Sophie Binet a osé : ne pas parler à CNews… au nom de la liberté d’expression !
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C’est ce que l’on appelle une scène culte : la nouvelle secrétaire de la CGT, dans le cortège de la énième manif contre les retraites, a devant elle une forêt de micros. Une journaliste pose une question sur cette nouvelle journée de mobilisation. Sophie Binet commence à parler, puis marque un temps d’arrêt. Une voix d’homme vient de la rappeler à l'ordre : le micro tendu est celui de CNews. La féministe Sophie Binet, écoutant le patriarcat plutôt que la sororité, se ravise et décide d’humilier la jeune femme devant ses pairs en l’ostracisant publiquement : « Moi, je ne souhaite pas répondre à CNews. » La journaliste ne se laisse pas pour autant démonter : « Pourquoi ? » La réponse fuse, glacée : « Parce qu’en fait, je ne vais pas sur vos plateaux. » La jeune journaliste insiste : « Là, c’est pour s’exprimer devant tous les Français, vous pouvez nous donner vos revendications ? » Sophie Binet la congédie brutalement : « Eh bah, non, je m’adresse à tous les médias qui garantissent la liberté d’expression et la pluralité. »
Sophie Binet : «Je ne souhaite pas répondre à CNEWS» pic.twitter.com/KyKB3VgZLu
— CNEWS (@CNEWS) April 6, 2023
Bref, Sophie Binet censure un média au nom de la liberté d’expression. L’accuse de manquer de pluralité alors qu’il lui donne la parole et qu’elle la refuse. Amis de Raymond Devos, bonjour ! À cause de son (élégant) prénom ? De ses études de philo à Nantes ? La nouvelle secrétaire générale de la CGT manie le sophisme avec dextérité. De son passé universitaire nantais, la dame a aussi gardé la marque de fabrique de l’UNEF : le sectarisme. La vérité est qu'elle ne reproche pas à CNews son manque de diversité mais son trop de diversité. Une diversité qui la défrise.
Sophie Binet et ses airs hautains de vestale consacrée façon Sandrine Rousseau, Cécile Duflot - comme elle, passée à la JOC [Jeunesse ouvrière chrétienne, NDLR ] - ou Caroline De Haas - sa grande amie - feraient presque regretter Philippe Martinez, ses grosses moustaches de routier sympa et ses manières simples d’ouvrier (qu’il fut) parlant à tout le monde et ne tordant le nez devant aucun média, surtout pas CNews. Peut-être n’avait-il pas fait d’études universitaires, mais il savait, pour les fréquenter, qu’il ne pourrait reconquérir les milieux populaires partis vers d'autres cieux à l'autre bout de l'échiquier politique qu’en acceptant de leur parler, pas en se contentant de prêcher confortablement dans sa paroisse des ouailles déjà conquises. Quand Sophie Binet a-t-elle croisé un boulon (un vrai, pas au sens figuré…) pour la dernière fois ? Il est arrivé à Sophie Binet d'enfiler un bleu de travail, mais c’était en manif et devant les caméras, pour la chorégraphie de Rosie la riveteuse, forçant le trait comme Marie-Antoinette déguisée en bergère.
Certains disent qu'une cadre à la tête de la CGT, centrale ouvrière historique, ce serait un problème en termes de défense des intérêts de classe.
Pas de panique, Sophie Binet est peut-être une petite bourgeoise, mais quand il s'agit de se déguiser en ouvrière, elle gère. pic.twitter.com/8TbTmidzSS— Tommy Lasserre (@TommyLasserre) April 3, 2023
Voici donc la représentante que la CGT s’est choisie pour assurer le dialogue social et représenter les classes populaires. On a le droit de rire.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/09/2024 à 16:01.
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste
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63 commentaires
On a connu “les malheurs de Sophie” de la Comtesse de SEGUR, à présent et pour changer, nous aurons les « bêtises de Sophie »…. Bien des adhérents vont se retirer de la CGT si elle est aussi stupide ……Tout de même, chez la plupart de toutes ces personnes qui sont dans la communication ou dans la politique, ce qui leur manque essentiellement, c’est de la DIPLOMATIE.
Les syndicats français sont les plus subventionnés et les moins représentatifs en nombre d’adhérents du monde du travail en France….allez voir comment ça se passe dans les pays d’U.E……Mais le Pouvoir en place avec les Médias CNews inclus se régalent de nous montrer en boucle les manifs avec les casseurs, etc….
