[STRICTEMENT PERSONNEL] La chute de la maison Assad
![IL20240409190919-jamet-dominique-929×522 IL20240409190919-jamet-dominique-929x522](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/07/IL20240719160131-jamet-dominique-929x522-1-929x522.jpg)
« Charge, emplois, honneurs, tout en un instant s’écroule/Au milieu des éclats de rire de la foule »… Ainsi Victor Hugo, beaucoup poète, et donc un peu prophète, résumait-il en deux vers fulgurants, dans Ruy Blas, le drame qui est depuis toujours, au long des siècles et à travers le monde, celui des hommes forts, des rois, des dictateurs, voire des présidents, quand leurs trônes sont renversés, leurs fauteuils jetés par la fenêtre et leurs régimes mis à bas. Ce drame, la Syrie le vit depuis le début de ce mois, dans le bruit et la fureur, à un détail près, qui diffère du tableau évoqué plus haut. Si l’on entend bien, venu de Damas, d’Alep, de Homs ou de Lattaquié, le bruit des éclats, ce ne sont pas des éclats de rire mais des éclats de voix ou des éclats d’obus. On entend le fracas des bombes, on voit l’éclair des fusillades, on voit et on entend les foules rassemblées qui demandent que justice soit faite, autrement dit vengeance tirée de ceux qui, il y a quinze jours encore, faisaient trembler leurs peuples et qui ne sont plus, aujourd’hui, que des fantoches balayés par le grand vent de l’Histoire.
Le fils qui voulait aussi être lion
Hafez el-Assad – « le lion » - puis Bachar, son fils cadet, leur famille, leur tribu, leur clan, les minorités sur lesquelles ils s’appuyaient, alaouites, chrétiens, druzes, bourgeoisie occidentalisée et déconnectée de ses racines, auront donc tenu d’une poigne de fer pendant plus d’un demi-siècle, et maintenu vaille que vaille et « quoi qu’il en coûte » (il en a coûté beaucoup) par la crainte et la force, l’unité et l’existence même d’un pays, création de docteurs Frankenstein de la géopolitique, qui n’est qu’une mosaïque hétérogène et hétéroclite de groupes humains largement allergiques les uns aux autres comme au « vivre ensemble », réunis par les circonstances, divisés par la religion, la langue, les aspirations. C’est d’abord en exaltant un patriotisme et même un nationalisme largement artificiels, puis en prétendant cimenter à force de répression, d’incarcérations, de tortures, d’exécutions et même de bombardements (classiques ou chimiques) de leurs propres, on n’ose dire concitoyens, disons plutôt sujets, que le père, impitoyable et rusé, puis le fils, qui n’était ni destiné ni prédestiné à lui succéder, ont exercé le pouvoir - le rejeton tentant de chausser les bottes de son géniteur, un peu grandes pour lui ; puis, croyant l’imiter, sans état d’âme, en ne retenant de l’exemple paternel que la cruauté, l’insensibilité, le cynisme, sans en avoir l’habileté, la souplesse, le savoir-faire et sans être capable d’éviter à son pays les ravages de la guerre étrangère, de la guerre civile et de juguler une corruption devenue insupportable lorsqu’elle a coexisté avec la paupérisation de la grande majorité des Syriens et que les conséquences cumulées des ravages de la guerre et du durcissement de la terreur ont conduit un tiers de la population à fuir la terre natale pour tenter de vivre et, s’il se pouvait, de trouver la paix sous d’autres cieux.
Tels quels, Bachar et sa clique n’ont pas vu venir ou n’ont pas su parer l’orage qui grossissait sur leurs têtes. Les appuis sur lesquels ils croyaient pouvoir s’appuyer leur ont fait défaut en même temps que leurs adversaires ont mis à profit la configuration nouvelle du Moyen-Orient et le contexte international pour passer à l’action. Désorganisé et décimé par Israël, le Hezbollah était hors d’état de mobiliser ses milices pour sauver Bachar, au moment où l’Iran ne parvenait pas à masquer, par une rhétorique boursouflée, son affaiblissement et sa crainte de provoquer l’État hébreu et d’affronter les États-Unis, tandis que, pour sa part, la Russie, en difficulté sur le front ukrainien, choisissait d’abandonner son protégé à son sort en échange du maintien de ses bases syriennes sur le littoral méditerranéen. Dès lors, la Turquie, les « forces démocratiques » kurdes et les diverses factions qui, dans l’est de la Syrie ou dans l’enclave d’Idlib, entretenaient à feu doux la flamme de l’islamisme, ont saisi l’occasion, rêvée, d’attaquer le fils du « lion », isolé, vieillissant et blessé.
