Angela Merkel
La durée et la survie d’un parti au prix des idées qui le fondent ne sont pas un exemple à suivre : la droite française devrait s’inspirer de cette leçon.
À nos yeux, la gestion de la crise migratoire en 2015 fut sans doute la tâche indélébile de ces 16 ans de pouvoir.
Sauf erreur de notre part, Emmanuel Macron n’est toujours pas grand-croix de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne. Une injustice qu’il conviendrait de réparer au plus vite.
Au Panthéon des fossoyeurs de l’Occident chrétien, la gentille Mutti figurera en bonne place.
L’Allemagne est maintenant confrontée à la difficile formation d’un gouvernement. La seule alliance possible entre deux partis serait une nouvelle grande coalition, ce que ni le SPD ni la CDU/CSU ne souhaitent.
Selon lui, elle a, systématiquement, pris le mauvais tournant, ses pires décisions conduisant à la transformation de l’Union européenne en une communauté de dette, à l’ouverture en 2015 des frontières à l’immigration de masse et à la sortie du nucléaire.
Une belle victoire pour la fin du règne de Merkel qui a clairement montré à l’Europe que l’on pouvait résister aux diktats américains.
Permettre la fin du chantier de Nord Stream 2, sauf retournement, est une concession majeure.
Voir un parti aux origines chrétiennes-démocrates rayer d’un trait de plume la célébration de la fête de Pâques a choqué plus d’un conservateur allemand.
Pour une fois, Emmanuel Macron devrait pourtant imiter son mentor teuton préféré qui, avec humilité, consciente d’avoir poussé le bouchon un peu loin, a présenté ses excuses.
La réalité rattrape toujours les fautes, les chimères et fictions des politiques…
C’est tellement important, le couple franco-allemand. En attendant : Papiere, bitte!
France : capitale Berlin. Chef d’État : Angela Merkel.
La grande illusion d’Emmanuel Macron et même de presque tous les dirigeants français, c’est le fait que les autres membres de l’Union européenne partageraient notre envie d’une Europe puissance.
Une fois de plus, la naïveté de l’eurolâtre Macron est prise au dépourvu : couple franco-allemand, liens sacrés de l’Union européenne, tout cela ne pèse pas bien lourd aux yeux de l’Allemagne…
La répartition des sommes allouées ne correspond donc pas aux besoins réels de chaque pays mais à la menace que chacun fait peser sur la Commission quant à une éventuelle sortie de l’Union.
L’Europe démontre donc, s’il en était encore besoin, que face à des crises majeures, c’est le réflexe nationaliste qui reprend le dessus.
Les Européens se rendent bien compte que la solidarité continentale vole en éclats face aux risques d’effondrement économique et sanitaire. Personne n’est dupe, sauf le pensionnaire de l’Élysée.
La dépendance allemande est totale, dans un secteur qui est à la fois la locomotive et l’emblème du pays.
Je pense que cet attentat montre que l’Allemagne n’est plus un pays stable et sécurisé.
Même à l’heure où cet article sera mis en ligne et à laquelle on ne saura, évidemment, pas ce qu’il sortira de ce sommet, tenu
Les nations sont toujours plus fortes que les idéologies;
Il est donc à mettre au crédit d’Emmanuel Macron d’avoir enfin pris acte de la fin de cette géopolitique du siècle dernier, censée opposer « empire du bien » et « axe du mal ».
Le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), conduit par le chef de file de son aile la plus nationaliste Björn Höcke, double son score en décrochant 23,4 %…
La percée de l’AfD constitue un exploit. En effet, cette jeune formation politique a vu le jour seulement en 2013.
Un prochain G7 est d’ores et déjà programmé en 2020, à Miami. À défaut de résultats, il y aura la plage.
Bref, le G7 de structure et de budget n’est qu’un site de rencontre, une agence périodique de voyages et de spectacles dont il ne sortira rien.
La durée et la survie d’un parti au prix des idées qui le fondent ne sont pas un exemple à suivre : la droite française devrait s’inspirer de cette leçon.
À nos yeux, la gestion de la crise migratoire en 2015 fut sans doute la tâche indélébile de ces 16 ans de pouvoir.
Sauf erreur de notre part, Emmanuel Macron n’est toujours pas grand-croix de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne. Une injustice qu’il conviendrait de réparer au plus vite.
Au Panthéon des fossoyeurs de l’Occident chrétien, la gentille Mutti figurera en bonne place.
L’Allemagne est maintenant confrontée à la difficile formation d’un gouvernement. La seule alliance possible entre deux partis serait une nouvelle grande coalition, ce que ni le SPD ni la CDU/CSU ne souhaitent.
Selon lui, elle a, systématiquement, pris le mauvais tournant, ses pires décisions conduisant à la transformation de l’Union européenne en une communauté de dette, à l’ouverture en 2015 des frontières à l’immigration de masse et à la sortie du nucléaire.
Une belle victoire pour la fin du règne de Merkel qui a clairement montré à l’Europe que l’on pouvait résister aux diktats américains.
Permettre la fin du chantier de Nord Stream 2, sauf retournement, est une concession majeure.
Voir un parti aux origines chrétiennes-démocrates rayer d’un trait de plume la célébration de la fête de Pâques a choqué plus d’un conservateur allemand.
Pour une fois, Emmanuel Macron devrait pourtant imiter son mentor teuton préféré qui, avec humilité, consciente d’avoir poussé le bouchon un peu loin, a présenté ses excuses.
La réalité rattrape toujours les fautes, les chimères et fictions des politiques…
C’est tellement important, le couple franco-allemand. En attendant : Papiere, bitte!
France : capitale Berlin. Chef d’État : Angela Merkel.
La grande illusion d’Emmanuel Macron et même de presque tous les dirigeants français, c’est le fait que les autres membres de l’Union européenne partageraient notre envie d’une Europe puissance.
Une fois de plus, la naïveté de l’eurolâtre Macron est prise au dépourvu : couple franco-allemand, liens sacrés de l’Union européenne, tout cela ne pèse pas bien lourd aux yeux de l’Allemagne…
La répartition des sommes allouées ne correspond donc pas aux besoins réels de chaque pays mais à la menace que chacun fait peser sur la Commission quant à une éventuelle sortie de l’Union.
L’Europe démontre donc, s’il en était encore besoin, que face à des crises majeures, c’est le réflexe nationaliste qui reprend le dessus.
Les Européens se rendent bien compte que la solidarité continentale vole en éclats face aux risques d’effondrement économique et sanitaire. Personne n’est dupe, sauf le pensionnaire de l’Élysée.
La dépendance allemande est totale, dans un secteur qui est à la fois la locomotive et l’emblème du pays.
Je pense que cet attentat montre que l’Allemagne n’est plus un pays stable et sécurisé.
Même à l’heure où cet article sera mis en ligne et à laquelle on ne saura, évidemment, pas ce qu’il sortira de ce sommet, tenu
Les nations sont toujours plus fortes que les idéologies;
Il est donc à mettre au crédit d’Emmanuel Macron d’avoir enfin pris acte de la fin de cette géopolitique du siècle dernier, censée opposer « empire du bien » et « axe du mal ».
Le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), conduit par le chef de file de son aile la plus nationaliste Björn Höcke, double son score en décrochant 23,4 %…
La percée de l’AfD constitue un exploit. En effet, cette jeune formation politique a vu le jour seulement en 2013.
Un prochain G7 est d’ores et déjà programmé en 2020, à Miami. À défaut de résultats, il y aura la plage.
Bref, le G7 de structure et de budget n’est qu’un site de rencontre, une agence périodique de voyages et de spectacles dont il ne sortira rien.