Afghanistan

Bernard Kouchner a plus de quatre-vingts ans. Dans ce naufrage qu’est la vieillesse, tandis que le bateau sombre lentement, il reste dans sa cabine, à contempler ses reliques.

L’on regrettera que les femmes et les fillettes Yézidis contraintes de devenir des esclaves sexuelles et massacrées par les islamistes en Irak n’aient pas eu la chance de bénéficier d’un hébergement offert par Airbnb…

L’opinion publique américaine est lassée des interventions extérieures multiples, coûteuses et calamiteuses qui ont dominé la politique américaine des dernières décennies…

Après tout, pourquoi les USA s’embarrasseraient-ils davantage d’une Angleterre dont ils n’ont plus que faire, tant ses véritables enjeux géopolitiques sont désormais ailleurs ?

Lorsqu’on est en guerre, il ne faut pas se tromper d’ennemi, mais l’Occident sait-il seulement qu’il est en guerre et contre qui ?

Dans la réalité, les identités des peuples millénaires ne s’effacent pas à coups de directives européennes ni de programmes inclusifs.

Lisez vite ce petit bijou de connerie hors-sol. C’est le cadeau du dimanche !

Après vingt ans de présence, les Américains quittent l’Afghanistan. Débâcle, déroute, humiliation de l’Occident… Tout semble avoir été dit, cette semaine, après l’entrée des talibans

Poutine sait bien que l’islam des Lumières, l’inclusivité de la société afghane ou encore l’impérieuse nécessité de donner leur place aux femmes sont autant de songeries absurdes.

Le grand gagnant de ce fiasco pourrait être la Chine qui annonce déjà son intention de traiter avec le nouveau régime taliban pour marquer son empreinte géopolitique dans la région, déjà bien avancée par les nouvelles routes de la Soie.

L’erreur occidentale – car elle est essentielle – est de penser que la Terre entière adhère à nos valeurs et que les bons sont les bons et les méchants les méchants. C’est une erreur fatale et que nos ennemis exploitent à l’envi.

Les Afghans sont, en France, les premiers bénéficiaires du droit d’asile : 45.000 personnes, chiffre officiel du ministère de l’Intérieur…

Le rêve de notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères était sur le point de se réaliser au nez et à la barbe de tous ces esprits chagrins craignant le retour des flagellations, lapidations, encagements ou exécutions.

Tout le monde est épidémiologiste, géopoliticien, alors pourquoi pas, aussi, historien ?
Jean-Yves Le Drian est en grande forme. Ses petits souliers sont au pied du sapin, l’espoir renaît.

Pour imaginer ce que serait la première femme présidente des USA, fermez les yeux et pensez à la verve d’Anne Hidalgo, la sagacité de Marlène Schiappa et le progressisme des deux. Ça laisse rêveur, n’est-ce pas ?

Logique, quand on sait que l’immigration afghane est en passe de déstabiliser une Turquie hébergeant déjà plus de 3,6 millions d’étrangers.

Il y a celles qui s’étrillent courageusement sur la diffusion d’un film sur l’avortement et celle qui, menacée de mort à cause de ses prises de position, ne peut plus mener une vie normale.

Pour la France. Ou pour rien, paraît-il.

La droite reste de droite. Et la gauche reste de gauche !

L’Amérique quitte un marais où elle n’aurait jamais dû s’aventurer, ouvrant un boulevard à l’autre super-grand dont les appétits ne font que croître en mer de Chine et ailleurs.
On a eu la Syrie, nous aurons sans doute l’Afghanistan.

Et voilà qui pose, une fois de plus, l’épineuse question du féminisme occidental vis-à-vis des violences faites aux femmes. Question d’autant plus épineuse que ces féministes sont prêtes à s’égorger à coups de sac à main sur la définition même de leur combat.
La décision de retirer les soldats américains stationnés en Afghanistan depuis 2001 avait pourtant été actée par Donald Trump lui-même, le 29 février 2020…

Triste bilan avec des États-Unis qui ont perdu depuis longtemps leur capacité d’attraction, où les excès du « wokisme » et de la revendication identitaire et genrée ont détruit l’espace de réflexion intellectuelle que constituaient les universités…
Les soldats américains ont tiré en l’air, lundi 16 août au matin, à l’aéroport de Kaboul, où des milliers d’Afghans ont envahi le tarmac…

Après une centaine de morts français, après la prise de conscience brutale, par l’armée française après Uzbin, de la nécessité de passer à la vitesse supérieure, quelles leçons pourrait en tirer le pouvoir politique de notre pays ?

Je pense aux Afghans qui nous ont aidés, nous Français, pendant la durée de la présence de nos soldats dans ce pays : traducteurs, agents de renseignement, etc.

