[Sondage] L’injonction du Conseil d’État va-t-elle se retourner contre les médias de gauche ?

conseil d'état

« Dans la série Qui veut la peau de CNews, voici… le Conseil d’État ! » Tel était le titre de l'édito de Gabrielle Cluzel, le 13 février dernier, après qu'on a appris que le Conseil d'État, dans une décision du 13 février, a sommé l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) de veiller « à la diversité des courants de pensée représentés » sur CNews en « [prenant] en compte », non plus seulement « le temps d’intervention des invités politiques » mais « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités ». Cette décision fait suite à une saisine de l'association Reporters sans frontières, ce qui n'a pas manqué de révolter Robert Ménard, fondateur de cette même association et... de BV. Mais, au fait, si on appliquait cette décision à l'ensemble des médias de gauche ? Alors...

Ce sondage a été clôturé. Voici les résultats.

2527 lecteurs ont répondu au sondage.

1753   69 %   OUI

  703   28 %   NON

    71     3 %    Ne se prononcent pas

 

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 24/02/2024 à 13:40.

Vos commentaires

72 commentaires

  1. Je réponds résolument OUI. L’ « arrêt CNEWS » du Conseil d’Etat établit une jurisprudence de principe qui a une portée générale, contrairement à un arrêt d’espèce. Or, « un arrêt de principe est une décision rendue par une haute juridiction, la Cour de cassation ou le Conseil d’Etat. Cette juridiction pose une solution de portée générale à laquelle pourront se référer les juges du fond pour résoudre des cas analogues dans le futur ». Désormais, n’importe qui pourra demander à l’Arcom de vérifier sur d’autres médias que CNews « la diversité des courants de pensée représentés … [prenant] en compte », non plus seulement « le temps d’intervention des invités politiques » mais « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités » » comme le souligne l’article du sondage que nous commentons.

    • Bonjour Delor,
      En théorie vous avez absolument raison.
      Dans la pratique, la plupart des éléments qui composent les organismes intéressés, et jusqu’au système judiciaire, ont été techniquement formés depuis un demi-siècle, puis sélectionnés pour les postes, en fonction de leur adaptabilité et de leur réceptivité aux tendances du pouvoir politiquement correct.
      Je doute donc que même s’ils sont saisis par une force d’opposition, et particulièrement s’il s’agit d’une opposition étiquetée à tort ou à raison « de droite », ces organismes soient en mesure de rendre des verdicts politiquement désintéressés. C’est pourquoi, dans le doute, j’ai répondu « Non ».
      Ceci étant, bonne journée à vous.

  2. L’ effet boomerang existe et c’est le cas. La sagesse veut qu’il faut tourner dans langue dans sa bouche . Mais pour des serpents de gauche c’est assez difficile.

  3. Jordan Bardella, dans un souci d’équité, afin que les règles soient les mêmes pour tous, a décidé de saisir l’ARCOM pour que ce contrôle renforcé, s’il a lieu, soit aussi exercé sur le service public de l’audiovisuel.

  4. J’ai répondu « non », car la question est mal posée. Elle aurait du être : « L’injonction du Conseil d’État va-t-elle être appliquée aux médias de gauche ? »

  5. En bonne logique, pour ne pas dire en bonne justice, cela devrait se retourner contre les médias de gauche.
    Mais, non ! Le système est déjà trop bien verrouillé.
    Par contre, sur le plan de l’image de marque, il n’est pas sûr que cette manœuvre, toute de finesse et d’honnêteté intellectuelle, profite à ses initiateurs.

  6. J’ai préféré cocher que je ne me prononce pas.

    Il est clair que J’AIMERAIS vivement que cette décision du Conseil d’Etat se retourne contre les médias de gauche.

    Mais il est tout aussi clair que la justice, elle-même clairement de gauche, annulera systématiquement toute poursuite contre les médias de gauche qui seront en infraction… tout en ayant le comportement diamétralement inverse contre tous les médias de droite et/ou patriotiques.

  7. Ça devrait logiquement se retourner contre les médias de gauche. Ils ne faut pas négliger leur cape d’immunité et la fourberie de nos dirigeants. C’est pourquoi j’ai voté non.

    • Je pense que vous avez raison, et j’ai également voté non pour les mêmes raisons.
      Tout cela n’est qu’un « coup monté » pour des raisons électoralistes, et je pense que le conseil gauchiste d’état a bien pensé avant de donner sa décision à toute la suite qui pourrait en étre donnée ! Comme on le dit » les loups ne se mangent pas entre-eux » ! Donc je ne pense pas que la presse gauchiste et pratiquement à 100% dans le pays ai besoin de se faire du souci, tout a probablement été prévu !

  8. OUI !
    Car, plus ils agissent contre la liberté d’opinion et d’expression, qui sont inscrits dans la Constitution, plus ils montent les français contre eux.
    Ce n’est pas la boîte de Pandore qu’ils ont ouverte, mais une grenade dégoupillée qu’ils tiennent dans la main.
    Quand on observer et que l’on réalise que même des « grandes voix », ou serait-ce grandes « gu—es », gauchistes montent au créneau contre leurs agissements et décisions, ça laisse rêveur.

  9. La droite à fort a faire pour s’imposer dans la société malgré qu’au minimum 60% de la population est pour elle. Nous savons très bien que la gauche à introduit dans toutes les instances du pays, de la justice à l’école même dans les entreprises publiques, des gauchisants pour empêcher toute évolution qui ne leur conviendrais pas.

  10. J’espère que oui car ce ne serait que justice. Mais je crains que non car les officines de gauche (à commencer par la « justice ») veillent!

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois