[STRICTEMENT PERSONNEL] Le fauteur de paix

Pauvres « poilus », pauvres pigeons ! Dans leur naïveté, les rescapés qui sortaient, en plus ou moins bon état, mais au moins vivants, de quatre années d’enfer croyaient, ou voulaient croire, d’un côté comme de l’autre, lorsque sonnèrent enfin, le 11 novembre 1918, les clairons de l’armistice, mettant fin à ce que l’on appela pendant les vingt ans qui suivirent « la Grande Guerre », qu’ils avaient participé à « la Der des Ders ».
Grande illusion qui se brisa sur les écueils de la réalité, au fur et à mesure que le succès et la contagion du fascisme et du nazisme, d’une part, la séduction et l’imposture du bolchevisme, d’autre part, faisaient voler en éclats, avec les pactes de bonne volonté négociés par Aristide Briand, et en dépit de ses adjurations pathétiques (« Arrière les fusils, les mitrailleuses, les canons ! »), le rêve d’une Société des nations.
Rétrospectivement, la guerre de 14-18, malgré un bilan, honorable, de vingt millions de morts, fait aujourd’hui figure de modeste ébauche en regard de celle qui, vingt ans plus tard, devait lui succéder et, après avoir fait entre soixante et quatre-vingt millions de victimes, se terminer sur ce que l’on peut considérer (au choix) comme une apothéose ou une apocalypse, Hiroshima, Nagasaki et les deux cent mille civils japonais rayés le temps de deux éclairs du monde des vivants.
La crainte d'un nouveau cataclysme
Le souvenir du cataclysme, la crainte de sa répétition, dans un format encore plus grand, ont pendant quelques décennies relativement contenu la propension naturelle de l’espèce dite humaine à s’entretuer et limité jusqu’ici les innombrables conflits intervenus à l’emploi des outils de mort dits « conventionnels ». Même les guerres de Corée et du Vietnam, en dépit de leur durée et de leur violence, sont loin d’avoir atteint les scores enregistrés entre 1914 et 1918 ou de 1939 à 1945. Cependant, la crainte ne cesse de grandir que l’on voie l’homme, comme il l’a fait au long de son histoire, recourir sans discernement à toutes les armes dont il dispose, quels que soient leurs dégâts. Les derniers développements de la guerre en Ukraine ne peuvent qu’aviver cette crainte. Le temps et le renouvellement des générations (les derniers survivants de la Deuxième Guerre mondiale savent ce qu’est une guerre ; leurs héritiers, pour la plupart, n’en connaissent que la version édulcorée qu’en donnent la télévision et le cinéma), en affaiblissant le souvenir du désastre, ont contribué, comme nous avons pu le constater ces derniers mois, à éroder puis à ruiner et à disqualifier les structures que les vainqueurs de 1945 avaient fondées, à savoir l’ONU et son Conseil de sécurité, dans le vain espoir de ne pas reconstituer la situation qui avait débouché sur la Deuxième Guerre mondiale.
On laissera aux historiens du futur (si futur il y a) le soin de rechercher les origines et les responsables de la guerre déclenchée par la Russie, le 24 février 2022. S’il n’est pas douteux que Poutine fut l’agresseur, ils partageront les torts plus équitablement que ne le font nos médias et nos dirigeants entre le maître du Kremlin, les Ukrainiens et l’Occident. Étant donné ce que sont, depuis mille ans, les relations difficiles, orageuses, belliqueuses mais également religieuses, culturelles, politiques et biologiques entre ce que l’on appelait autrefois les Grands-Russes et leurs frères slaves, on devrait comprendre que la récente amputation d’une partie historiquement constituante de son territoire est quelque chose d’aussi douloureux à l’échelle de l’Empire russe que le fut, pour la France, la perte de l’Alsace-Moselle en 1871. Le patriotisme, le nationalisme, le désir de récupérer la province perdue ne sont pas différents chez le président russe de ce qu’ils étaient chez Poincaré, Clemenceau ou Barrès. Ils ne pouvaient qu’être condamnés dans un monde qui n’est plus le même et qui prétend, alors qu’il est toujours dominé par la ruse et la force, n’être régi que par le droit international et celui des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Qui aurait prédit, il y a trois ans, que la guerre d’Ukraine durerait encore trois ans plus tard et que la Russie serait privée de la victoire facile qu’elle escomptait par l’intervention massive des pays de l’Union européenne, des États membres de l’OTAN, et notamment des États-Unis ? Sans donner à l’Ukraine les moyens de vaincre, cette assistance lui a permis de résister. Sans aller jusqu’à empêcher la Russie de remettre la main sur les portions de l’Ukraine qu’elle estimait lui appartenir, elle l’a jusqu’à présent empêchée d’aller plus loin et de triompher de la résistance héroïque d’un peuple galvanisé par un président-comédien devenu un héros national.
