[STRICTEMENT PERSONNEL] Le fauteur de paix

Pauvres « poilus », pauvres pigeons ! Dans leur naïveté, les rescapés qui sortaient, en plus ou moins bon état, mais au moins vivants, de quatre années d’enfer croyaient, ou voulaient croire, d’un côté comme de l’autre, lorsque sonnèrent enfin, le 11 novembre 1918, les clairons de l’armistice, mettant fin à ce que l’on appela pendant les vingt ans qui suivirent « la Grande Guerre », qu’ils avaient participé à « la Der des Ders ».
Grande illusion qui se brisa sur les écueils de la réalité, au fur et à mesure que le succès et la contagion du fascisme et du nazisme, d’une part, la séduction et l’imposture du bolchevisme, d’autre part, faisaient voler en éclats, avec les pactes de bonne volonté négociés par Aristide Briand, et en dépit de ses adjurations pathétiques (« Arrière les fusils, les mitrailleuses, les canons ! »), le rêve d’une Société des nations.
Rétrospectivement, la guerre de 14-18, malgré un bilan, honorable, de vingt millions de morts, fait aujourd’hui figure de modeste ébauche en regard de celle qui, vingt ans plus tard, devait lui succéder et, après avoir fait entre soixante et quatre-vingt millions de victimes, se terminer sur ce que l’on peut considérer (au choix) comme une apothéose ou une apocalypse, Hiroshima, Nagasaki et les deux cent mille civils japonais rayés le temps de deux éclairs du monde des vivants.
La crainte d'un nouveau cataclysme
Le souvenir du cataclysme, la crainte de sa répétition, dans un format encore plus grand, ont pendant quelques décennies relativement contenu la propension naturelle de l’espèce dite humaine à s’entretuer et limité jusqu’ici les innombrables conflits intervenus à l’emploi des outils de mort dits « conventionnels ». Même les guerres de Corée et du Vietnam, en dépit de leur durée et de leur violence, sont loin d’avoir atteint les scores enregistrés entre 1914 et 1918 ou de 1939 à 1945. Cependant, la crainte ne cesse de grandir que l’on voie l’homme, comme il l’a fait au long de son histoire, recourir sans discernement à toutes les armes dont il dispose, quels que soient leurs dégâts. Les derniers développements de la guerre en Ukraine ne peuvent qu’aviver cette crainte. Le temps et le renouvellement des générations (les derniers survivants de la Deuxième Guerre mondiale savent ce qu’est une guerre ; leurs héritiers, pour la plupart, n’en connaissent que la version édulcorée qu’en donnent la télévision et le cinéma), en affaiblissant le souvenir du désastre, ont contribué, comme nous avons pu le constater ces derniers mois, à éroder puis à ruiner et à disqualifier les structures que les vainqueurs de 1945 avaient fondées, à savoir l’ONU et son Conseil de sécurité, dans le vain espoir de ne pas reconstituer la situation qui avait débouché sur la Deuxième Guerre mondiale.
On laissera aux historiens du futur (si futur il y a) le soin de rechercher les origines et les responsables de la guerre déclenchée par la Russie, le 24 février 2022. S’il n’est pas douteux que Poutine fut l’agresseur, ils partageront les torts plus équitablement que ne le font nos médias et nos dirigeants entre le maître du Kremlin, les Ukrainiens et l’Occident. Étant donné ce que sont, depuis mille ans, les relations difficiles, orageuses, belliqueuses mais également religieuses, culturelles, politiques et biologiques entre ce que l’on appelait autrefois les Grands-Russes et leurs frères slaves, on devrait comprendre que la récente amputation d’une partie historiquement constituante de son territoire est quelque chose d’aussi douloureux à l’échelle de l’Empire russe que le fut, pour la France, la perte de l’Alsace-Moselle en 1871. Le patriotisme, le nationalisme, le désir de récupérer la province perdue ne sont pas différents chez le président russe de ce qu’ils étaient chez Poincaré, Clemenceau ou Barrès. Ils ne pouvaient qu’être condamnés dans un monde qui n’est plus le même et qui prétend, alors qu’il est toujours dominé par la ruse et la force, n’être régi que par le droit international et celui des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Qui aurait prédit, il y a trois ans, que la guerre d’Ukraine durerait encore trois ans plus tard et que la Russie serait privée de la victoire facile qu’elle escomptait par l’intervention massive des pays de l’Union européenne, des États membres de l’OTAN, et notamment des États-Unis ? Sans donner à l’Ukraine les moyens de vaincre, cette assistance lui a permis de résister. Sans aller jusqu’à empêcher la Russie de remettre la main sur les portions de l’Ukraine qu’elle estimait lui appartenir, elle l’a jusqu’à présent empêchée d’aller plus loin et de triompher de la résistance héroïque d’un peuple galvanisé par un président-comédien devenu un héros national.
L’élection de Donald Trump et sa volonté d’arrêter l’effusion de sang et de désengager son pays du bourbier où son prédécesseur démocrate l’avait enlisé a, du jour au lendemain, changé la donne. Le traitement que le nouveau président de la première puissance mondiale a infligé au malheureux Volodimyr Zelensky est indigne et a légitimement indigné le monde, mais certains donneurs de leçons et professeurs de morale surjouent l’indignation.
Un instant de paix ?
Donald Trump s’est révélé, sous les yeux du monde stupéfait, fidèle et égal à lui-même. À ses promesses. À son image. À sa méthode. Un cynique, un goujat, un brutal, pour ne pas dire une brute. En même temps, la seule personne au monde à la fois capable et désireuse d’arrêter le carnage, de proposer à la Russie une solution honorable qui lui permettrait de réintégrer le concert des nations en la libérant de l’influence chinoise et d’imposer à l’Ukraine exsangue, sacrifiée sur l’autel de la paix, une paix humiliante qui la sauverait de l’anéantissement. Pas trace de sentiment dans le marché proposé aux belligérants. L’Amérique de Trump n’est plus celle qui intervenait bénévolement aux côtés des démocraties en 1917. Moins, encore, celle qui, après sa victoire de 1945, finançait la reconstruction de l’Europe qu’elle avait surabondamment bombardée. Elle entend, ô scandale, se faire payer à proportion des services qu’elle a rendus et mettre chacun devant ses responsabilités et en face de la réalité.
Les actuels dirigeants de l’Europe, si le terme de « dirigeants » est bien le bon, n’ont pas manqué de stigmatiser, au nom de la vertu et des bonnes manières, le fauteur de paix. Émerveillés de leur propre courage, cherchant dans la surenchère la popularité qui leur manque, prisonniers de leurs rodomontades et, pour certains, croyant compenser par l’injure, la menace et la caricature leur manque de crédibilité, ils se lancent et nous lancent sur une voie aussi dangereuse à terme qu’irréaliste dans l’immédiat. Au moment même où Trump veut et va vers l’apaisement, les vingt-sept, ou la plupart des vingt-sept, entraînés par M. Macron et Mme von der Leyen, le premier espérant retrouver une légitimité perdue, la seconde s’arrogeant une légitimité que ne lui confère aucun texte, sont sommés de se rallier à une politique dite d’économie de guerre dont ils n’ont pas les moyens, dont ne veulent pas les peuples et qui est supposée nous permettre de faire jeu égal avec la Russie, à la roulette atomique et sur le champ de bataille conventionnel d’ici cinq à dix ans, au prix du marasme économique et de la tension internationale. C’est ce qu’on appelait, à la veille de la Première Guerre mondiale et dans les années 1930, applaudie par les « marchands de canons », les militaires, les experts, les philosophes du petit écran et les foudres de guerre, la course aux armements. Nous savons à quoi elle a mené, nous devinons où elle nous mènerait. En attendant le pire, devons-nous nous satisfaire du sursis de cinq à dix ans qui nous est accordé ? Un instant de paix, disait Giraudoux dans La guerre de Troie n’aura pas lieu, c’est toujours bon à prendre.
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131 commentaires
Une fois encore, monsieur Jamet, je ne suis pas d’accord avec vous. Vous arrangez l’histoire à votre sauce. Les dépenses de la guerre de 14/18 n’ont pas été financées par de gracieux dons octroyés par les USA, mais par l’EMPRUNT. Et qui dit emprunt dit remboursement. Quant à la reconstruction de la France après la seconde guerre mondiale, est-ce que le plan Marshall vous dit quelque chose ? Nous l’avons intégralement remboursé jusqu’en 1966, date à laquelle De Gaulle en remettant son dernier chèque aux Américains les a gentiment priés de prendre leur cliques et leurs claques et de fermer les 14 bases qu’elle avait installées dans le pays libéré. Comme le dit « Émile 2 », vous faites l’impasse sur Maidan et les accord de Minsk bafoués par les États Unis et l’Europe. Bien sûr que Poutine n’est pas un saint, mais quand on a un animal dangereux en face de soi, on évite de le titiller. L’Europe totalement infeodée aux Américains les a suivis comme un toutou, persuadée qu’ils assureraient sa sécurité « ad vitam æternam ». Au resultat, on a poussé Poutine dans les bras des Chinois qui, eux, sont, à mon avis, beaucoup plus dangereux. Trump s’en rend compte et veux rectifier le tir. Et pour cela, ni l’Europe ni l’Ukraine pèsent grand chose à ses yeux. Si l’Europe s’était ouverte a la Russie après la chute du rideau de fer au lieu de souscrire aux diktats Américains, on n’en serait peut-être pas là. Quant au « réarmement », les généraux qui s’y connaissent disent qu’il faudra 20 ans. Car, à supposer qu’on ait l’argent pour acheter ou fabriquer des armements, la formation des techniciens sachant s’en servir et des officiers capables de les encadrer est beaucoup plus longue… Et la « morale » n’y poutprra rien. Alors vouloir faire la guerre à la Russie, au nom de cette « morale » avec notre armée de Bourbaki, je vous souhaite bien du plaisir.
Bonne mise au point ! Je suis souvent en désaccord avec ce journaliste !
On peut détester le personnage Trump mais une large majorité d’américains l’ont réélu. Pourquoi ? Parce qu’il exalte le sentiment patriotique et a juré de redonner à son pays toute sa grandeur. Voilà un programme aux antipodes de celui de notre « chef de guerre » qui ne rêve que de dissolution de la France dans le conglomérat européen, et il faut le reconnaître hélas, il s’y entend fort bien, comme le montre l’état du pays après huit années de pouvoir nuisible. Et à cet égard, les derniers évènements du conflit Ukraine/Russie et notamment la volonté de Trump de se retirer des affaires européennes et ukrainiennes, lui apparaissent comme une bénédiction car sous prétexte d’une guerre à venir à notre porte, il pousse les feux pour encore plus d’Europe. En vérité, peu lui chaut le sort de l’Ukraine, ce qui lui importe, c’est de sauver la face et d’engager le développement d’une nouvelle tentacule bruxelloise. Voilà pourquoi, lorsque Trump parle de paix, Macron menace et la Russie et Poutine. Cet ersatz de président est dangereux !
« … (les) vingt-sept, entraînés par M. Macron et Mme von der Leyen, » . Nous nous interrogeons à ce sujet . Tous moutons à l’exception de l’Italie et de la Hongrie en résistance bienvenue, à contre-courant ? Quels sont leurs intérêts de ces soumis, ce qu’ils paraissent ? Limiter leur attitude à ne parler que d’une seule voix ? Petit… très petit en cette situation. Trump : « Un cynique, un goujat, un brutal, pour ne pas dire une brute. » ? L’opinion des occidentaux européens ? Il a suivi Biden, un Biden à l’image des dirigeants européens, un rond, un pas de vagues, un plaisant à se maintenir dans « le droit chemin de la morale bien-pensante » mais au bilan, un personnage qui a entretenu la guerre avec la complicité des européens, incapable d’engager le moindre mouvement en faveur de la paix. A choisir, guimauve ou rudesse ? Trump se comporte en pacifique et ne voit que l’intérêt de son pays, ne pas être entrainé dans une guerre qui n’est pas la sienne. Il prend donc ses distances avec l’Europe. Son mouvement d’humeur envers Zelensky n’est que la conséquence, une réaction à une forme d’arrogance de ce dernier qui ne peut que prendre sa source auprès de dirigeants comme Macron. En fait Trump s’adresse aux dirigeants européens lesquels montent la tête à Zelenski avec une idée illusoire, vaincre Poutine. L’Europe et Trump ne sont plus sur la même longueur d’onde à plus d’un titre. Trump voit la prospérité de son pays laquelle passe inévitablement par une absence de guerre mondiale. Les européens ne perçoivent que l’agression d’un homme qu’ils exècrent par-dessus tout à en déformer leur jugement , la guerre comme perspective. Un Poutine qui devrait se tenir au garde à vous face au flot de sanctions qui lui sont adressées. Raisonnement européen un peu naïf.
Bien vu
Heureuse de constater que je ne suis pas seule à ne pas avoir aimé du tout cet article, qui nie de A à Z la vérité historique.
Je remercie tous les commentateurs qui expliquent, mieux que moi, ceci.
Merci à tous et bon WE.
« S’il n’est pas douteux que Poutine fut l’agresseur, » ah oui ? C’est lui qui bombarde le Donbass depuis plus de 10 ans, sans doute en tuant civils dont beaucoup d’enfants, puisque les bombes à fragmentations tombent –par hasard ?- principalement devant les écoles, dans les parcs publics, oh qu’elle est belle cette petite bombe pétale tout rouge ou tout vert – , qui démoli les églises en Ukraine et qui pourchasse les russophones
« Le traitement que le nouveau président de la première puissance mondiale a infligé au malheureux Volodimyr Zelensky est indigne et a légitimement indigné le monde » = Curieux ! A moins que le monde soit devenu amoureux de Pétain et sa clique de collabos qui encensent un meurtrier de multiples enfants et civils depuis son élection, tout en jouant du piano debout à l’occasion ?
Eh bien moi je trouve que DT a été gentil !
Pendant ce temps, oui là vous avez raison, Macron et V D leyen cherchent à armer pour faire la guerre à la Russie, sans doute par jalousie ?
Tout est bien dit !
Soit on préfère la poursuite de la guerre ingagnable dans sa configuration actuelle, soit on intervient militairement et on débouche sur une 3eme guerre mondiale, soit on arrache une paix que les belligérants devront s’employer à respecter. Et, de nos jours, le seul moyen d’arracher une paix est que le plus fort impose son plan malgré les cris d’orfraies de quelques alliés dans la panade. Par contre, en tant que dirigeant (à la retraite), je n’aurais jamais accepté de voir un de mes collaborateurs se faire insulter comme Zelinsky a insulté Vance dans le bureau ovale. J’aurais aussi foutu l’insulteur dehors.
De votre avis.
Les gens qui déversent les milliards et les équipements se font encore insulter. Dans un monde qui tourne à l’envers c’est comme çà. Même les gens qui sont reçus chez nous, logés, nourris, aidés en toute chose, nous insultent encore, donc l’invité de Washington qui plastronne devant Trump et Vance, c’est dans la norme actuelle, mais il est à noter que le monde change…Dans un tout récent téléfilm, la stagiaire je crois, c’est un individu d’origine africaine qui est le coupable, j’étais stupéfait.
Bien vu, oui.
Bien dit
Cette guerre a commencé en 2013, quand « certains » ont voulu se faire soulever le peuple ukrainien (Place Maidan) contre le pouvoir local, en injectant des agitateurs (Glucksman,..) et avec l’argent de Soros et de la CIA. Puis, le référendum des provinces du sud de l’Ukraine ayant montré que ces peuple (russophones) préféraient retourner dans le giron russe que de rester dans un nouveau pouvoir ukrainien corrompu, a abouti à un harcèlement de cette population par l’armée nationale. Poutine n’a fait que venir au secours de ces populations martyrisées. Il serait temps que Trump, s’il veut arrêter cette guerre, commence déjà par mettre hors d’état de nuire la mafia Soros (ce qui libèrera aussi l’Europe de son action néfaste)
Merci de remettre les pendules à l’heure.
A croire que nos dirigeants et nos journalistes ne connaissent pas l’histoire, pourtant relativement récente.
Heureusement que les peuples sont plus instruits que ces dirigeants (ou beaucoup moins pourris ?)
Les américains philanthropes en 1945? Je ne crois pas que le plan Marshall était gratuit pour nous européens
En Belgique, environ 44 % de la population est francophone, principalement dans les régions wallonne et bruxelloise, où le français est l’une des trois langues officielles du pays. Devrions-nous l’envahir afin de les protéger des Flamands ? Et quid des Québécois stigmatisés par les anglophones ?
En effet, en envahissant l’Ukraine, la Russie est tombée dans le panneau et Poutine est l’agresseur officiel. Il faudra des dizaines d’années pour mettre les choses en perspective, comme pour la Grande Guerre où un peu chaque grand pays d’Europe est maintenant considéré comme en partie responsable et non plus la seule Allemagne politiquement parlant.
La situation au Canada et en Belgique n’est toutefois pas aussi tragique qu’en Ukraine, il faut le dire, on ne s’entretue pas…
La paix ne viendra que lorsque les Etats Unis et l’Europe auront mis tous les instigateurs de cette guerre au banc des accusé et les aura jugés. Trop facile de jouer au faiseur de paix quand on a été le premier instigateur de la Guerre, ou de moins soutien car le premier mandat de TRUMP a commencé en 2017. Ne comptons pas les insultes de tous ordres que les politiciens occidentaux ont adressés à Poutine, et les acclamations délirantes de nos assemblées à la moindre allocution de Zelinsky. L’argent des contribuables a coulé à flots dans ces délires. Haute trahison pour tout le monde.
Corrections,
Trump est un réaliste, au comportement dur, et d’une nature plutôt directe dans ses intentions.
Volodymyr Zelensky n’est pas un modèle d’élégance et la séquence du bureau ovale, vue sur un temps long relativise le fort agacement de Donald Trump et de son vice président.
Les américains n’ont jamais été des bénévoles et ont toujours trouvé les moyens d’avoir un retour sur investissement, mais, à la différence de Trump, ils l’ont toujours dissimulés sous une diplomatie des bons sentiments.
Odieux sur Trump
Oui, je crois que les instructions sont de taper sur ceux qui veulent la paix.
Je pourrais vous renvoyer le compliment sur « les instructions », sachant que vouloir n’est pas faire, et surtout à quel prix ? L’idolâtrie inféconde en politique ne fait pas avancer les choses, tout au contraire : des millions d’Allemands en 1933 étaient persuadés qu’Adolf Hitler était l’homme providentiel. La comparaison n’est pas raison et je ne me permettrais pas de comparer Trump à un nazi. Mais, s’il vous plaît, attendons pour juger sans tomber dans la caricature et l’invective.
Trump, pour le moment, n’a rien arrêté du tout. Et les 24 h sont passées depuis longtemps. À part se mettre en scène et signer des ordonnances en veux-tu en voilà, « j’ai décrété, c’est accompli », et surtout refroidir les élans de ces principaux partenaires commerciaux. Ce qui est une chance extraordinaire pour les Européens. Même s’il n’a pas tort sur certains constats, c’est le modèle par excellence de la démagogie et du bonimenteur en politique : tout y passe, balançant chiffres erronés et farfelus, menaces, insultes, solutions simplistes ou radicales à des gogos américains ou d’ailleurs qui pensent que le monde serait binaire. S’il suffisait pour arrêter un conflit de stigmatiser et d’insulter l’agresseur supposé, même qu’il ait des torts, et de se fourvoyer pour de vils raisons financières avec le conquérant, pourquoi ne pas l’avoir appliqué en Europe avec les nazis en 1939 ? Pourquoi les Américains sont-ils entrés en guerre après Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, pour finir avec Little Boy, le 6 août 1945, à Hiroshima ? Et pourquoi ont-ils entraîné les Occidentaux en Irak dans une guerre aux armes chimiques montée de toute pièce qui fit environ 1 million de victimes ? Tous les agresseurs, tous les complices des agresseurs se trouvent toujours de bonnes raisons pour agresser ou pour avoir encouragé le crime. Même la petite racaille ou le violeur d’enfants devant le juge tentera de se faire passer pour une victime innocente de la société ; et parfois, ça fonctionne, c’est là le problème de notre société.
Les Angles et les Saxons sont unis depuis des siècles pour organiser la prédation du monde à leur profit aux dépends des populations autochtones. Les Russes ont été les premiers à les repousser au 12 ème siècle si je ne me trompe. Alors ils ont sévi vers l’ouest mais n’ont pas oublié leur vieille rancune. Depuis aucune traitrise, aucun massacre ne les a arrêtés. ni aucun mensonge ou manipulation. Il est temps que quelqu’un s’en occupe.
So what, on se lance dans la guerre atomique?
Trump a raison, nous avons souvent de bonnes raisons de nous méfier des chef d’états Américains, mais là je vois que ce nouveau qui nous est revenus après une période noir de Bidant semble efficace pour cette période guerrière de l’Ukraine dont faut bien se rappeler depuis George Bush qui suite a l’installations de bases militaires aux frontières de la Russie a voulus compléter le tableau en Ukraine provoquant une série d’affrontements jusqu’à que Kiev bombarde les villes de la région autonome de Donesk et de Kharkiv vue le vote de leur autonomie, selon la sacrosainte volonté des peuples de décider leur avenir, eux Russophile, et qui ont demandé l’aide a leur frère Russe pour se défendre.
