Southport : révolte après le massacre de trois fillettes par un Rwandais

capture X

L’attaque au couteau s’est déroulée lundi 29 juillet, à Southport en Angleterre, à 30 kilomètres au nord de Liverpool. Le visage dissimulé sous une capuche et derrière un masque chirurgical, un homme s’est introduit dans une école de danse et y a sauvagement poignardé 11 enfants et 2 femmes adultes. Trois fillettes âgées de 6, 7 et 9 ans sont mortes. Elles se prénommaient Bebe, Elsie et Alice. Sur Internet, les photos du drame témoignent de la violence qui s’est déchaînée ce jour-là. On distingue plusieurs petites filles frêles. Leurs corps inertes et leurs robes aux couleurs pastel sont maculés de sang.

L’assaillant a rapidement été arrêté, à quelques mètres à peine de l’école de danse. Sans surprise, le discours des autorités recycle les éléments de langage auxquels nous sommes habitués en France : condamnations fermes et indignées de l’attaque, motivations obscures mais mobile terroriste immédiatement écarté, expertise psychiatrique demandée en urgence… La presse anglaise en dit cependant davantage sur le profil du « jeune » interpellé. Ce dernier est présenté comme un « introverti » qui vivait dans un village voisin avec sa « gentille famille », originaire du Rwanda.

La colère des Anglais

Dès mardi soir, des émeutes ont éclaté à Southport afin de dénoncer l’inaction migratoire des gouvernants et l’insécurité qui lui est liée. Le multiculturalisme a échoué et un nombre grandissant d’Anglais commencent à le comprendre. « Nous avons toujours aidé les gens, mais il y a une limite, s’écrie un manifestant, également très en colère contre une certaine presse idéologisée. Encore une fois, la BBC ment. C’est tout ce qu’elle fait. Vous devez aller sur des médias alternatifs pour apprendre la vraie histoire. »

Difficile de lui donner tort. Nous observons les mêmes tentatives d’invisibilisation de notre côté de la Manche. Dans leur couverture du drame de Southport, la plupart des médias français ont d’ailleurs choisi de passer sous silence l’origine africaine de l’assassin présumé. Qu’en serait-il si les profils ethniques des protagonistes avaient été inversés ? Vous connaissez déjà la réponse. Non seulement ces mêmes médias prendraient un malin plaisir à rappeler aussi souvent que possible les couleurs de peau de chacun, mais en plus, la dimension potentiellement raciste de l’attaque serait envisagée d’office.

Le soulèvement salvateur des peuples envahis

Cette atroce histoire de petites filles poignardées à mort fait écho au drame survenu en 2023 à Annecy, où un migrant syrien avait poignardé des bébés dans leurs poussettes. Mais nulle colère ne s’était alors exprimée, nulle émeute n’était venue perturber le sommeil tranquille de nos autorités. La population locale s’était contentée des habituels nounours, bougies et autres marches blanches.

Nos voisins britanniques, eux, n’ont pas décapité leur reine, mais se révoltent quand c’est nécessaire. En novembre 2023, déjà, le centre de Dublin avait connu des émeutes sans précédent après une attaque au couteau visant des enfants, menée par un homme d’origine étrangère. On peut, certes, déplorer les violences commises, mais qui condamnera le sentiment d'injustice ressenti cruellement par les manifestants ?

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

46 commentaires

  1. Bonjour à tous,
    Je viens de lire cette article en travers ainsi que vos divers commentaires.
    Quelle pertinence dans vos commentaires, vous êtes tous en quelque sorte des apprentis journalistes.
    En premier lieu vous avez bien sûr vérifier vos sources , l’exactitude des faits relatés dans cette article, recoupé les infos..,
    On peut aussi dire du coup que vous avez tous fait preuve d’objectivité.
    Vous vous n’êtes pas laissé prendre idéologiquement lors de la rédaction de votre commentaire…
    Bref une fakenew et hop c’est parti pour déverser votre haine
    Des amis à vous vous attendent en UK et un peut partout dans le monde pour verser votre haine

  2. Je ne me contente pas de savoir que l’agresseur est d’origine rwandaise. Est-ce un Tutsi ou un Utu ? Autrement dit, sa famille est-elle du bord des victimes ou des massacreurs ?

  3. Les ONG et complices nient la réalité. Le vivre ensemble très peu pour moi et sans mon avis. Je rappelle le passé colonial de la France aux amnésiques.

  4. Ce “aucun lien avec l’immigration ou le terrorisme”…. c’est exaspérant d’entendre ça et horrible pour les familles des victimes dévastées pour leur vie durant. 1°/ ce type de souche africaine sur un territoire européen est un migrant même s’il est né dans le pays après que ses parents aient migré aux Royaumes Unis il y a quelques années et 2°/ quand un individu pénètre dans un lieu armé d’un couteau ou autre engin, c’est sûrement pas une visite de courtoisie ! Nous présentons nos sincères condoléances à ces familles profondément meurtries. Les responsables sont nos gouvernants incapables de protéger leurs peuples et cela fait des décennies que ça dure. Comment vivre sereinement sous la terreur quand nous savons que nous serons leurs prochaines victimes. De toute évidence et cela fait des années que ça dure, nos Chefs d’Etat ne sont pas à la hauteur de leurs devoirs et de leurs responsabilités pour protéger leurs peuples.

  5. Le multiculturalisme et le métissage, imposés par le gang de Davos, sont assurément un succès planétaire.

  6. Les anglais avaient un premier ministre ( d’origine indienne) qui proposait des mesures radicales pour tenter de lutter contre l’immigration. Les dernières élections l’ont désavoué et remplacé….
    Il faudrait savoir ce que l’on veut.
    Les marches blanches et bougies ne servent à rien, il faut des actes courageux.

  7. La gauche a été prompte en la personne du député fiché S d’accuser l’extrême droite de s’emparer de l’événement pour le monter en épingle toute honte bue face à un nouvel assassinat raciste et terroriste. Mais c’est bien connu pour ces gens là le racisme est à sens unique.

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