Il y a tant d’autres sujets bien plus importants….
Pas trés courageuse la nouvelle !
La JOC ,à l’exemple de tous les mouvements d’Action-Catholique ,a longtemps été financée par le denier du culte, nos évêques ne se gênaient pas de subvenir aux besoins de ces mouvements gauchistes,dont les salaires des permanents, avec l’argent des fidèles.
A ses origines l’Action Catholique avait pour vocation de rechristianiser les milieux éloignés de l’Eglise, malheureusement
après la seconde guerre mondiale les adhérents sont devenus des compagnons de route des mouvements et partis politiques de gauche .
Malgré le juste mécontentement des Français face à la politique générale de Macron,retraites et coût de la vie ,n’oublions jamais que la CGT est un syndicat fortement marqué à gauche et hostile au RN, à l’instar de Mélenchon et de ses tarés d’extrême-gauche qui sont responsables du second quinquennat de Macron !
Bof j’ai un beau frère militant à la cgt qui tous les jours sur son compte Facebook nous vante les mérites de ce syndicat, et vote Mlp à toutes les élections…
les syndicats ne représnetent qu’à peine 10% des salariés et ils choisissent leurs manifestants, pas de RN marqués, mais les électeurs du RN sont quand même dans les manifs et maintenant pas de téléspectateurs de Cnews, cette femme ne parle qu’avec les personnes qui sont d’accord avec elle, bizarre quand on veut soit disant rassembler. Quand à la pluralité c’est quand même Cnews qui en fait le plus, elle est invitée mais ne veut pas y aller c’est elle qui le dit, dans ce cas elle retourne à ses dossiers et laisse le terrain aux gens compétents.
Les syndicats escomptent certainement se refaire une clientèle grâce à ces mouvements sociaux,souhaitons que les Français ne se laissent pas piéger encore une fois,un certain nombre de responsables syndicaux se sont fait graisser la patte sous différents régimes politiques .
Le mode de gestion des syndicats a été défini, par les communistes en 1945. Depuis tout est figé. La CGT vit des subsides de la république et d’EDF, donc aux crochets du contribuable. Qui osera casser ce système pour qu’il y ai des syndicats représentatifs ?
après tout cette dame fait ce qui lui plaît, mais ce n’est guère une façon de faire pour la secrétaire général d’un syndicat. Tant mieux pour les autres syndicats très probablement plus ouverts au dialogue avec la presse, toute la presse.
On en vient déjà à regretter le moustachu Martinez qui, même s’il n’était pas un modèle d’ouverture, gardait encore un petit quelque chose de la tradition ouvrière de la CGT. Sophie Binet, tellement aveuglée par l’idéologie, ne se rend même pas compte de la contradiction qu’il y a à refuser de parler à un média qui lui donne la parole en invoquant son absence de pluralisme. Il est probable qu’elle n’a jamais vu le moindre débat sur CNews qui invite régulièrement des gens de gauche. La CGT est à son tour gangrénée par l’idéologie gauchiste, woke, sectaire et haineuse qui infecte LFI, EELV et diverses associations et qui n’a plus grand chose à voir avec la défense des travailleurs. La Binet rejoint le groupe des harpies aux côtés des Autain, Rousseau, Obono, Panot et autres qui donnent une bien triste image de la femme.
Souvenirs, souvenirs, Staline, Mao 100.000.000 de morts et voilà une de leur adepte qui arive au pouvoir à la CGT intolérance, interdiction de la liberté d’expression, etc… Celà nous promet de beaux jours, ce n’est pas les bétises de Sophie mais l’intégrisme et l’intolérance qui est arrivé au pouvoir.
Sectarisme, sottise, aveuglement, gauchisme primaire, ignorance crasse et notamment de la réponse de l’ARCOM sur le sujet à la suite des menaces du ministre en charge.. Il faut plaindre du fond du coeur les adhérents de la CGT qui confient la défense de leurs droits à une telle montagne de médiocrité imbécile.
Les humeurs de Sophie: Voilà on retrouve bien la rhétorique stalinienne des années 50.
Vous les journalistes de CNEWS vous êtes bon pour une réhabilitation par le travail genre Pol Pot, voire un séjour de quelques années au goulag .
« Nan, je ne répondrai pas à CNEWS, parce que… »
C’est le genre réponse que me faisait mon petit fils lorsqu’il avait 6 ans.