Bernard Kouchner a plus de quatre-vingts ans. Dans ce naufrage qu’est la vieillesse, tandis que le bateau sombre lentement, il reste dans sa cabine, à contempler ses reliques.

L’on regrettera que les femmes et les fillettes Yézidis contraintes de devenir des esclaves sexuelles et massacrées par les islamistes en Irak n’aient pas eu la chance de bénéficier d’un hébergement offert par Airbnb…

L’opinion publique américaine est lassée des interventions extérieures multiples, coûteuses et calamiteuses qui ont dominé la politique américaine des dernières décennies…

Après tout, pourquoi les USA s’embarrasseraient-ils davantage d’une Angleterre dont ils n’ont plus que faire, tant ses véritables enjeux géopolitiques sont désormais ailleurs ?

Lorsqu’on est en guerre, il ne faut pas se tromper d’ennemi, mais l’Occident sait-il seulement qu’il est en guerre et contre qui ?

Dans la réalité, les identités des peuples millénaires ne s’effacent pas à coups de directives européennes ni de programmes inclusifs.

Lisez vite ce petit bijou de connerie hors-sol. C’est le cadeau du dimanche !

Après vingt ans de présence, les Américains quittent l’Afghanistan. Débâcle, déroute, humiliation de l’Occident… Tout semble avoir été dit, cette semaine, après l’entrée des talibans

Poutine sait bien que l’islam des Lumières, l’inclusivité de la société afghane ou encore l’impérieuse nécessité de donner leur place aux femmes sont autant de songeries absurdes.

Le grand gagnant de ce fiasco pourrait être la Chine qui annonce déjà son intention de traiter avec le nouveau régime taliban pour marquer son empreinte géopolitique dans la région, déjà bien avancée par les nouvelles routes de la Soie.

L’erreur occidentale – car elle est essentielle – est de penser que la Terre entière adhère à nos valeurs et que les bons sont les bons et les méchants les méchants. C’est une erreur fatale et que nos ennemis exploitent à l’envi.

Les Afghans sont, en France, les premiers bénéficiaires du droit d’asile : 45.000 personnes, chiffre officiel du ministère de l’Intérieur…

Le rêve de notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères était sur le point de se réaliser au nez et à la barbe de tous ces esprits chagrins craignant le retour des flagellations, lapidations, encagements ou exécutions.

Tout le monde est épidémiologiste, géopoliticien, alors pourquoi pas, aussi, historien ?
Jean-Yves Le Drian est en grande forme. Ses petits souliers sont au pied du sapin, l’espoir renaît.

Pour imaginer ce que serait la première femme présidente des USA, fermez les yeux et pensez à la verve d’Anne Hidalgo, la sagacité de Marlène Schiappa et le progressisme des deux. Ça laisse rêveur, n’est-ce pas ?

Logique, quand on sait que l’immigration afghane est en passe de déstabiliser une Turquie hébergeant déjà plus de 3,6 millions d’étrangers.

Il y a celles qui s’étrillent courageusement sur la diffusion d’un film sur l’avortement et celle qui, menacée de mort à cause de ses prises de position, ne peut plus mener une vie normale.

Pour la France. Ou pour rien, paraît-il.

La droite reste de droite. Et la gauche reste de gauche !

L’Amérique quitte un marais où elle n’aurait jamais dû s’aventurer, ouvrant un boulevard à l’autre super-grand dont les appétits ne font que croître en mer de Chine et ailleurs.
On a eu la Syrie, nous aurons sans doute l’Afghanistan.

Et voilà qui pose, une fois de plus, l’épineuse question du féminisme occidental vis-à-vis des violences faites aux femmes. Question d’autant plus épineuse que ces féministes sont prêtes à s’égorger à coups de sac à main sur la définition même de leur combat.
La décision de retirer les soldats américains stationnés en Afghanistan depuis 2001 avait pourtant été actée par Donald Trump lui-même, le 29 février 2020…

Triste bilan avec des États-Unis qui ont perdu depuis longtemps leur capacité d’attraction, où les excès du « wokisme » et de la revendication identitaire et genrée ont détruit l’espace de réflexion intellectuelle que constituaient les universités…
Les soldats américains ont tiré en l’air, lundi 16 août au matin, à l’aéroport de Kaboul, où des milliers d’Afghans ont envahi le tarmac…

Après une centaine de morts français, après la prise de conscience brutale, par l’armée française après Uzbin, de la nécessité de passer à la vitesse supérieure, quelles leçons pourrait en tirer le pouvoir politique de notre pays ?

Je pense aux Afghans qui nous ont aidés, nous Français, pendant la durée de la présence de nos soldats dans ce pays : traducteurs, agents de renseignement, etc.
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