L’élection de Donald Trump et sa volonté d’arrêter l’effusion de sang et de désengager son pays du bourbier où son prédécesseur démocrate l’avait enlisé a, du jour au lendemain, changé la donne. Le traitement que le nouveau président de la première puissance mondiale a infligé au malheureux Volodimyr Zelensky est indigne et a légitimement indigné le monde, mais certains donneurs de leçons et professeurs de morale surjouent l’indignation.
Un instant de paix ?
Donald Trump s’est révélé, sous les yeux du monde stupéfait, fidèle et égal à lui-même. À ses promesses. À son image. À sa méthode. Un cynique, un goujat, un brutal, pour ne pas dire une brute. En même temps, la seule personne au monde à la fois capable et désireuse d’arrêter le carnage, de proposer à la Russie une solution honorable qui lui permettrait de réintégrer le concert des nations en la libérant de l’influence chinoise et d’imposer à l’Ukraine exsangue, sacrifiée sur l’autel de la paix, une paix humiliante qui la sauverait de l’anéantissement. Pas trace de sentiment dans le marché proposé aux belligérants. L’Amérique de Trump n’est plus celle qui intervenait bénévolement aux côtés des démocraties en 1917. Moins, encore, celle qui, après sa victoire de 1945, finançait la reconstruction de l’Europe qu’elle avait surabondamment bombardée. Elle entend, ô scandale, se faire payer à proportion des services qu’elle a rendus et mettre chacun devant ses responsabilités et en face de la réalité.
Les actuels dirigeants de l’Europe, si le terme de « dirigeants » est bien le bon, n’ont pas manqué de stigmatiser, au nom de la vertu et des bonnes manières, le fauteur de paix. Émerveillés de leur propre courage, cherchant dans la surenchère la popularité qui leur manque, prisonniers de leurs rodomontades et, pour certains, croyant compenser par l’injure, la menace et la caricature leur manque de crédibilité, ils se lancent et nous lancent sur une voie aussi dangereuse à terme qu’irréaliste dans l’immédiat. Au moment même où Trump veut et va vers l’apaisement, les vingt-sept, ou la plupart des vingt-sept, entraînés par M. Macron et Mme von der Leyen, le premier espérant retrouver une légitimité perdue, la seconde s’arrogeant une légitimité que ne lui confère aucun texte, sont sommés de se rallier à une politique dite d’économie de guerre dont ils n’ont pas les moyens, dont ne veulent pas les peuples et qui est supposée nous permettre de faire jeu égal avec la Russie, à la roulette atomique et sur le champ de bataille conventionnel d’ici cinq à dix ans, au prix du marasme économique et de la tension internationale. C’est ce qu’on appelait, à la veille de la Première Guerre mondiale et dans les années 1930, applaudie par les « marchands de canons », les militaires, les experts, les philosophes du petit écran et les foudres de guerre, la course aux armements. Nous savons à quoi elle a mené, nous devinons où elle nous mènerait. En attendant le pire, devons-nous nous satisfaire du sursis de cinq à dix ans qui nous est accordé ? Un instant de paix, disait Giraudoux dans La guerre de Troie n’aura pas lieu, c’est toujours bon à prendre.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

131 commentaires
Soyez sûr, monsieur Jamet, que beaucoup préfèreraient que notre France soit dirigée par un homme, certes cynique et brutal mais patriote et lucide, que par un Tartarin qui continue de nous détruire !
