Squat et justice privée : confrontation mortelle à Palaiseau
Alors qu’ils cherchaient à le déloger, trois hommes ont été attaqués au sabre par un squatteur qui occupait illégalement un logement à Palaiseau, en Essonne. L’un d’entre eux est mort sur place, le pronostic vital d’un autre est toujours engagé à ce jour, tandis que le troisième a été placé sous contrôle judiciaire pour avoir participé à l’expédition punitive, a indiqué l’AFP.
Ils tentent d’expulser un squatteur... à leurs dépens
Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi. Après un dîner arrosé avec leur employeur dans les locaux de l’entreprise, trois hommes sous l’influence de l’alcool ont décidé de rendre eux-mêmes justice à leur patron en allant chasser un squatteur qui occupait son pavillon, alors que ce dernier lui avait demandé de quitter les lieux l’après-midi même, a informé le parquet d’Évry-Courcouronnes à l’AFP.
Après avoir enfoncé la porte d’entrée puis celle de la chambre où se trouvait l’intrus, les hommes lui ont porté des coups, le blessant au visage. Ce dernier a riposté, armé d’un sabre d’ordonnance, en blessant mortellement l’un des hommes au thorax. Les secours l'ont découvert mort sur les lieux. Grièvement blessé, un autre est parvenu à s’enfuir et a été transporté à l’hôpital, où son pronostic vital reste engagé. Le dernier, indemne, a pu appeler la police, puis a été placé en garde à vue et relâché sous contrôle judiciaire pour avoir enfreint la loi de 2014 relative à « l’atteinte à la vie privée ». L’auteur présumé des coups de sabre, un Français né à Nice, nommé Gilles R. et âgé de 42 ans, aurait été arrêté et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, a appris Valeurs actuelles de sources policières.
Quand la Justice se retourne contre ceux qui « se font justice »
Si cette affaire a pris une tournure particulièrement dramatique, elle en rappelle bien d’autres où des propriétaires, insatisfaits et démunis face aux lois en vigueur en matière de squat et d’expulsions, ont pris le parti de se faire justice eux-mêmes. C’était le cas, en 2022, d’une Niçoise qui, face au refus catégorique de partir de la part de squatteurs installés dans son logement, avait profité d’une absence des occupants pour changer les serrures et récupérer ainsi son appartement. Un procédé qu’elle savait illégal, mais qu’elle avait pourtant décidé de tenter devant la lenteur du parcours de justice. Pas plus tard qu’en mars de cette année, Richard Stornello a connu une situation similaire. Mais lui a eu moins de chance : après avoir payé quelqu’un une centaine d’euros pour faire peur au couple qui avait toujours refusé de payer un loyer pour la location de son appartement situé sur la promenade des Anglais, à Nice, le propriétaire a été placé 48 heures en garde à vue, puis placé sous contrôle judiciaire, interdit de s’approcher de son logement et de rentrer en contact avec les « locataires ».
La loi toujours pas assez du côté des victimes
En effet, dans les cas de squat, la loi n'est pas particulièrement du côté des propriétaires. Et si le « durcissement » de cette dernière vis-à-vis des squatteurs avait fait beaucoup de bruit, en 2023, un occupant illégal « récalcitrant » a le droit de traîner en Justice le propriétaire du lieu en question qui l’en aurait délogé, et ce, malgré les poursuites qui auraient pu être lancées à son encontre. Ainsi, en mars 2023, la propriétaire d’un immeuble à Lyon, qui avait réussi à reprendre la main sur son immeuble squatté pendant plusieurs mois et complètement saccagé, s’était vue traduite en Justice par les anciens occupants illégaux qui réclamaient de pouvoir « accéder à leur "domicile", remis en état, et 5.000 euros de dommages et intérêts ».
La loi est claire : si l’article 226-4 du Code pénal prévoit une peine de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende pour « l'introduction dans le domicile d'autrui à l'aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte », autrement dit le squat, « le fait de forcer un tiers à quitter le lieu qu'il habite sans avoir obtenu le concours de l'État [...] à l'aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contraintes, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 30.000 € d'amende », selon l’article 226-4-2. De quoi s'arracher les cheveux et se demander s'il ne vaut parfois pas mieux être un délinquant qu'une personne honnête...
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53 commentaires
ceux qui entrainent les squatteurs se sont les ONG qui repèrent les logements vacants ne serait ce qu’un week-end pour y placer des personnes, le pire c’est que nous ne pouvons plus y habiter tant que le squatteur n’a pas décidé de partir, là aussi les lois doivent être en faveur des propriétaires qui ne sont pas des milliardaires mais la plupart du temps ont bossé toute leur vie pour avoir un toit à leur retraite, que les pouvoirs publics remettent ces gens (les squatteurs)au boulot.
Le droit de propriété étant reconnu contitutionellement, les lois scélérates qui « défendent » les sqatteurs sont la honte de la France (et de l’Eupope qui les impose).
On doit, constatant que son logis est squatté, pouvoir faire, après avoir prouvé qu’on était propriétaire de l’immeuble, faire intervenir DIRECTEMENT la police ou la gendarmerie, qui dégagent manu militari les délinquants qui seron après garde à cue, présentés à la justice. On pourra toujours facilement leur trouver un logis gratuit et pour lonftemps. Pas de recours, pas besoin d’un jugement ou d’un avis du préfet: afuera !
D’ailleurs, le fait d’être citoyen d’un pays où de telles choses existent, ma fait beaucoup aimer l’expression latine « manu militari »
Je me demande…en cas d’occupation par un squat, est-ce qu’un bien ne pourrait pas être placé sous administration de l’Etat, mais comment faire ?