Exact.
Mr Jamet , vous feriez mieux de réviser l’histoire de l’Ukraine , notamment depuis le Maidan, avant de faire vos articles et d’y écrire des faussetés.
Les articles depuis des années de ce personnage sont bien connu sans grande valeur et ce dernier ne nous trompe pas, ce ‘malheureux’ Volodimyr Zelensky n’est pas si malheureux que çà je voudrais bien une petite partie des revenus de cette ancien troupier télévisuel devenus brusquement par une élection spontané un chef d’état en guerre nous prouve vue les milliards que l’Occident verse a l’Ukraine où ce pays en est arrivé que ce chef d’état n’était en fait que le paravent des états unis. Comme quoi on ne fait pas d’un banquier un chef d’état, un comique télévisuel tout autant.
même pas banquier..il n’y connaissait rien mais il avait un sacré piston familial..
Ne pas lire ce chroniqueur est la meilleure solution . Par contre la question « pourquoi a t il une tribune sur BV ? « reste sans réponse. Pluralité diront certains , alors que la Presse gouvernementale est à foison dans le paysage médiatique en France ( et non français…) et qu’elle œuvre déjà dans le même sens que Jamet…that is the question effectivement
Entièrement de votre avis je me pose moi aussi cette question.
Oui, je suis déçue fortement par cet article rempli de faussetés et d’invectives contre ceux qui veulent la paix ou qui défendent leur peuple)
Les propos tenus à l’ égard de Trump ne sont absolument pas flatteurs. Pour ma part je le vois comme ce qu’ il est entre autre, un homme d’ affaire, il a bien compris que l’ empêcheur de tourner en rond est l’ UE et avec à sa tête un va t- en guerre n’ ayant pas fait son service militaire et une « cheffe teutone » non élue. Pour Trump l’ UE est un boulet en déclin mais il parle quand même de paix, mot banni jusqu’à présent du vocabulaire des trublions précités. Et en cela Trump a mon respect. Et concernant cette guerre dont les médias mainstream annoncent plus d’ un million de morts je suis réellement étonnée que peu d’ images nous parviennent, peu de reporters de guerre couvrent ce conflit. Si ce n’est sur les réseaux des vidéos d’une jeunesse ukrainienne insouciante faisant la fête. Il serait urgent d’ avoir une relecture de la situation en Ukraine avec du factuel et non il me semble une part manipulation. Et une dernière chose je préfère un président qui remet à sa place un zelensky dans un entretien musclé qu’ un président qui communique à grands renforts d’ accolades indécentes et papouilles en tout genre.
Le président Trump apparaît comme un frondeur avec des attitudes qui ne planas à tout le monde. Mais il n’est pas élu pour son physique, ses façons brutes parfois mais pour gouverner et lui c’est ce qu’il fait. Son objectif est notamment d’arrêter les guerres pour retrouver la paix dont il mérite le prix Nobel. Lui il ne pratique pas la langue de bois type Macron et consorts. Lui il défend les intérêts de son pays. Peut-être qu’à force de pratiquer des présidents en France qui font l’inverse nous sommes étonnés du comportement de monsieur Trump. Lui il s’impose ce n’est pas un couard patenté comme nos politicards de salons. Que ça plaise ou non Trump est un grand président.
Prix Nobel de la Paix comme Barak Obama? A propos.. Sait-on maintenant comment cet homme est arrivé au pouvoir? La même opacité sur sa naissance on ne sait où, son parcours, son éducation dans une école coranique je ne sais où, que pour celui de Macron et de sa femme. Je pensait que TRUMP aurait fait la lumière. Qui tire les ficelles? Notre Sarkozy est venu en ligne plus direct de la CIA puisque son beau-père en était dirigeant, et son grand père hongrois. Un ami de Soros? Il a quand même réussi a mettre la Lybie à feu et à sang et à piquer leur or . Et le petit Trudeau le fils à Papa? Et les petites nanas des pays baltiques? Combien de politiques occidentaux sont le fruit d’autre chose qu’une choix populaire?
lui au moins ne pense qu’à son peuple pas comme macron qui ne rêve que de nous voir remplacés!