Quand on pense que la Russie dispose d’engins nucléaires dont la puissance est 3000 fois supérieure à Hiroshima… Macron
Visiblement vous ne connaissez pas le concept américain d’ « overkill ». Autrement dit à quoi sert d’avoir près de 6000 têtes nucléaires pouvant pulvériser la planète entière, si votre ennemi, qui n’en dispose « que » de 300, peut démolir la totalité de vos villes et vous avec ? Depuis Staline la Russie a dépensé sans compter (au premier sens du terme) pour dire on n’est les plus forts. Pendant ce temps le pays avait une économie et un niveau de vie de pays du tiers-monde. Si nous ajoutons notre arsenal nucléaire à celui des Britanniques et à celui des Américains, qui restent nos alliés, quoi que l’on puisse lire ici, Poutine n’a nullement envie de jouer avec le nucléaire car il tient à la vie pour la bonne et simple raison qu’il confond les caisses de l’état Russe et sa cassette personnelle…
La France (comme les autres pays de l’UE) n’a pas les moyens matériels et humains pour faire la guerre à la Russie , vous imaginez une mobilisation générale comme en 14 ou en 39 en France , dans une nation devenue fragmentée , et très diversifiée , après des décennies d’immigration ?
imaginez la mobilisation dans certains quartiers et villes riches de la diversité . Les binationaux fuiraient vers leur pays d’origine .
Votre logiciel date un peu… 14 ou 40 ??? Avez-vous jamais entendu parler du Traité de l’Atlantique Nord ou de la bombe atomique ?
Le Traité de l’Atlantique Nord bientôt sans les Américains ? La bombe atomique n’a pas empêché les guerres depuis 1945 , la liste est longue , la dernière se déroule en Ukraine .
Pour faire la guerre il faut avoir une économie riche , très riche , la guerre coûte très cher ; et surtout il faut avoir des hommes et des femmes pour aller mourir au combat , il y a un problème sur cette dernière condition , en Europe , mais aussi en Ukraine (nombre d’Ukrainiens à l’étranger depuis le début du conflit) , et aussi en Russie (mercenaires de la Corée du Nord).
Et le pays le plus riche de la planète , avec l’armée la plus puissante du monde , ne veut plus risquer la vie de ses « boys » , son nouveau Président a été très clair sur ce sujet .
Et notre Tartarin national joue les Churchill de théâtre .
D’un côté Trump qui a les moyens de faire la guerre et la plus forte armée du monde veut la paix , de l’autre Macron qui ne dispose que de la petite armée française et n’a pas les moyens de faire la guerre veut soutenir l’Ukraine dans cette guerre sans fin , et s’auto-proclame chef de guerre d’une Europe composée de 27 pays souverains , c’est à dire de 27 chefs de guerre .
Une guerre se termine quand une armée en écrase une autre , quand aucune des deux armées a les moyens de vaincre l’autre , sauf a déclencher la troisième guerre mondiale , alors on fait la paix.
Les Français dans leur immense majorité ,attendent un Trump à la Française,nous avons un petit présient qui va finier e faire n’importe quoi,il veut déclaré la guerre,avec ce qu’il à laisser depuis le limogeage de Pierre Deviller,Macron contrairement à Trump veut la guerre ,il veut pas la paix de TRump ,pour manipuler les Français,il ets temps qu’il parte, quand on voit la soumission à l’algérie,il est vrai que d’après lui nous avons fait des crimes de l’humanité ,honte à lui.
Il n’y a pas de » bonne guerre » ni de mauvaise paix. Trump est un homme de paix ( aucune guerre à son actif lors de son premier mandat). S’il avait été réélu il n’y aurait pas eu cette guerre Russie/Ukraine.
Curieusement dans ce monde qui a inversé les valeurs fondamentales de civilisation, ce sont ceux qui veulent la paix qui sont « méchants », brutes et grossiers, et ceux qui veulent la guerre sont les » gentils »…, polis et courtois !
Ahurissant !
Mettre tout sur le dos de « l’ours », c’est un peu facile en somme !
Je ne nie pas son agressivité naturelle de survie, lui aussi se défend dans l’immensité sauvage de son pays.
Et vouloir à tous prix ignorer « l’âme russe », c’est déjà faire fausse route !
Quand ; comme aime à le faire « l’occident » ; dépeindre l’Ukraine comme le paradis sur terre, c’est un peu appuyer sur le trait.
L’Ukraine se traine quand-même une sacrée réputation de champione dans le domaine de la corruption.
