trop bavards l’ont fait perdre et Bardella trop jeune croyait que c’était arrivé et présentait parfois un côté pas très sympathique, comme mes autres il devrait aller travailler un peu en entreprise.

  8. Ha ha ha ! Les macronistes ne devaient pas s’attendre à ça. La gauche en tête, maintenant ils ont la gueule de bois avec leurs potes Lr, ça veut dire que même dans la magouille ils sont nuls . Maintenant il faut que le Rn se mette au boulot sérieusement car la tâche qui les attend sera ardue.

  9. Le RN, maintenant qu’il est bien ancré dans le secteur rural doit s’implanter dans les villes d’importance moyenne (Avignon-Montpellier-Montélimar-Valence etc…où il souffre d’une sous-représentation, afin de faire contre-poids aux métropoles PLM, là est la clef du succés.

    • Le RN, mais plus généralement la Droite, doit surtout comprendre qu’il faut gagner la bataille des idées et de la culture et casser le monopole « moral » de la gauche. Il serait bon que le RN comprenne qu’il n’y arrivera pas sans mobiliser toutes les compétences qui lui permettraient d’avancer sur ce terrain capital. Au vu de ce qui s’est passé lors de cette élection législative, on peut se poser beaucoup de questions sur l’efficacité réelle de la « dédiabolisation » qui n’a pas réussi à faire tomber le « barrage ». Si la dédiabolisation consiste, même très partiellement, à faire des concessions à l’idéologie de gauche (économie, dirigisme, lois « sociétales », assistanat, ivg dans la Constitution, pma sans père, etc..) on peut être certain de la défaite suivante. Comment espérer rétablir l’ordre, la confiance, la prospérité, sans politique familiale solide, sans travail, sans autorité.

  10. «  ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort «  c’est ce que l’on dit à chaque fois …sauf qu’à force d’attendre et espérer, on peut mourir de vieillesse

  11. Evidemment que le RN aurait été au casse pipe si Monsieur Bardella avait été élu premier ministre maintenant, c’était d’ailleurs sans doute ce que souhaitait Micron 1er dans son cerveau machiavélique !
    Maintenant le Nouveau Front pourri va montrer toute l’étendue de sa malfaisance, de sa violence et va finalement s’auto détruire !

  12. Pour la présidentielle il y aura à nouveau le barrage toute la gauche plus le centre la droite etc. voteront contre le RN

  13. C’est incroyable de falsifier les choses, une défaite devient une chance, je rêve, êtes vous gagnés par le wokisme.
    La défaite pourrait devenir une opportunité pour peu que le RN sache l’exploiter.

    • La politique c’est comme ça après les élections tout le monde est content ce qui évite de dire qu’on a fait des erreurs et passer pour un champion aux yeux de ses électeurs et ça permet aussi aux cadres de garder leur gagne pain parce que c’est de ça aussi qu’il s’agit

    • 1000 fois d’accord ! J’avais commencé par écrire qu’il faut arrêter de dire que 2+2= 4.99999. Waterloo et la Bérézina des chances pour la France ! Comme les immigrés. Des vraies chances.

  14. Il faut laisser le NFP gouverner. Pourquoi ? Cela ne peut pas être pire. Les laisser dans l’opposition ne peut qu’augmenter leur pouvoir de nuisance. Au point où nous en sommes de la déliquescence, laissons les se confronter au réel et au mécontentement des Français. Il veulent autoriser l’abaya ? Allons y. Les 80% de citoyens qui y sont opposés apprécieront. Désarmer la police (et la justice, qui ne demande que cela) ? Allons-y ! La rue, es banlieues et la CGT au pouvoir ? Pourquoi pas. Les LGPTQ…, les profs complices et les wokes qui endoctrinent les écoliers ? C’est déjà le cas. Le SMIC à 1600 € ? Open bar ! De toute façon, avec notre déficit abyssal, nous ne sommes plus à ça près. L’Europe si chère à Macron se chargera de nous ramener sur terre. Les Français découvriront (s’ils l’ignoraient……) que c’est Bruxelles qui décide. On fera ainsi coup double. Les Français (comme les Grecs avant eux) en tireront peut-être les conséquences. Et puis, soyons lucides : sans majorité absolue, le camp national (RN et alliés) ne pouvait pas gouverner avec le Président retors qui se maintient. Creusons le trou, on finira par trouver le rocher. Et s’il doit y avoir un sursaut, espérons qu’on aura assez de mémoire ce jour là pour jeter les bébés LFI et leurs complices avec l’eau (saumâtre) du bain.

    • Vous oubliez 2 choses capitales : 1/combien de morts, d’exilés, de persécutés, et de milliards coûtera cette aventure 2/Cette aventure dans l’esprit de ses promoteurs se voudra irréversible : pas sûr que dans 70 ans nous aurons un Soljénytsine et un Jean Paul II pour nous délivrer d’une tyrannie qui aura défiguré la France définitivement avec un remplacement quasi complet de son Peuple. Et maintenant, parlons des Grecs ! Les Grecs se sont un temps laissés aller à la gabegie financière, avec l’aide des socialos et des grands cabinets américains d’audit et de conseil, et ils ont eu la troïka sur le dos. Mais les Grecs, et pour cause, ne connaissent ni le Grand Remplacement, et encore moins l’islamisation. I Et ça change tout.

      • Je confirme avec JF Revel : « Toute révolution socialiste a pour objectif d’abolir les structures politiques, économiques, sociales, culturelles existantes et de les remplacer par d’autres ; elle se propose même de substituer à l’homme « ancien » un « homme nouveau ». Bien évidemment, le passage au socialisme est beaucoup plus qu’une simple alternance, sur laquelle on pourrait revenir par une autre simple alternance, de sens contraire : ce retour devient irréalisable, puisque les matériaux de base en ont justement été détruits. »

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