De maître à fugitif
La suite était écrite d’avance. Lâché par ses alliés, exécré par la grande majorité des Syriens, attaqué simultanément sur tous les fronts, abandonné par sa propre armée dont il n’avait pas su maintenir la puissance, la cohésion et la fidélité, Bachar a pris la fuite en même temps que s’effondraient simultanément, dans une course de vitesse à qui se mettrait le plus vite à l’abri, armée, police, services de l’État et minorité alaouite passée, en quelques jours, du statut de faction dominante à celui de minorité en péril. Ceux qui s’étaient compromis avec le régime ou craignaient, quoi qu’il en fût, les représailles des nouveaux maîtres du pays optaient pour le repli sur la côte, en pays alaouite et sous la protection des bases russes maintenues ou se préparaient à l’exil au moment où nombre de réfugiés, indésirables en Europe ou en Turquie, envisageaient leur retour.
Renversement total. En quelques jours, Bachar el-Assad et les siens sont passés du luxe, du confort et de la sécurité que leur garantissaient leurs palais, leurs rapines, leur police, leurs geôliers et leurs gardes au statut, à leur tour, de réfugiés, voire de proscrits, dont la liberté et la vie ne dépendent plus que de leurs protecteurs. Du jour au lendemain, les foules qui les conspuent et les vouent à la mort sont passées de la servitude et de la peur à la possibilité, dont elles usent, de crier leur haine, de poursuivre les partisans ou les serviteurs du tyran déchu et d’exiger leur châtiment. Dans la compétition effrénée qui s’est aussitôt ouverte pour la Palme d’or, ou au moins le Grand Prix, du reniement, de la trahison, dans le Festival de la Girouette, on fera une place à part à l’ambassadeur de Damas à Moscou. Nommé, il y a deux ans, à ce poste prestigieux, ce fin diplomate a fait arborer, devant sa résidence, le drapeau de la rébellion victorieuse. Puis il a dénoncé sans honte et sans peur la « mafia corrompue » qui l’avait nommé.
Ne nous y trompons pas. Ce n’est pas pour ses fautes, ses erreurs et ses crimes que Bachar el-Assad est mis, depuis une semaine, au ban du monde « civilisé ». C’est parce qu’il a perdu la partie. Aujourd’hui comme hier et comme demain, à Moscou comme à Damas, à Washington comme à Paris ou à Rome, « malheur aux vaincus » !
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
ZFE : quand les écolos font la guerre aux pauvres
47 commentaires
Il ne faut pas faire preuve de trop de naïveté. Durant les dernières années, al-Jolani gouvernait Idleb. Il décrétait alors la décapitation des femmes adultères. Il a aussi autorisé la décapitation de « traîtres ». Son compère, Mohammed al-Bachir, maintenant premier ministre, agissait comme directeur de l’enseignement de la charia.
Et ce chef de guerre n’a-t-il pas fêté sa victoire à la mosquée des Omeyyades plutôt qu’au siège du gouvernement ou à la résidence présidentielle ?
De plus, à Idleb, les non-musulmans y étaient considérés comme des dhimmis et devaient donc payer une taxe en échange d’une certaine liberté. Le nouveau ministre de la Justice, Shadi Alwaisi, a annoncé que les femmes ne pourront plus rendre la justice dans les tribunaux du pays.
Bashar el-Assad a manqué de clairvoyance. Son père Hafez avait un avantage considérable. La couverture médiatique était faible et il pouvait frapper ses opposants, hors des projecteurs. En outre les conflits régionaux étaient moins forts, de sorte qu’il avait une certaine liberté politique.
Bashar a surtout raté la transition d’un pouvoir sans partage vers une libéralisation de son régime qui était possible. Il s’est « braqué » sous l’influence des caciques du régime, hérités de son père.
Ce faisant, il s’est aliéné la tolérance dont il bénéficiait des occidentaux.
Enfin, le réel complot des islamistes favorisés par la Turquie et Israël a fragmenté le pays. La Turquie a alimenté la rébellion tandis qu’Israël l’aidait. Ainsi les rebelles blessés étaient soignés dans les hôpitaux israéliens. Ces mêmes rebelles étaient associés à la Turquie pour combattre les Kurdes.
La perte des bénéfices du pétrole a finalement asséché ses finances.
Perte du crédit international, de son budget et de son territoire, la Syrie était immanquablement à l’agonie.
La destruction par Israël de la marine syrienne dans les ports de Lattaquié et Al-Bayda montre une volonté de destruction de l’État syrien.
Le pays est dépecé. L’inévitable emprise islamique qui se développe aujourd’hui inaugure mal d’un renouveau…
En somme vous reprochez à Israël d’avoir soigné des blessés ? Leurs hôpitaux avaient admis Sinouar et Haniyeh, leur avait souvé la vie. Si Nasralah s’était présenté aux urgences, croyez-vous qu’il n’aurait pas été chouchouté ? Je ne pleurerai jamais sur la famille Hassad, ni sur les Islamistes qu’il a torturés. L’Orient est trop compliqué pour le jouer à pile ou face. Il n’y a pas de bons ou de mauvais. Ou des bons-pires ou des maivais-encore-pire. On ne peut analyser le jeu moyen-oriental avec la candeur de nos yeux repus de confort tranquille, et d’ailleurs cela ne durera pas longtemps si nous ne faisons rien : nous sommes nous aussi aux portes de…de… »la mexicanisation. »
Waouh.. article plus que biaisé.
Pourquoi l’armée a refusé de combattre? Car la SYRIE, privée de son pétrole du fait du pillage de ses puits par les USA et totale illégalité sur le sol syrien, ne lui permettait plus de payer ses soldats..
Un oubli? NON, juste un biais qui rend l’article illisible.
La chute de ASSAD un bienfait? OUI on a déjà vu ça avec la Libye, l’Irak.. D’ailleurs le pillage des églises, et des exécutions extrajudiciaires ont déjà commencé. Comme l’enlèvement des femmes par exemple..
Se satisfaire que des djihadistes de AL NOSRA, affilié à AL QAIDA, soit devenus maitres de la Syrie est plus que grotesque!
C’est même criminels.. Autant dire que AL NOSRA fait du bon boulot là bas.. N’est ce pas?
« La chute de ASSAD un bienfait? OUI on a déjà vu ça avec la Libye, l’Irak.. » La CIA, moteur historique de tous les printemps arabes, ne sera même pas nommée. Invisible, vous dis-je, donc inexistante. CQFD.
Je suis tout à fait d’accord avec vous !
Un article qui n’honnore pas son auteur.
Tout à fait
Tout ça pour arriver à quoi ? Qu’est devenu l’Iran après la dictature du Shah lâché par la Américains ? Qu’est devenu l’ex Yougoslave après la mort de Tito ?Qu’est devenu la Lybie après la chute de Khadafi ? Qu’est devenu l’Irak après la chute de Saddam Hussein ? Les Afghans sont-ils plus trouvé la paix, libérés du joug Américains ? Demandez à leurs femmes. Les peuples de tous ces pays dont on a applaudi qu’ils aient « retrouvé la liberté » sont-il plus heureux qu’avant ? Ces pays sont-ils devenu des démocraties exemplaires. Ils ont chassé une dictature pour permettre qu’une autre puisse prendre sa place, et parfois plus dure encire que la précédente. Que va devenir la Syrie apres la chute du « tyran » ?
vous avez raison, on veut imposer la « démocratie » a des peuples dont ils en ont que faire ! ils sont plus habitués a l’autorise d’un « chef » c’est dans leurs traditions e t ils s’en accommodent ainsi,cessons de vouloir diriger le monde selon notre point de vue,ces peuples doivent évoluer
Le régime islamiste ne sera jamais une démocratie, qu’on se le tienne pour dit !
Entre fugitif milliardaire et tous ceux qui vont fuir la charia, un monde les sépare.
Déjà les femmes sont mises au niveau décidé par l’islam et contraintes au port du voile. La révolution est toujours belle pour ses bénéficiaires directs, le petit peuple n’en tire toujours que quelques miettes, voire l’amertume profonde de la soumission et des espoirs perdus.
Article à vomir.
Pas étonnée de constater que Jamet jouit de la fuite d’Assad. Attendons la suite !
Oui ! A gerber !
Jamet applaudit aujourd’hui parce que c’est la mode et qu’il n’ose pas se démarquer. Qu’il songe plutôt à ce que sont devenu tous ces pays qui ont « gagné la liberté ». L’ex Yougoslavie, l’Iran, la Libye, l’Irak, l’Afghanistan… Désolé, mais je suis très, très sceptique quant à l’avenir de l’Irak, que les « gens autorisés » veulent voir en rose aujourd’hui.
Tout à fait en accord avec vous
Votre papier, par sa forme, m’a rappelé Albert Londres et ses reportages en Syrie française (plus exactement mandataire). Cette Grande Guerre, gagnée mais qui a réduit la France à n’être plus si grande.
« Vae victis », en effet. Si les lions savaient écrire, l’Histoire que nous avons apprise ne serait plus celle des dompteurs. L’éditeur qui découvrirait « les cahiers intimes » de Blandine enfouis sous les arènes romaines ferait un tabac !
L’oeil : Hugo l’avait. Les prophètes parait-il voient plus loin qu’avec les deux. Votre ami Mitterrand se méfiait quand même de celui de Jean-Edern Hallier, mort mystérieusement en bicyclette. « Tout s’écroule ». Certes, mais sous le rire fracassant aussi des sabots qui dansent sur les cimetières.
Cette Syrie, jadis terre judéo-chrétienne avant que le sabre ne réduise à quia ses spiritualités… Tout peut-il renaître ? Le poète syrien Adonis (quel beau nom !) de ses 95 ans, croit toujours au printemps : une Syrie d’avant la tyrannie, une Perse d’avant les mollahs. Et nous, et nous et nous….
Bien vu !
Superbe envolée de lucidité !
Et la peste va remplacé le choléra , comme on l’a déjà vu dans cet Orient compliqué , des tyrans mis en place ou soutenus par l’occident sont remplacés par des islamistes conquérants.
L’islam prend possession de tout le Moyen Orient , chasse et soumet les juifs et les chrétiens , et il en va de même chez nous , petits territoires par petits territoires , l’immigration et la natalité nous submergent , les réfugiés arrivent chez nous accompagnés de leurs bourreaux .
Hier dans une ville moyenne , une femme intégralement voilée déambule , sous la surveillance de « gardes du corps » menaçants , et la population autochone feint de ne rien voir , détourne le regard , baisse la tête .
Les Assad n’étaient pas des philanthropes, loin de là, mais il est probable qu’on ne va pas tarder à les regretter. Les Américains ont pratiquement fini de saccager le monde arabe, ils vont pouvoir maintenant se concentrer sur l’Europe. Ukraine, Balkans, Carpathes, la CIA va pouvoir s’en donner à coeur joie, aidée par nos européistes, à coup de scrutins truqués, ou invalidés par des juges achetés dans les pays récalcitrants. Tout cela pour dissoudre les identités nationales dans un grand marigot social-démocrate, détruire notre compétitivité et s’accaparer nos entreprises.
Enfin quelqu’un qui a tout compris. Pour ma part je pense (j’espère ?) que la betise dont les Américains ont fait preuve en poussant les Russes dans les bras de la Chine va entraver un peu leur volonté (et leur capacite) d’expansionisme…
+++++++
Au nom de FIRST AMERICA!!!