Vous me dirait que quand un pays est aussi riche en matière de productions agricoles, et en minerais et autres « produits de grande consommation », pétrole, gaz, etc., c’est certain que ça aide à la corruption, et fait pousser les oligarques comme le muguet du 1er mai !
Les Biden père et fils l’avaient bien compris, et sous couvert de porter la respectable image d’Épinal de l’Oncle d’Amérique, Joe et Hunter faisant mainmise sur « Burisma Energy » les a bien grossièrement enrichis…
L’Ukraine, création de Staline, historiquement parlant, a toujours penché du côté du plus fort, c’est dans ses gênes.
WWII voit d’abord une Ukraine pro-bolchevique, puis se laissant tomber dans les bras de l’envahisseur germanique et de sa force « nationale socialiste », pour faire cours, jusqu’à procéder à l’éradication en moins de temps qu’il fallait pour le dire, de toute la communauté juive, horrifiant même les Germains par la brutalité de sa population.
Aucun témoin juif ukrainien n’était vivant à la fin de la guerre, et « les camps », comme on dit, recrutaient même les prisonniers politiques ukrainiens et ukrainiennes pour leur brutalité et leur cruauté, afin d’y faire régner l’ordre…
On peut ne pas aimer Poutine, tout comme Trump, mais on est en droit de detester Biden, Porochenko et Zelensky.
Ces deux derniers n’ont rien à envier à la brutalité de leurs ancêtres de 39-45, envers les minorités russophones du Dombas allant jusqu’à Odessa puis Zaporijia.
C’est quand-même Porochenko lui-même qui voulait interdire définitivement l’usage du russe dans toute L’Ukraine, et particulièrement réduire ces minorités, selon ses mots : « à l’état d’esclaves vivant dans les caves. », fin de citation.
Quand on connaît des familles mixtes russes et ukrainiennes, ce qui est mon cas, on comprend le et leur problème.
La brutalité du recrutement au faciès des autorités nationales socialistes ukrainiennes devrait faire réfléchir les occidentaux.
Poutine a repris la Crimée historiquement russe, et est venu à sa manière brutale au secours de « ses » minorités russophones.
Il y a eu bien d’autres événements en Ukraine que « l’on » s’ingénie à passer sous silence afin de satisfaire au « mensonger naratif occidental » plus sophistiqué, quoi que…
Si Trump n’aime pas l’odeur du sang, on ne peu quand-même pas le lui reprocher, ni ses manières verbales brutales, si on prêtant honnêtement être du côté de la paix.
Quand à Ursula la prussienne et Macron Jupiter, puis Starmer [embourbé en Grande-Bretagne dans sa terrible politique], ils ne sont que des « bellicistes historiquement incultes », et tout aussi brutaux que les Poutine et Trump.
Personnellement je n’ai pas envie que mes « grands-neuveux » soient engloutis dans ce qui reste des champs de blé de l’Est ukrainien, ni pour satisfaire à la folie des grandeurs guerrières de Macron, ni pour lui permettre de s’incruster à l’Élysée.
Excellente démonstration , merci ,
Vous avez bien fait de remonter jusqu’à la dernière guerre mondiale , Staline avait massacré par la famine des millions d’ukrainiens , les ukrainiens ont accueilli les soldats nazis comme des libérateurs, et ont massivement collaborés avec eux .
L’élimination des juifs a été totale .
Et de nos jours le souvenir de cette époque existe et se matérialiste dans l’armée d’Azov avec ses uniformes « rétros » , ce qui fait dire à Poutine qu’il veut dénazifier l’Ukraine .
Vous avez bien fait de rappeler la richesse agricole et en minerais de l’Ukraine , la guerre ne se pratique jamais pour défendre un terrain aride et pauvre en richesses minières .
Merci pour votre commentaire, j’ai appris beaucoup de choses
Nous sommes bien d’accord , la guerre quelles qu’en soient les causes n’est ni un objectif ni une fin en soit . Sur ce sujet Macron est hors circuit tout autant que Von der Leyen deux pantins qui ne mesurent ni le poids ni le prix de leurs propos.
Trump de son côté , on peut lui reprocher la forme abrupte , parfois un peu rustique mais ce qu’on ne put lui enlever, comme le souligne intelligemment Dominique Jamet , c’est qu’il cherche la paix même au prix d’une réconciliation ave la Russie.
