Soros et l’ONU : un rapport qui dérange
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Genève, vendredi 3 septembre. Au siège des Nations unies, une bombe vient d’exploser. Il s’agit du nouveau rapport de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), dirigé par Grégor Puppinck. Et ses conclusions risquent de déranger quelques experts prétendument bénévoles, aux poches en réalité bien remplies.
« Quelques organisations privées exercent une emprise croissante sur le plus haut niveau mondial de protection des droits de l’homme », révèle le rapport. Officiellement non rémunérés, des experts ont reçu « au moins 11 millions de dollars en dehors de tout contrôle de l’ONU, principalement en provenance de la fondation Ford, de l’Open Society de George Soros et de donateurs anonymes », écrit Valeurs Actuelles, premier média à avoir révélé l'affaire. Le milliardaire américain George Soros peut ainsi influencer, voire imposer son idéologie progressiste et mondialiste sur le Conseil des droits de l’homme de l’ONU par le biais d’un petit nombre d’ONG. L’UNICEF, l’OMS, le Haut-commissariat pour les réfugiés, l’UNESCO percevraient des milliards, pratique que l’ECLJ qualifie de « corruption silencieuse ».
C’est une « attaque furieuse » contre les droits de l’homme et « l’intégrité des procédures spéciales », rétorque Fionnuala Ní Aoláin, la rapporteuse spéciale très en colère contre ces affirmations. Elle est soutenue par « le Center for Reproductive Rights (un lobby pro-avortement), l’International lesbian & gay association (ILGA) ou encore par la Commission internationale des juristes (CIJ). Tous ont en commun d’être financés par l’Open society de Soros », indique l'hebdomadaire. Les critiques de ce rapport fusent aussi de la part de ces experts au financement opaque et, parmi eux, Ahmed Shaheed, qui milite pour la reconnaissance juridique de l’islamophobie.
Toujours selon Valeurs actuelles, ce rapport, qui milite pour une plus grande transparence financière, aurait été apprécié par certains ambassadeurs auprès des Nations unies, « plusieurs États, excédés par l’activisme idéologique de quelques experts, [voulant] mettre de l’ordre dans le système ».
S’il est difficile de prévoir pour l’heure les conséquences de ce document, il aura au moins permis de faire la lumière sur les projets libertaires du milliardaire philanthrope dont l’objectif est officiellement de promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l'homme et des réformes économiques, sociales et légales, par son réseau de fondations. En réalité imposer une gouvernance mondiale et son idéologie sociétale « ouverte et sans frontière ».
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