D’autant que j’ai dans l’idée qu’un squatter occupant le bien d’un « ponte » local ou national, il ne faudrait pas 6 mois pour le virer. Justice â la ramasse pour les gueux, expéditive pour les nantis.
J’ai eu des locataires qui non seulement n’ont pas payé leurs loyers pendant 2 ans mais de plus on détruit mon appartement. Résultat des courses 45000 euros plus frais d’avocat huissier ect…. Elle pas est belle la vie pour les gens malhonnêtes? Ceci étant j’ai vendu cet appartement et je bouffe mon pognon sans compter les impôts et autres taxes. Pays de merde. Mes parents doivent se retourner dans leur tombe. Je ne sais même pas pourquoi ils ont fait 39-40 et 42-45. À l’arrivée ont a perdu le grand père, mon père s’en est sorti avec des problèmes pulmonaires (bombe sale au gaz neuro-toxique).
Oui c’est très étrange. Quand j’étais petit, on m’a dit que la police était là pour appréhender les voleurs, et que l’Armée servait à repousser les invasions étrangères. Apparemment, ce n’est plus la cas…
La propriété, c’est du vol. C’est la raison pour laquelle l’état nous confisque ce que nous possédons, par l’impôt, et laisse les malfrats s’en emparer en toute impunité. Inutile de travailler pour obtenir quelque chose puisqu’il suffit de se servir sur le dos des honnêtes citoyens. Si la justice s’appliquait vraiment et restituait le bien squatté à son légitime propriétaire de telles situations n’existeraient pas.
D’abord quitter l’UE, encadrer la ligue des droits de l’homme si pernicieux en défendant par exemple les intérêts d’un délinquant, en opposant le droit au logement au droit a la propriété, et mettons un gouvernement avec un chef d’état courageux. Le générale De Gaulle n’a il pas fait preuve de courage a la libération, résultat la France s’était redressé.
La justice française a plus de compassion pour les délinquants que pour les victimes
Le problème des squats est récurrent mais que font les ministres de la justice ?Surtout rien
« Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi. Après un dîner arrosé avec leur employeur dans les locaux de l’entreprise, trois hommes sous l’influence de l’alcool ont décidé de rendre eux-mêmes justice à leur patron en allant chasser un squatteur qui occupait son pavillon, alors que ce dernier lui avait demandé de quitter les lieux l’après-midi même ». C’est une information qui me paraît importante. En résumé, trois hommes ivres sont entrés dans une maison pour casser la figure et en chasser un occupant auquel on avait demandé de partir quelques heures auparavant. Si la défense de l’agressé a été meurtrière, il n’y a toutefois pas de doute (si ce narratif est exact) que les agresseurs sont bien ces trois hommes.
Une racaille tue un homme, en blesse un autre, alors qu’il n’est pas chez lui et c’est l’agressé ?
Parfois, il faudrait penser à la constitution aux USA qui permet de tirer sur des gens qui ne repectent pas la propriété privée.
Voilà, c’est très bien résumé. Et donc, les agresseurs (au moins les survivants, hélas) seront jugés comme il se doit. Mais si la Justice était intervenu quand il faut, où il faut, et comme il faut, cette situation n’aurait pas existé! Le squatteur aurait vidé les lieux grâce aux forces de l’Ordre, ou même ne les aurait jamais occupés!
De jours en jours on se rend compte que la meilleurs justice que nous pouvons avoir est celle qui se passe de la justice. De toutes évidences il ressort que même si la justice reconnait en matière le droit a la propriété souvent la préfecture n’exécute pas quant la justice exceptionnellement décide l’expulsion de squatteurs, que reste ils aux propriétaires d’utiliser leur bien.
Et c’est sur de telles lois que le gouvernement des juges s’appuie pour mettre la zizanie dans la société française.
Pour moi c’est un projet mortifère de destruction du tissu social . La preuve !
Je me demande parfois si nos lois ne sont pas rédigées directement par le syndicat de la magistrature , sans passage à l’Assemblée Nationale, tellement elles sont favorables aux délinquants de toutes sortes .
Ce ne sont pas les lois qui sont favorables aux délinquants, mais ceux qui les appliquent.
Pas belle la FRANCE ? Comment voulez vous avoir confiance en cette « justice » , quand la victime devient coupable ? ça ne tourne vraiment pas rond dans la tête des magistrats ! Comme le dit « Vazimeli » , nous avons un locataire à l’élysée qui refuse de dégager , alors que les Français n’attendent que ça !
On marche sur la tête
Récupérer son appartement squatté, volé donc, est illégal
Un assassin aujourd’hui ne risque pas grand chose, surtout s’il n’est pas Français
« la propriétaire d’un immeuble à Lyon, qui avait réussi à reprendre la main sur son immeuble squatté pendant plusieurs mois et complètement saccagé, s’était vue traduite en Justice par les anciens occupants illégaux qui réclamaient de pouvoir « accéder à leur « domicile », remis en état, et 5.000 euros de dommages et intérêts » ! … TOUT est dit ! …
Dans quel pays prétendu « démocratique » celui qui squatte tout en dégradant un lieu peut avoir le droit de demander des « dommages et intérêts » ? ! …
Nos Lois sont élaborées, et, à nous imposées par nos squatters professionnels élus…. Nos législateurs, tous des politiciens corrompus, n’agissent que dans leur seul intérêt et pour leur profit..! Eux sont logés gratuitement par nos impôts Ils ne sont jamais expulsés profitant à l’envi d’iniques avantages auxquels ils s’accrochent et qu’ils se partagent ou se transmettent parfois de père en fils..Cela va changer quand.???