Quant à la notion de réarmement , rappelons nous les propos de Macron en 2017 , propos qui avait conduit le Général Pierre de Villiers à présenter sa démission au chef des armées et aujourd’hui je devrais plutôt dire au « chef désarmé » .
Sur l’Ukraine on a l’impression que tout a commencé avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie , mais avant il y a eu la guerre du Donbass , 15000 morts , 6000 civils massacrés , le sympathique bataillon Azov et ses uniformes “rétros” pour combattre les séparatistes prorusses dans le Donbass.
Au fait une juridiction internationale a relevé un génocide ? un crime contre l’humanité ? à ma connaissance non .
Après l’effondrement de l’URSS , les Américains se sont précipités avec des valises pleines de dollars pour mettre des bons gouvernements en place, et des armes de tous les calibres à mettre sous le nez des Russes, dans les ex-pays controlés par l’URSS , avec promesse d’intégration dans l’OTAN en plus .
La chaine des causalités est longue pour expliquer cette guerre , et cette guerre n’aurait jamais eu lieu si l’Ukraine avait accordé l’indépendance aux populations russophones de son territoire , la Russie voulait récupérer et protéger ses populations enclavées dans les pays de l’ex URSS.
Je suis entièrement d’accord avec vous
Parfaitement d’accord avec vous, comme Hitler quand il a justement réclamé le territoire des Sudètes. Il faut rendre le Donbass à la Poutine (ah non, zut, il l’a déjà envahi), la Crimée à Erdogan (la Crimée a été volée aux Ottomans à la fin du XVIIIe, après six siècles d’appartenance à l’aire turco-mongole), l’Alsace à l’Allemagne, la Corse à Gênes, et bien sûr le Texas au Mexique. Après, enfin, on pourra parler de paix durable car équitable. Et tout le reste est faribole !
Au fait Macron pourrait réclamer la Louisiane à Trump et le Québec à Trudeau …
Et plus récemment on a eu de la chance que les Comores n’aient pas eu les moyens de nous faire une guerre classique pour récupérer Mayotte , alors ils font comme d’autres , au lieu de nous envoyer des troupes armées , ils nous envoient des migrants, beaucoup plus efficace pour envahir un pays , on ne tire pas sur les envahisseurs , on les accueille en les couvrant d’aides diverses , et les bonne âmes dans des associations financées avec des fonds publics aident à l’accueil.
Et l’ONU a condamné plusieurs fois la France pour cette histoire de Mayotte mais on s’en moque .
Je suis d’accord avec la première analyse de Patrick Sinclair.
ET TOUS les « Etats unis » aux Amérindiens » ! …
Nuance..la corse n’a été ni volée ni colonisée juste achetée aux génois.. !
« L’Amérique de Trump n’est plus celle qui intervenait bénévolement aux côtés des démocraties en 1917. Moins, encore, celle qui, après sa victoire de 1945, finançait la reconstruction de l’Europe qu’elle avait surabondamment bombardée. »
On disait jadis que les Anglais étaient un peuple de boutiquiers , leurs puissants descendants les Américains, dirigent le plus grand super-marché de la planète , ils font du commerce d’abord et de la politique ensuite .
Tout bon commerçant sait qu’il est interdit de faire des cadeaux , c’est suicidaire , et les Américains , les premiers commerçants du monde le savent .
Je te prête un fusil , mais tu vas m’en acheter des millions , et si tu n’as pas d’argent , pas de problème , je t’en prête , au taux du marché bien entendu.
Churchill est allé quémander dans une démarche humiliante une aide en matériel militaire dans le bureau Ovale du président des Etats-Unis , ce dernier lui a vendu du matériel d’occasion , et il l’a payé , avec des concessions territoriales pour installer des bases militaires américaines et en transférant tout l’or de la banque d’Angleterre aux Etat-Unis , Churchill est revenu dans son pays humilié et ruiné .
Mais à l’époque , pas de caméras , pas de réseaux sociaux , pour filmer la scène .
Même entre amis , entre parents , la règle d’airain du commerce d’abord .
Merci @ Patrick Sinclair pour ces rappels Historiques ignorés par bon nombre, ou sciemment oubliés….car la Vérité dérange toujours.
C’est Napoléon qui a traité l’Angleterre de « nation de boutiquiers ». Les Anglais (cultivés) en rigolent encore…
Et ils ont raison , pour moi c’est un compliment , avec un esprit boutiquier ont gagne de l’argent beaucoup d’argent , et avec cet argent on fait de la politique , et les descendants des anglais devenus des américains dominent la planète .
Depuis des décennies, nombre de gens, partout dans le monde, souhaitent que les Européens pensent et agissent par eux-mêmes, pour qu’ils constituent une force indépendante comme de Gaulle et quelques autres l’ont demandé, pour qu’ils servent de pont entre le monde atlantique dont ils font partie et le grand Est qui est leur voisin. Aujourd’hui, les circonstances obligent enfin les Européens à suivre leur propre voie. Et c’est précisément dans la mauvaise direction qu’ils s’engagent : ils s’accrochent pour leur survie aux vieux binômes sur lesquels des générations d’Américains ont longtemps insisté, alors même que les nouveaux dirigeants américains, en dépit d’innombrables objections, semblent commencer à regarder au-delà de tout cela.
La guerre de 14-18 et sa chaine infernale de causalités .
Pour affaiblir un des belligérants , la Russie , des stratèges eurent la brillante idée de précipiter la révolution communiste, en aidant Lénine qui prenait du bon air en Suisse , à traverser les pays en guerre pour aller dans son pays faire ce que vous savez .
1917, le communisme s’installe en Russie pour des dizaines d’années et des dizaines de millions de morts , il fallait bien que l’avant garde éclairée du peuple , dresse son peuple .
Face à cette horreur pour le monde capitaliste , ce dernier favorise la venue au pouvoir de monstrueux personnages Hitler et Mussolini .
Et c’est ainsi que la guerre de 39-45 est venue ravager l’Occident .
D’accord avec beaucoup de commentaires ci-dessous. Poutine a eu le courage de venir au secours des Russes vivant en Ukraine et martyrisés. Beaucoup d’Ukrainiens voudraient d’ailleurs revenir dans le giron russe…Poutine n’a PAS l’intention d’envahir l’Europe de l’ouest…cette menace sortie de cerveaux en ébullition n’est qu’un prétexte fumeux que les personnes, bien informées instruites, ne partagent pas. Philippe de Villiers hiers soir sur CNEWS a bien analysé le dernier discours de notre va t’en guerre, ce dernier n’a pas en effet, prononcé une seule fois les mots : paix, négociations, fin de la guerre en Ukraine…mais n’a eu que des mots guerriers qui font régner une fois de plus la PEUR. Qui tire les ficelles de cette marionnette désarticulée?…Qu’a t’il fait comme études à…l’ENA, ses diplômes et son poste à la banque R…Surprise…Pour pouvoir discuter sur la Russie, il faut en connaitre l’histoire depuis ses débuts. Les Russes aiment les Français, contrairement à macron…
il y a 3 ans le jeune Macron a reçu la visite du jeune Zelensky et a sauté sur l’aubaine de jouer aux petits soldats avec son homologue (surprise tous deux comédiens…) aujourd’hui nous sommes au bord d’une guerre mondiale ! à cause de qui? j’impute en grande partie la responsabilité à E. Macron, chef d’état de la France, qui par orgueil, besoin d’affirmer « sa puissance » a engagé de façon inconsidérée notre pays ainsi que tous ceux de l’Union Européenne qui l’ont suivi les yeux fermés dans un conflit extérieur à l’UE, un bras de fer perdu d’avance contre Poutine, qui risquait juste de nous retomber dessus et de nous couter très cher… Dès les premiers jours l’attitude de Macron au Kremlin a été évidente: il n’arriverait à rien d’autre qu’envenimer les choses. Je pense même que ca l’arrangeait pour pouvoir ensuite mieux arriver en sauveur… Zelensky et lui se sont bien trouvés, tous deux bons a enfermer…
Merci dd partager mon avis!
En fait, cet article est l’exact argument développé par Pétain en 1940: « je fais la paix ». On a vu le résultat…
Juste un petit développement: les prétendues « Ligne Rouge » (LR) à ne pas franchir avec Poutine on toutes été créées par la peur des Occidentaux (Biden le 1er). Jamais Poutine n’a utilisé l’arme nucléaire à chaque franchissement de cette supposée LR. Une bombe atomique sur l’Occident serait une catastrophe pour Poutine: d’abord il en subirait les conséquences (sanitaires et politiques), et ensuite il aurait la même en retour. Ce serait un suicide, donc. Est-il suicidaire ? NON. Il tient à sa jouissance du pouvoir, il s’en régale. Il n’est pas dépressif. Il est au contraire très rationnel. Notre peur occidentale, c’est son carburant. Si on cède, il voudra plus, parce qu’il aura gagné. Aucune raison qu’il arrête cette relation internationale déséquilibrée s’il obtient ce qu’il veut.
Autre conséquence internationale de la trahison de Trump et de la trouille occidentale: la Chine n’aura aucune raison d’arrêter ses invasions de territoires dans le Pacifique et dans l’Himalaya si la Russie valide son invasion. La Chine envahira toute l’Asie. Et la tâche d’huile s’étendra : tous les Etats du monde (autoritaires ou non) pourront revendiquer le droit d’envahir un territoire voisin qui a des connexions culturelles avec eux. c’était l’argument de Hitler pour annexer l’Autriche, entre autres. Ce type de raisonnement (devenu légal !) déferlera alors en Afrique, en Amérique du Sud et (pourquoi pas ?) en Europe….!
Tellement d’accord avec le clair commentaire de « Tara », qui exprime tout ce qui doit être rappelé de la massive agression du boucher russe Poutine contre un peuple pacifique ayant pu se libérer par les urnes de décennies du joug du communisme soviétique assis -déjà- sur la destruction brutale de toute velléité d’opposition, les déportations massives de population vouées à l’esclavagisme de travail et à la russification au profit du peuplement docile orchestré des territoires reconquis, type Crimée ou Donbass.
Je respecte bien évidemment l’éminente longue carrière journalistique de M. Jamet, imprégnée d’un positionnement « très à droite » prudemment euphémisé au sein d’une profession majoritairement hostile. L’auteur travestit cependant l’Histoire en parlant de « douleur » de ce pôvre peuple russe et de son nouveau tsar rouge-KGB à avoir perdu sa matrice religieuse fondatrice Rus de Kiev, le comparant à la douleur française d’avoir perdu l’Alsace-Lorraine en 1871, confisquée par les Teutons après la défaite de Sedan. Un comble ! Un « sentiment » de malhonnêteté intellectuelle. Le peuple d’Ukraine a CHOISI, comme nombre d’anciens satellites du stalinisme, de s’émanciper de la botte du « frère » russe, avec les « garanties de sécurité » de l’Ouest, dont on a vu l’efficacité. La douleur, aujourd’hui, se subit de côté ukrainien et de son courageux président, plus populaire que jamais à Kiev et ailleursaprès l’humiliation préparée et salement exécutée par « l’allié » yankee.
Quant à M. Trump, justement, habillé par M. Jamet en providentiel faiseur de paix, on voit la panique incontrôlée qu’il sème sur la planète, renforcé jour après jour par l’hubris qu’il tire de la sidération qu’il provoque, son goût manifeste pour l’autoritarisme agressif débridé qu’il imite de M. Poutine et, jaloux d’Obama, son rêve absolu de pouvoir s’offrir illico et à marche forcée un Prix Nobel de la Paix à exposer dans le Bureau Ovale, dans le champ des caméras, que les belligérants actuels de tous poils Ukraine, Gaza, Iran, Houtis, sont intimés de lui faciliter.
M. Jamet devrait, pour la méditer, même depuis Moscou, de la prestation du sénateur Malhuret à la tribune de la Chambre Haute. Un succès mondial.
@ Fuengirolo
Le » prix Nobel » de la paix Obama n’a fait que continuer la guerre….
Trump n’a fait aucune guerre pendant son 1er mandat. Et s’il avait été réélu cette guerre Russie/Ukraine n’aurait pas eu lieu. Qu’on aime ou pas Trump il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de rendre à César ce qui est à César. Trump est le seul dirigeant aujourd’hui à pouvoir faire cette paix, et il la fera.
Trump ne veut pas faire la paix, mais organiser la capitulation de l’Ukraine (et par ricochet l’humiliation de ses « amis » de l’Otan). Le tout pour plaire à son cher ami Vladimir. L’Histoire nous apprendra peut-être un jour le pourquoi de cette trahison.