Squattée par des migrants, l’université de Toulouse espère enfin une issue

Université de Toulouse

La France est priée par l'Europe d'accueillir des migrants. Toujours plus de migrants. Une générosité forcée qui pèse d'un poids très lourd sur le territoire. Cette fois, c'est une université française qui est au pied du mur. Et n'en peut plus d'assumer une mission qui n'est pas la sienne. On prend les mêmes et on recommence ! Ce lundi 21 novembre, le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a ainsi ordonné l’expulsion d’une centaine de sans-papiers squattant le bâtiment 4R3 de l'université Paul-Sabatier de la ville rose. C'est la deuxième fois en moins d’un an ! Car l'université arrive à bout de patience. « Le Conseil [d'administration, NDLR] rappelle que les missions de l’université, définies par le Code de l’Éducation, ainsi que les moyens alloués par l’État pour les mener, sont la formation et la recherche, écrit-il. Il rappelle également que les politiques d'asile et de migration sont des compétences régaliennes de l'État. Le cas particulier des migrants mineurs fait, lui, partie des missions des conseils départementaux. » En somme, l'université se déclare incompétente et incapable de gérer les conséquences de la politique migratoire franco-européenne. « Le bâtiment 4R3 ne représente pas une solution d’accueil acceptable pour les occupants actuels, poursuivent les administrateurs. Cette occupation n’est pas non plus en adéquation avec les missions de l’université, missions financées par un budget public alloué spécifiquement par l’État à ces missions. »

Près d'un an d'occupation

Le 29 décembre 2022, le juge des référés avait déjà demandé l’expulsion des squatteurs de ce bâtiment délabré mais, le vendredi 13 janvier suivant, il était finalement revenu sur sa décision. Maître Fanny Sarasqueta, avocat conseil de ces jeunes se disant mineurs non accompagnés, avait réussi à prouver que le bâtiment n’était pas aussi délabré que ce que l’université voulait bien dire....

Pourtant, c’est encore sur cette question de salubrité que le tribunal administratif de Toulouse se base pour ordonner une nouvelle fois l’expulsion des sans-papiers. Il met en avant « l’état de vétusté du bâtiment, notamment des installations électriques pour lesquelles d’importantes non-conformités ont été identifiées », « l’insuffisance d’équipements de prévention et de lutte contre l’incendie » mais également le fait que ces locaux, « non conçus et non aménagés à des fins d'habitation », ne comportent pas « les équipements sanitaires adaptés à un tel usage ».

Effectivement, le bâtiment était à l’origine destiné à la recherche scientifique et non à l’habitation. Ceux qui se sont un jour assis sur les bancs d’une faculté comprendront aisément que les établissements d’enseignement supérieur n’ont pas vocation à devenir des auberges de jeunesse. Les squatteurs logent dans le bâtiment 4R3 depuis le 12 décembre 2022, soit depuis près d'un an. Cela ne devrait pas durer. Le tribunal a demandé la libération des « lieux dans le délai d’un mois ». Il a également précisé que si « certains des occupants sont, comme ils le soutiennent, effectivement mineurs, les services de l’État en charge de l’hébergement d’urgence » et « ceux du département de la Haute-Garonne en charge de l’aide sociale à l’enfance » devront leur apporter une aide particulière. Le contribuable paiera.

« Ils tentent leur chance »

Le juge des référés semble émettre un doute sur la minorité des squatteurs. Le DDAEOMI (dispositif départemental d’accueil, d’évaluation et d’orientation des mineurs isolés) de Haute-Garonne, joint par BV, confirme que ce doute est largement permis : « La majorité des jeunes qui se disent mineurs en France ne le sont pas. Ils tentent leur chance » pour avoir une place en centre d'hébergement.

Quoi qu’il en soit, d’ici un mois, l’université Paul-Sabatier devrait pouvoir reprendre possession de son bâtiment, pour le démolir ou le rénover, rien n’est encore acté. Contactée par BV, la faculté toulousaine répond qu’elle « ne s’exprime pas et ne s’exprimera pas sur le sujet ». Compte tenu du retournement de situation du début d’année, elle ne doit pas vouloir crier victoire trop tôt. Les sans-papiers et leurs soutiens, souvent passionnés par le droit français, doivent déjà chercher une parade. Pendant ce temps, la Macronie accueille... toujours davantage.

Vos commentaires

14 commentaires

  1. Si chaque gauchiste logeait un migrant chez lui, le problème serait réglé. Je le dis car ils n’y ont peut-être pas pensé ?

  2. à Toulouse l’université n’apprend plus depuis des lustres, avant les migrants s’était l’extrème gauche qui n’est pas reconnue pour fabriquer des Einstein, il n’y a qu’à regarder l’assemblée nationale pour voir les « cadors » de LFI entre autre.

  3. Oui comme « ils disent  » , c’est à l’Etat de s’occuper des migrants sauf qu’il ne le fait pas puisque qu’il a confié cette tâche à des associations ! d’autre part des mairies bien connues font tout ce qu’elles peuvent pour attirer ces personnes, mairies et associations de ville et village, personne individuelle comme Hérou , aussi qu’elles ne se plaignent pas après quand il y a un retour de baton

  4. Les tests osseux devraient être obligatoires et règleraient la question. Le coût de ces derniers est évoqué comme barrière financière à leur mise en œuvre mais comparé aux 50 000/60 000 euros engendrés par chaque MNA annuellement, cette excuse est inacceptable et fondée sur une idée immigrationniste prônée par Macron et l’EU.

  5. On marche sur la tête ! Ces intrus n’ont pas à être dans l’enceinte de l’université. Aucune autre explication juridique à donner. Ces juges ne font pas du droit mais de la politique. Le communisme ne faisant pas recette auprès des électeurs, en tout cas pas suffisamment…, il s’insinue dans tous les pores de notre société.

  6. Mais pourquoi tous ces étudiants immigrationnistes ne prennent ils pas un ou deux migrants chez eux leurs assurant ainsi le gite, le couvert et la découverte de l’autre. Ca règlerait le problème d’occupation des locaux de la faculté. Quand on est altruiste il faut mettre en application ses idées.

  7. Cette politique migratoire est une folie inhumaine et qui finira mal ! Tous les citoyens devraient la vivre de près, pour s’en souvenir au moment de voter.

    • Trop de monde de mène sa vie sans trop se préoccuper de l’avenir et ne sait même pas ce qu’il se passe à sa porte.

  8. Pourtant les « squatteurs migrants » reçoivent tout le soutien de étudiants majoritairement gauchistes !

  9. il faut qu’ils nettoient en partant ( avant de partir ) ! gare aux « punaises de lits » ( les puces, quoi ! ) ; entre autres…

  10. Il s’est bien trouvé une élue qui affirmait qu’ils étaient mineurs mais avaient l’air plus vieux parce qu’ils ont passé de nombreux jours sur des canoés , je ne sais pas qui elle a réussi à convaincre quand on sait qu’ils voyagent sur des gros bâreaux pour être largués dans des canoés à quelques kilomètres des ports d’accueil (ceci a été filmé par des drones ) . Que ceux qui se prétendent mineurs soient soumis aux tests osseux , tous sans exeption . Et les mineurs doivent être raccompagnés chez leurs parents . Le plus comique , si toutefois on peut en rire , c’est qu’ils arrivent tous bien habillés , ont tous un portable en état de fonctionner mais plus de papiers . L’université a bien raison de ne pas se réjouir , nous savons tous que la loi est de leur côté .

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