D’ailleurs allez sur YOUTUBE et taper dans la barre de recherche
Secrets Nazis Déclassifiés : Ce Que Cachent les Archives Américaines | SLICE HISTOIRE | DOC COMPLET
Vous allez vite comprendre qu’entre la réalité des choses et les films Hollywood, il y a un monde, celui de PROPAGANDA
La ruine de la Syrie vient d’abord et avant tout des sanctions occidentales et du vol du pétrole Syrien par les USA, comme la révolte présente sent la CIA à plein nez, toujours là les US pour mettre le bazar et se servir, voir l’Ukraine.
Je pense que vous avez raison sur tous les points que vous avez cités. Je rajouterai néanmoins l’envie de l’un de ses voisins de lui piquer ses terres pour augmenter les siennes.
Tout à fait d’accord avec vous. Israël en profite pour bombarder ce pays et s’emparer des terres, toujours leur idéologie mortifère de reconstruire le grand Israël. Les rebelles ont pillé et ou détruit les églises, les femmes vont devoir se soumettre, la chute d’Assad sera aussi la chute de la Syrie.
Exact ! Mais l’article de M. Jamet se garde bien de le dire. Il se garde bien de dire que le “régime” de Bachar Al Assad ne tolérait pas les frères musulmans au grand dam du Qatar et de la Turquie qui le lui on fait payer depuis 2011 avec le fielleux usrael. En 2011, la dette syrienne était de 7% du pib. Donc pas de collier du FMI. Pays se suffisant à lui-meme. Mais une très grave tare : celle d’être le voisin d’un pays prédateur qu’il n’a jamais reconnu. Et ça ça ne pardonne pas. J’ajoute, pour avoir vécu en Syrie que Bachar se déplaçait avec deux gardes du corps pendant que Sarkozy répandait sa parole dans des lieux bouclés sous la protection de deux ou trois escadrons de CRS. Mais on sait qui détient le monopole de l’information et peut la biaiser à souhait surtout à son propre avantage.
« la Russie, en difficulté sur le front ukrainien » nouvelle blague de M Jamet.
Oh, c’est l’habitude des journalistes occidentaux en ce moment. Ils pensent que ce qu’ils écrivent va se concrétiser par miracle.
J’avoue que les assertions de monsieur Jamet me déçoivent de plus en plus…
« La vieillesse est un naufrage ». C’est tellement vrai!
Même pensée que vous , ça ne s’arrange pas
L’image que nous montre la politique n’a rien de potable. Après Kadhafi c’est Bachar el-Assad même finalisation quant on est certains que la rébellion est en grande parti du a des étrangers a la Syrie, peut être demain notre tour. On a invité Bachar el-Assad au défilé du 14-Juillet 2008, précédemment c’était Kadhafi qui a fait en plus du camping a l’Élysée, si j’étais chef d’état je viendrais surement pas a une invitation Française
Des réfugiés syriens pas forcément recommandables vont déferler sur nous. Ils seront accueillis à bras ouverts par les Manon Aubry et autres immigrationnistes. N’oublions pas que, racines chrétiennes de l’Europe ou non, nous sommes pour certains un pays chrétien et méritons d’être envahis et soumis à l’islamisme.
La France court le risque d’être envahie et submergée, elle aussi, si elle continue à ne rien faire et à fermer volontairement les yeux, tandis que les lanceurs d’alerte sont persécutés.
Les loups ont quitté le pays ils sont remplacés par des hyènes plus dangereuses encore. Prenons garde, ne nous réjouissons pas car la gangrène est déjà sur notre sol.
Oui
Selon M Claude janvier, ‘Réseau International d’hier) et d’autres, d’ailleurs, = »La Syrie était un pays laïc où toutes les religions pouvaient co-exister dans un respect mutuel et réciproque. L’Église orthodoxe d’Alep, qui avait été totalement rasé lors des affrontements entre terroristes et l’armée gouvernementale a été complètement reconstruite. »
On sait aujourd’hui que HTS est une branche d’Al-Qaïda et a approuvé l’assassinat de Samuel Paty….