Stade de France : le recrutement et le comportement des stadiers en question
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Au cœur du scandale de la fameuse soirée de la finale de la Ligue des champions, les multiples agressions et le refus de la classe politique d’assumer son action et un élément qui reste méconnu : le rôle des stadiers, ces employés des stades chargés de gérer les spectateurs.
Normalement, ce métier est encadré et nécessite une formation. Théoriquement, la mission est censée être assurée par des personnes disposant d’une formation d’agent de sécurité. Mais l’explosion des besoins suite à la menace terroriste a exigé un renforcement des effectifs. Au risque de perdre en qualité ? « Un stadier va travailler six heures, payé au SMIC, et va rentrer chez lui, le soir, en ayant parfois été toute la journée dans le froid, et peut-être insulté quand il était près des ultras, pour toucher 60 euros. Est-ce que, pour cette somme, j’ai envie de faire ça ? Je n’en suis pas convaincu », déclarait au Monde (6/12/2021) le président de la société qui fournit le club de Metz en stadiers. « Au final, on se retrouve avec des personnes ayant un statut de sous-vigiles », pointe Noam Anouar, ancien agent des renseignements en poste en Seine Saint Denis, contacté par Boulevard Voltaire. Ce département, Noam Anouar le connaît comme sa poche, surtout le Stade de France. Auteur, avec Willy Le Devin, du livre La France doit savoir (sous-titré Un flic chargé de la surveillance des islamistes raconte) il a fait partie des premiers arrivés sur les lieux, lors de l’attentat du 13 novembre 2015. Évidemment, ce drame était dans son esprit lors de la cataclysmique finale de Ligue des champions. « C’est une technique vieille comme le monde. On va recruter des mecs dans la cité d’à coté et quelques grands frères pour tenir leurs amis. » Pas si efficace que cela, visiblement... « Cela peut aussi se retourner contre vous, soupire Anouar. Si les personnes recrutées sont dans des dispositions de complicité vis-à-vis des fauteurs de troubles, cela vous explose à la figure. Imaginez si un terroriste bénéficiait de la complicité de stadiers placés là pour lui faciliter l’entrée au stade avec une arme... », alerte-t-il.
Un personnel sous-formé, sous-payé et parfois complice des racailles. C’est tout cela qui s’est retrouvé au Stade de France. Un choix incompréhensible quand on sait l’enjeu politique et logistique que représente une telle rencontre. « On voit très bien que l'organisation était défaillante sur plusieurs aspects, notamment du fait de stadiers mal formés, incompétents, recrutés une semaine avant la rencontre via Facebook. Ce n'était même pas le niveau Ligue 2 des stadiers ! », abonde le journaliste sportif Daniel Riolo dans Le Figaro (30/5/2022).
Au fond, l’incarnation de cette débâcle, n’est-ce pas cette racaille arrivée en France illégalement, parvenue à entrer dans le stade sans billet, se filmant en affirmant avoir niqué la France pour parader chez Hanouna le lendemain ? « Il disait vouloir n...er la France, eh bien, c’est réussi », fulmine Noam Anouar. « Il a bien n...qué tout le monde, si cela ne tenait qu’à moi, il serait déjà dans l’avion ! » conclut l’auteur du livre La France doit savoir. À ce stade, et vu du stade, le fiasco international de cette finale est bel et bien multifactoriel. L’aboutissement de problématiques anciennes.
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28 commentaires
Toujours une histoire d’argent. Sous Sarkozy déjà apparaissait le concept « d’externalisation » de certains services,qui rimait déjà avec le constat de « dysfonctionnement ». Ou comment confier à des incompétents voire pire des fonctions autrefois dévolues à l’Etat, qui le gérait avec plus de sérieux !
L’externalisation est à son comble de nos jours avec l’omniprésence de Mackinsey, de Blackrock,et cie, y compris pour les fonctions régaliennes de l’Etat. Avec le résultat que l’on voit.
Le stade de France n’est qu’un exemple parmi tant d’autres puisqu’ils sont infiltrés dans les rangs des plus hautes sphères du pouvoir . Français ouvrez donc les yeux au lieu de dormir. Lorsque vous sortirez de votre état d’hibernation , il sera trop tard .
Les stadiers, la plupart des français de papiers, de naturalisés, des droits du sol, recrutés pour éviter que les controlés soit traités de racistes au détriment des FDS et dont le laxisme avec les resquilleurs de même engeance est proverbiale. Merci le SDF. (Teins cela ressemble à SDF, Après tout on pourrait peut être loger les clandestins hors la loi ou le transformer en pénitencier presque comme en Californie.
La réaction de Darmanin à la question d une sénatrice sur la nationalité des personnes arrêtées est proprement ahurissante : il l à accusé de tenir des propos nauséabonds qui alimentent l’extrémisme !!!!
Avec un tel ministre la sécurité est assurée
Le problème est que sous l’ère Macron personne n’est jamais sanctionné : Sibeth, Buzin, Castaner, Veran, Darmanin.
Aucun n’a été viré.
Alors pourquoi se gêner.
Le chaos du Stade de France = la France de Macron . Tout ce qui arrive est de son entière responsabilité . C’est de sa faute . Il est le patron : il doit assumer . Or , il n’assume rien du tout . Il laisse le menteur Darmanin se débrouiller avec ses explication vaseuses auxquelles personne ne croit . Et surtout pas les Anglais agressés , détroussés , volés , « pelotées » pour les petites Anglaises ( gamines de 12 ans ! parfois ) et les Espagnols dans une moindre mesure . J’ai honte .
Les footballeurs gagnent des millions, mais le petit personnel est exploité et payé une misère. Une chance pour …. les organisateurs.
Saint Denis et ses Apôtres !!!
çà y est !!! on ressort les « fossiles du Feu-PS » qui ouvrent béatement leur gosier (il faut rester poli n’est-ce pas) une fois par décennie pour déblatérer leurs inepties; ce monsieur à la « Langue bien chargée » ; un de ses comparses de la « vieille garde » aperçu en soutien à une dépossédée de législature , ce grognard de Jospin.